Crise sociopolitique au Mali: La CEDEAO joue t-elle un rôle négatif ?

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Ces propos ressortent de la  conférence de presse  tenue ce Samedi 26 Mai 2012 dans les locaux de la radio Kayira de Bamako à l’initiative des membres MP22  suite à l’agression physique sur  la personne du président par intérim du Mali, le Pr Dioncounda Traoré.

Cette conférence était  co-animée par le secrétaire général du parti SADI, Dr Oumar Mariko entouré de Me  Mamadou Gakou, Mohamed Tabouré, Pérignama Sylla, Pr Rokia Sanogo entre autres.  Selon le  Pr Rokia Sanogo, porte parole du mouvement, le  MP22 a appris avec un profond regret l’agression commise par certains manifestants contre l’intégrité physique du président Dioncounda Traoré. Dans un Etat de droit, un tel acte n’est pas justifiable quelles qu’en soient les raisons.

Pour elle,  cette colère immense est suscitée par une série d’actes insupportables et inacceptables perpétrés à répétition par les chefs d’Etat de la CEDEAO, la commission de la CEDEAO,  ses chefs militaires et les autorités Maliennes elles mêmes contre la souveraineté et la dignité du peuple Malien.  L’ingérence flagrante de la CEDEAO dans les domaines relevant de la souveraineté nationale du Mali  voilait allégrement la constitution de notre pays.  A cela s’ajoute leur volonté délibérée d’exclure les forces politiques, syndicales et  la société civile du processus de dialogue pour la résolution de la crise politique et institutionnelle dont  notre pays est en proie  depuis le 22 Mars dernier. Selon Me Gakou,  cette  convention nationale a rassemblé toutes les composantes de la nation y compris la presse.

A quel droit Dioncounda peut –il être le président de la transition ? C’est la CEDEAO qui est à la base de toutes les mauvaises choses qui ont embrasé le Mali aujourd’hui.

La CEDEAO joue un rôle négatif  dans la cirse Malienne. Prenant la parole, Dr Oumar Mariko dira que « je n’ai jamais dit qu’on investit le capitaine Sanogo  mais on l’a choisi comme Président de la transition ». Pour lui, les forces qui ont chuté avec ATT refusent de reconnaitre leur défaite car,  en Mars 1991, c’est les forces vives et les militaires qui ont choisi le Président de la transition, le lieutenant colonel ATT, maintenant pourquoi pas cette solution ?

Enfin,  pour Pérignama  Sylla, Président du  MP22, Amadou Haya Sanogo incarne l’unité nationale et ne peut pas refuser d’être le Président de la transition avant de conclure que l’ennemi  principal de la nation Malienne est la CEDEAO.

Amadou N. Camara

 

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