Une fois n’est jamais coutume, il est désormais établi que les recommandations et autres exigences de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) apparaissent aux yeux de bon nombre de ses pays membres comme du menu fretin, ni plus ni moins. Cette nouvelle donne s’est constatée pendant les 20 dernières années émaillées de crises sociopolitiques, guerres civiles et des coups d’Etats dans la sous-région ouest africaine.
En effet, à l’instar d’autres organisations africaines, la CEDEAO, autrement surnommée syndicats des chefs d’Etats ouest africains, s’est fait une réputation qui fait tache d’huile en étant en parfait déphasage avec son ultime objectif qui est de promouvoir la coopération et l’intégration dans la perspective d’une union économique de l’Afrique de l’Ouest et aux fins d’élever le niveau de vie de ses peuples, de maintenir et d’accroitre la stabilité économique des Etats membres. C’est ainsi qu’à défaut de crédibilité, la CEDEAO est devenue depuis une vingtaine d’années la grande caisse de résonance souvent laissée pour compte dans la gestion des crises sous régionales dont elle devait assumer ses responsabilités régaliennes entre autres : la guerre civile ivoirienne conduisant aux accords de Linas-Marcoussis en janvier 2003, la rébellion touareg au Mali qui s’est soldée par un accord léonin en Alger sous l’arbitrage de la France.
Par ailleurs, non content de se soustraire à son rôle, la CEDEAO affiche un laxisme ubuesque face à la mauvaise gouvernance et autres desseins dictatoriaux de certains chefs d’Etats qui snobent leurs peuples en violant les textes en vigueur dans leurs pays pour s’adjuger un troisième mandat présidentiel. Des faits probants et patents qui aboutissent inéluctablement à des coups de force militaire injustement sanctionnés par la CEDEAO.
D’autre part, les récents coups d’Etats respectivement au Mali et en Guinée Conakry donnent du fil à retordre à une CEDEAO qui, dans sa posture à géométries variables, a scandaleusement acquiescé la prise de pouvoir anticonstitutionnelle au Tchad suite au décès du maréchal Idriss Deby Itno. Toutes choses qui démontrent à suffisance que la CEDEAO est une organisation sous régionale qui vilipende ses propres principes à la faveur des pressions extérieures.
En tout cas, au regard du désamour grandissant que le peuples ouest-africains nourrissent contre elle, l’organisation devrait impérativement changer de fusil d’épaule en cessant d’être d’une part la marionnette des puissances étrangères et en s’attelant à œuvrer d’autre part pour le bien-être, la symbiose et la stabilité économique de son espace géographique présentement en proie à des crises multiformes.
Ousmane Tiemoko Diakité
La CEDEAO, une vraie caisse de résonance.
Qu’a fait cette CEDEAO contre IBK et sa famille, contre les élections truquées au Mali, les 3èmes mandats de Alpha et de ADO, le pouvoir éternel des Éyadéma au Togo ?
De toutes façons les autorités maliennes n’ont pas de sous à l’extérieur.
On s’en fout. Ce sont des idiots réunis. Malgré la situation sécuritaire catastrophique, ils parlent d’élections. On va faire les élections où ? Quand ? Comment ? Et les politiciens apatrides, laquais de la France, pressés d’aller à Koulouba, veulent organiser “les élections” même sur du vide, même si cela doit aboutir à d’autres soulèvements, à un autre coup d’État. Tous ces politiciens civils, fiers d’être reçus par Ledrian et Parly, tous ces politiciens qui ont fait leur temps, qui ont passé leur temps à voler, ces fonctionnaires milliardaires retraités ou en activité. Tous pressés de repasser à la soupe. Que Dieu les maudisse tous. Aucun n’aime notre pays. Mais inch’Allah a luta continua.
La mort de la CEDEAO est pour bientôt parce que partout les jeunes se réveillent.
Mon cher journaliste : le Tchad ne fait pas partie de la cedeao.
Il est membre de la cmac.
Trop de confusion et contre-vérités dans ton torchon.
Comments are closed.