Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest Communiqué final : Des décisions énergiques

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1. La quarante et unième Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue les 28 et 29 Juin 2012 à Yamoussoukro, République de Côte d’Ivoire, sous la Présidence de S. E. M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.

2. Etaient présents à cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dument mandatés:
S. E. M. Thomas Boni YAYI, Président de la République du Bénin
S. E. M. Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso
S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire
S. E. Mme Ellen JOHNSON-SIRLEAF, Présidente de la République du Liberia
S. E. M. Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger
S. E. M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal
S. E. M. Ernest Bai KOROMA, Président de la République de Sierra Léone
S. E, M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise
S. E. M. Manuel Serifo NHAMAJO, Président par Intérim de la République de Guinée Bissau
S. E. M. Cheick Modibo DIARRA, Premier Ministre du Gouvernement de Transition de la République du Mali
S. E: M. Jorge BORGES, Ministre des Affaires Etrangères de la République du Cap Vert
S. E. M. Ousman SONKO, Ministre de l’Intérieur et des Affaires des Organisations Non
Gouvernementales de la République de Gambie
S. E. M. Chris KPODO, Ministre Délégué aux Affaires Etrangères de la République du Ghana
S. E. M. Edouard NIANKOYE LAMAH, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger, de la République de Guinée
S. E. M. Nurudeen MOHAMMAD, Ministre Délégué aux Affaires Etrangères de laRépublique Fédérale du Nigeria

3. Le Président de la Commission de l’Union Africaine, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Représentant du Président de la Commission de l’UEMOA ont également pris part à cette Session en qualité d’observateurs.

4. La Conférence a reçu le serment de S. E. M. Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO, en a pris acte puis l’a renvoyé à l’exercice de ses fonctions.

5. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris acte du rapport intérimaire 2012 du Président de la Commission sur l’état d’avancement de la mise en oeuvre de l’agenda de l’intégration régionale ainsi que du rapport de la 11 e session extraordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO et de la 68ême session ordinaire du Conseil des Ministres présentés par le Président du Conseil. La Conférence a également pris note des memoranda du Président de la Commission sur l’état actuel de la situation politique et sécuritaire au Mali et en Guinée Bissau suivi du compte rendu de S. E. M. Blaise Compaoré, Président du Faso, Médiateur de la CEDEAO au Mali, et de celui de S. E. M. GoodluckEbele Jonathan Président de la République Fédérale du Nigeria, Président du Groupe Régional de Contact sur la Guinée Bissau.

6. Tout en entérinant les principales recommandations faites dans les différents rapports, la Conférence a réaffirmé les normes et principes qui sous-tendent le programme d’intégration de la Communauté, tels qu’énoncés dans le Traité Révisé de la CEDEAO de 1993 et dans tous les Protocoles qui en découlent, en particulier le Protocole sur la libre circulation des personnes, des biens, le droit d’établissement et de résidence, le Protocole relatif au Mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité; ainsi que les principes de la convergence constitutionnelle du Protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance.

7. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont ainsi pris les décisions spécifiques suivantes:

Sur la Situation au Mali

18. Le Sommet condamne fermement les tentatives de certaines forces sociopolitiques marginales au Mali visant à entraver le bon déroulement de la transition politique en cours en particulier, l’attaque violente perpétrée, le 21 mai 2012, contre la personne du Président parintérim, la campagne visant à freiner le déploiement des troupes de la CEDEAO et à imposer des leaders, ainsi que l’incitation à la désobéissance et à la violence par certaines factions de l’armée, de la classe politique et des médias partisans. Il exhorte les autorités de la transition à conclure rapidement l’enquête sur l’attaque perpétrée contre le Président par intérim et à transmettre les résultats à la CEDEAO en vue de faciliter la prise de mesures appropriées.

19. La Conférence instruit la Commission de faciliter le retour rapide au Mali du Président par intérim afin qu’il reprenne ses fonctions.

20. La Conférence exprime sa non-reconnaissance du CNRDRE ainsi que le statut d’ancien Chef d’Etat conféré au Capitaine Amadou Sanogo. La Conférence exige le retour des Militaires dans les casernes pour se consacrer à leur mission régalienne de défense de l’intégrité territoriale du pays.

21. La Conférence décide de déclencher automatiquement l’imposition de sanctions ciblées et générales déjà définies, à l’encontre de toute personne ou groupe qui ferait obstacle à la mise en ?uvre des décisions de la CEDEAO. A cette fin, la Conférence charge la Commission de poursuivre l’établissement de la liste des contrevenants en collaboration avec l’UA et l’ONU.

22. La Conférence exprime sa profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation humanitaire et des droits de l’homme résultant de l’agression armée au Mali. Elle condamne la terreur et l’insécurité aigue dans lesquels sont maintenues les populations caractérisées par des exécutions sommaires, une répression violente des manifestations, des vols à mains armées, des viols, la profanation de lieux saints et de sites culturels.

