Le Front Patriotique pour le Renouveau (regroupement d’associations de soutien à Dr Cheick Modibo Diarra) désapprouve l’attitude du médiateur de la CEDEAO, le Président burkinabé Blaise Compaoré, qui ne s’est jamais rendu au Mali depuis l’éclatement de la double crise, sécuritaire et institutionnelle, que connait notre pays, depuis sa nomination par ses pairs comme Médiateur.
De plus, pour toutes réunions importantes concernant l’avenir politique notre pays, le FPR préconise qu’elles se tiennent désormais au Mali, afin de préserver la cohésion sociale et la souveraineté de notre nation. Les responsables de ce regroupement étaient face à la presse le jeudi dernier à la Maison de la presse, au cours d’une rencontre animée par Cheick Abdel Kader Diombana, son Président.
Réitérant son soutien à l’équipe gouvernementale dirigée par Cheick Modibo Diarra, le FPR estime qu’on ne saurait parler de gouvernement d’union nationale mieux que pour cette équipe. Car, selon lui, sa neutralité ne fait l’ombre d’aucun doute. En outre, rappelle-t-il, ce sont les clauses de l’Accord-cadre signé entre la junte et la médiation qui prévoient la nomination d’un Premier Ministre de pleins pouvoirs, qui ne peut, comme ses ministres, être candidat aux prochaines consultations électorales. Cette position, qui fait de l’équipe de Cheick Modibo Diarra un bon arbitre pour les futures élections, est un gage de stabilité.
C’est pourquoi Cheick Abdel Kader Diombana appelle tous les Maliens à se mobiliser derrière ce gouvernement, afin de lui permettre de relever les principaux défis qui se posent à notre nation, la reconquête des régions Nord de notre pays et l’organisation d’élections libres et transparentes. Autre sujet de la conférence, la «violation de notre espace aérien par l’armée burkinabé, pour transporter le Secrétaire général du MNLA, blessé dans les combats entre son groupe et les Djihadistes du MUJAO à Gao». Pour le conférencier, par cet acte, la médiation burkinabé a prouvé son impartialité et doit se démettre.
Concernant le maintien ou non en l’état de l’actuelle l’équipe gouvernementale, les jeunes du FPR n’écartent aucune option. Par rapport à la crise du Nord et à sa gestion actuelle, le Front estime que le Mali doit faire la guerre pour deux raisons. D’abord pour reconquérir notre territoire et, ensuite, pour laver l’affront subi par notre pays. Mais, a-t-il ajouté, pour gagner, il faut patienter et donner le temps aux autorités en place de se préparer.
Yaya Samaké
LE FPR VEUT CONTINUER A VOLER SEULEMENT CEST POUR CELA MAIS CE QUI EST CLAIR VOUS ALER DEGAGER SI SANOGO VOUS BOTE LES FES POUR ECRIRE CE ARTICLE CE QUI EST SUR IL AURAIT AUSSI SA DOSE BIENTOT DE GRET OU DE FORCE VOUS ALLER DEGAGER ET METRE UN NOUVEAU PARTI
LE PM DIARRA SERAIT CFEF DES POUBELLE
SANOGO SERAIT UN BUVEUR DE BIERE AGRER
LES BIDASE EUX SERONT LA POUR ATISER LES FLAME PENDANT LA PLUIT IL SERONT DES LAC DJO IL SERONT RENPLACER PAR DES VRAIT CONBATANT
FDR SI TU DEGAGE PAS TU VA NOUS VOIR A BAMAKO ET TU SERAIT SURPRIT PAR CE QUE TU VA AVOIRE UNE CRISE CARDIAQUE EN NOUS VOYANT
NOS BERET ROUGE SONT MORT NOS PERE FRERE ENFANT SONT MASACRER PAR SANOGO ET DIARRA ET VOUS PENSER QUONT PEUT OUIBLIER CELA MEME DANS LES RUE DE BAMAKO IL Y AURAIT MATCH CEST TRES CLAIR CONTRE CES AGRESEUR
Le FRD et surtout l’ADEMA ont tort d’aller a Ouaga pour plusieurs raisons et j’en cite certaines;
1- La crise de la rébellion malienne bien que précipiter par le coup d’état fût bel et bien prévisible vu le retour des rebelles armes de la Lybie et pouvait exploser en n’importe quel moment.
2- Un coup d’état est toujours contre le régime en place et faire revenir les membres de l’ancien régime aussitôt dans un gouvernement de transition équivaut a faire resurgir les vieilles haines, les animosités, les méfiances, les tractations et entacherait sérieusement la bonne entente et la bonne marche dans une équipe gouvernementale. « Aucun chef d’état de la CDEAO n’acceptera de nommer un ministre ennemi politique dans son gouvernement ».
3- L’Accord Cadre favorise déjà l’ADEMA avec deux pouvoirs en main; la Présidence et l’Assemblée Nationale. Vouloir un troisième pouvoir « Ministériel » équivaut à faire revenir PLEINEMENT l’ancien régime déchu au pouvoir, serait une chose inacceptable, inconcevable et sujette de tensions sociales.
4- L’ADEMA serait trop GOURMANTS en voulant acquérir des postes ministériels, ils ont déjà assez de postes dans l’hémicycle et ailleurs, et doivent moralement accepter le partage du pouvoir avec les autres fils et filles du Mali. L’ADEMA se souci peu du Nord Mali et pense que cette transition va durer une éternité ou prévoit sa durée en voulant des postes ministériels pour contrôler le reste du pays.
La COPAM a raison de ne pas aller a Ouaga et a su faire la part des choses avec patience et intelligence;
1- Il y a trop de partis politiques au Mali et tout ce monde ne pourra pas siéger dans un gouvernement de transition.
2- Ils ont raison de ne pas aller à Ouaga car la chose politique malienne ne peut être résolue hors du territoire surtout quand il s’agit de former un gouvernement. Ce gouvernement est appelé à gouverner au Mali et pas ailleurs. Ce gouvernement dépendra de la bonne volonté des forces de Securities maliennes et du peuple malien pour assurer leurs protections. A défaut, se barricader derrière des gardes de corps étrangers encombrants et entrainant par la suite une perte considérable de liberté de circulation et de mouvement du ministre concerne.
3- La COPAM doit appréhender et considérer que cette situation est transitoire et profiter de sa posture de pro-changement pour bien se positionner pour les prochaines élections présidentielles et législatives. La tendance populaire est certes sa faveur et il faut maximiser cette capitale sympathie acquise.
Le Premier Ministre a parfaitement raison de former un gouvernement apolitique pour plusieurs raisons ;
1- Avoir une équipe de CONFIANCE propice au bon fonctionnement d’une organisation.
2- Eviter la fuite d’INFORMATIONS sensibles par des ministres loyaux aux partis politiques.
3- Eviter des partis pris qui favorisent certains partis politiques et pas d’autres.
4- Eviter les coups bas connus dans la guerre de positionnement dans l’administration.
5- Mettre tous les partis politiques au même pied d’egalite dans la prochaine conquête du pouvoir.
Pour ce faire le Premier Ministre peut faire un remaniement ministériel plus consensuel tout en conservant exclusivement la Société Civile dans l’attelage gouvernementale.
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