(Agence Ecofin) – La déclaration du tout nouveau président sénégalais intervient dans un contexte critique pour l’organisation régionale, confrontée à des défis inédits, caractérisés par des tensions politiques, des crises sécuritaires et l’intention de trois de ses États membres de s’en détacher.
Le nouveau chef de l’Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (photo), a marqué le début de son mandat par un appel à la réforme au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dans sa déclaration officielle face à la presse.
Le vainqueur de l’élection présidentielle a souligné l’importance de consolider les acquis du processus d’intégration de la CEDEAO, tout en plaidant pour une réévaluation critique des faiblesses. « Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans le processus de construction de l’intégration de la CEDEAO, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques ».
Sa prise de position arrive à un moment crucial où l’organisation régionale fait face à des défis sans précédent, marqués par des tensions politiques, des crises sécuritaires et la volonté affichée par trois de ses membres de lui tourner le dos.
En lançant cet appel à la réforme de la CEDEAO, Diomaye Faye s’inscrit dans une démarche de leadership régional, une tradition sénégalaise renforcée sous l’ère Macky Sall. Pour rappel, le Sénégal, en accord avec les orientations de la CEDEAO, avait affirmé sa volonté de participer à une éventuelle intervention militaire au Niger, à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023. La ministre sénégalaise des Affaires étrangères d’alors, Aïssata Tall Sall, avait fait savoir que cette décision répondait aux engagements internationaux du Sénégal envers la CEDEAO.
Parallèlement, s’adressant à la communauté internationale, Diomaye Faye a assuré que son pays restera un « pays ami, un allié sûr et fiable » pour tous les partenaires « respectueux ».
En attendant les résultats définitifs, le triomphe de Diomaye Faye dès le premier tour de l’élection présidentielle, salué par Amadou Ba, candidat du pouvoir, ainsi que le président sortant Macky Sall, ouvre un nouveau chapitre pour le Sénégal. Le vainqueur de l’élection présidentielle s’est « engagé à gouverner avec humilité, dans la transparence » et à œuvrer pour « la réconciliation nationale […], la refondation des institutions ».
Source: https://www.agenceecofin.com/
President Faye of Senegal is saying what is correct but with ECOWAS those deeds will not be fulfilled. ECOWAS have been built on secretly acknowledged condition of corruption pact plus its primary goal is to maintain corruption pact. That have become common knowledge to West Africans. Under worldwide inflation that will continue to exist under Biden second presidential term corrupt ways of ECOWAS will continue but will create hundreds of millions more peasants unless ECOWAS at God speed is replaced. In short Senegal efforts will get too little results far too late to be of meaningful value. Smart leaders of ECOWAS nations will seek to become members of AES where cloud of unbridled corruption do not exist plus focus is to affordably upgrade security to world class competent plus living conditions to world class modern for all law abiding citizens willing to duly educate plus work.
Henry Author Price Jr. aka Kankan
“Le vainqueur de l’élection présidentielle a souligné l’importance de consolider les acquis du processus d’intégration de la CEDEAO, tout en plaidant pour une réévaluation critique des faiblesses. « Je lance un appel à nos frères et sœurs africains pour qu’ensemble nous consolidions les acquis obtenus dans le processus de construction de l’intégration de la CEDEAO, tout en corrigeant les faiblesses et en changeant certaines méthodes, stratégies et priorités politiques ».”
C’est le problème du Sénégal si le nouveau président élu ne veut pas “supprimer” mais seulement “réformer” la CEDEAO.
La CEDEAO sera, jusqu’à sa mort, une organisation inféodée à la France, aux USA et à l’Occident en général au lieu d’être une organisation africaine intérieurement d’intégration et extérieurement de protection collective contre les États étrangers extra-africains.
Ça sera une très grave erreur politique et économique en particulier pour les autorités publiques de transition du Mali de se laisser berner par ces paroles mielleuses du nouveau président du Sénégal dont le pays et les concitoyens ont un vieux fond très françafricain.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso doivent rester définitivement en dehors de la CEDEAO pour tracer leur voie et non dans la CEDEAO dite réformée.
Mdrrr, tu es deçu hein !!! avoue le !!!! vous pensez que le Sénégal allait basculer dans l’alliance des putschistes qu’est l’AES ? …. ta déception sera encore pour longtemps
Et puis de quoi vous vous mêlez ? N’est-ce pas vous avez claqué la porte de la CEDEAO ? alors parlez de votre AES qui tarde à démarrer et laisser les pays de la CEDEAO en paix.
Les sénégalais sont lucides et n’ont nullement besoin de ton avis, ni de l’aide de la Russie pour prendre en main leur destin : il y a eu crise politiques, ils l’ont géré de la plus belle des manières sans l’intervention de l’armée ou de colonels ou capitaine illuminés promettant à tout vas tout et rien en même temps.
Une armée républicaine, un peuple mature et démocratique c’est ça la différence.
Continuez avec votre AES et bon vent avec vos militaires !!!!