23. Le Sommet note avec une profonde inquiétude l’objectif des groupes terroristes de créer, dans le Nord Mali, un sanctuaire et un centre de coordination pour les réseaux terroristes du continent comme Aqmi, MUJAO, BokoHaram et al-Shabab, et fait observer que la persistance de cette situation précaire constituera un danger pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

24. La Conférence réaffirme toutes ses décisions initialement prises sur le Mali et charge la Commission de faciliter leur mise en ?uvre. En conséquence, tout en renouvelant sonengagement pour un règlement pacifique du conflit au nord, la Conférence réitère sadétermination à ne pas transiger sur l’intégrité territoriale du Mali et à ne pas négocier avec des organisations terroristes. En conséquence, elle réaffirme sa résolution à aider le Mali dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

25. La Conférence décide d’accélérer le déploiement de la MICEMA sous le mandat déjà approuvé et ce conformément aux dispositions de l’article 25 du Protocole relatif auMécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité.

26. A cette fin, la Conférence décide de l’envoie immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la MICEMA. Elle instruit la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre ces directives.

27. Le Sommet salue le soutien politique sans faille du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et du Conseil de Sécurité des Nations Unies aux efforts de la CEDEAO visant à résoudre cette crise en étroite collaboration avec l’Union Africaine. Le Sommet se félicite de l’attention particulière accordée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies à la requête de la CEDEAO pour une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali sous le Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies et exhorte le Conseil à accélérer le processus.

28. La Conférence réaffirme son soutien à la transition politique en cours au Mali et exprime sa détermination pour la consolidation du Gouvernement de transition avec l’appui de toutes les parties prenantes en vue d’assurer une transition dans de bonnes conditions.
Elle en appelle à l’élargissement de la base du Gouvernement en vue de garantir son inclusivité.

29. La Conférence exprime sa ferme détermination à assister le Mali pour “organisation d’une élection présidentielle juste, transparente et crédible au cours de la période de transition de douze mois. Elle exhorte tous les membres des organes de transition au strict respect des modalités de mise en œuvre des actions urgentes convenues dans le cadre de la transition. A cet égard, la Conférence demande l’adoption urgente de la feuille de route conduisant aux élections avec des actions concrètes et un calendrier précis de leur exécution.

30. Afin de faciliter la mise en ?uvre de ces objectifs, la Conférence mandate le Médiateur, avec le soutien du Groupe de Contact à mettre urgemment en place un cadre de consultation avec la participation de toutes les parties prenantes notamment les forces vives et la société civile.
31. Le Sommet charge la Commission de renforcer le rôle de coordination de la CEDEAO dans la mobilisation de l’appui international pour la résolution de la double crise au Mali, en étroite collaboration avec l’UA, les NU, les pays limitrophes du Mali et les autres partenaires.

32. Le Sommet exprime sa profonde reconnaissance au Médiateur dans cette crise, SEM Blaise Compaoré Président du Faso et au Médiateur Associé, SEM GoodluckEbéléJonathan Président de la République Fédérale du Nigeria, pour les inlassables efforts qu’ils ont déployés au Mali et les encourage à poursuivre la médiation. La Conférence exprimeégalement sa gratitude à SEM Boni Yayi Président de la République du Bénin, Président en exercice de l’Union Africaine pour son rôle dans la mobilisation de l’Union Africaine et la communauté internationale autour des initiatives de la CEDEAO au Mali.

Sur la Situation en Guinée Bissau

33. La Conférence reconnaît les organes de la transition mise en place en Guinée Bissau grâce au soutien de la CEDEAO. Elle demande à la Communauté Internationale de reconnaître et de soutenir le Gouvernement de transition.

34. Le Sommet décide de suspendre les sanctions globales imposées à la Guinée Bissau, et de maintenir le pays sous surveillance pour un retour définitif de la normalité constitutionnelle.

35. La Conférence exhorte tous les acteurs de la scène politique et la société civile à ?uvrer ensemble pour rendre le gouvernement véritablement inclusif afin d’assurer une transition consensuelle. A cet égard, la Conférence encourage le Président par intérim et le Premier Ministre à intensifier leurs efforts en vue de la pleine participation de toutes les parties prenantes dans les tâches de la mise en ?uvre de réformes urgentes et de l’organisation d’une élection présidentielle au cours de la période de la transition.

36. La Conférence se félicite du déploiement de la Force en Attente de la CEDEAO et exprime sa gratitude à tous les Etats Membres contributeurs de troupes. La Conférence adresse ses félicitations à l’Angola pour le retrait réussi de sa mission d’assistance technique et militaire.

37. La Conférence exhorte les Etats Membres de la CEDEAO, l’UEMOA et la Communauté Internationale à apporter leur soutien financier au Gouvernement de transition pour faire face à ses obligations.

38. Le Sommet instruit la Commission de prendre toutes les dispositions nécessaires pour créer un environnement à même d’accélérer la mise en ?uvre des réformes urgentes de la Constitution, du code électoral, de l’économie et du secteur de la Défense et de la Sécurité.

39. Conformément à la Résolution 2048 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, leSommet salue les initiatives en cours entre la CEDEAO, la CPLP, l’UA, les NU et les autres partenaires pour parvenir à un consensus international sur la transition. Il charge, à cet égard, la Commission de déployer tous les efforts nécessaires pour intensifier ses consultations avec les partenaires.

40. