Crise malienne: la CEDEAO et l’Onu accordent leurs violons

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Le président ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a échangé mardi à Abidjan avec le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinnit, sur la crise malienne avant la tenue le 18 septembre à New York de la 67ème assemblée générale de l’Onu.

“Nous avons discuté de comment renforcer le travail ensemble, CEDEAO, Union africaine (UA) et Onu avec les partenaires pour aider le Mali”, a déclaré à la presse Saïd Djinnit au sortir de l’ audience.

Il a ajouté avoir évoqué avec le président de la CEDEAO la situation au Mali à la lumière des développements récents avec notamment la formation du gouvernement d’union nationale et surtout l’appel à l’aide du président intérimaire Dioncounda Traoré à la CEDEAO.

Le président malien Dioncounda Traoré a envoyé le 5 septembre au président ivoirien Alassane Ouattara une requête demandant à la CEDEAO d’apporter un soutien militaire au Mali pour recouvrer l’ intégrité de son territoire.

Le président intérimaire du Mali demande une aide pour réorganiser les forces armées et de sécurité, l’envoi d’un détachement de fonctionnaires de police et d’équipements pour renforcer les capacités anti-terroristes de l’armée malienne.

Il demande aussi un soutien pour acheminer de l’aide humanitaire et pour aider à neutraliser les mines qui ont pu être posées dans le Nord.Le président malien indique sans ambages dans sa lettre que “le déploiement d’une force militaire et de police est sans objet pour sécuriser les institutions de la transition à Bamako”.

La CEDEAO, elle, avait prévu une force en attente de 3.300 soldats qui devraient débarquer à Bamako pour sécuriser les institutions de transition dans la capitale, renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité maliennes, soutenir les troupes maliennes dans la reconquête du Nord et apporter une aide humanitaire aux populations déplacées ou réfugiées.

Elle attendait la demande officielle des autorités maliennes avant de saisir le Conseil de sécurité de l’Onu pour un mandat et un appui logistique en vue de son intervention militaire.

Des divergences sont perceptibles sur le principe, la forme et les contours de l’intervention de la CEDEAO et les Nations unies se sont jusqu’à maintenant montrées peu enclines à soutenir l’ organisation sous régionale jugeant ses plans d’intervention peu satisfaisants et trop coûteux.

“Nous pensons pouvoir arriver à cette réunion (assemblée générale) avec une position bien claire de la CEDEAO, de l’UA avec le soutien de l’Onu”, a espéré Saïd Djinnit.

Une réunion de la CEDEAO est annoncée lundi pour examiner la demande d’aide du président malien, définir la stratégie adaptée pour répondre à l’appel malien et finaliser le plan d’intervention de la force en attente de la CEDEAO.

 

Publié le 2012-09-12 09:12:03 | French. News. Cn

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6 COMMENTAIRES

  1. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
    Vous voyez même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir .
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit cà pour échapper à la justice internationale , heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

    • il faut pas donner les armes bloquer sinom il vont les utiliser sur la population il faut que la cedeao reagise vigoureusment contre le camp de kati et metre fin a ce probleme
      au lieu daletr tuer des paisible citoyen il faut aller au nord

      • le Mali est victime d’une conspiration sous regionale.
        la cedeao doit debloquer les armes du Mali. Si cette organisation fantoche ne peut pas nous aider qu’elle remette au MALI ce qui lui revient de droit.
        sachez qu’on peut pas se faire soigner par un medecin qui lui meme malade.vive le MALI,vive l’armé MALIENNE et que la cedeao crève avec dirigeants qui ont les mains entachées de sang

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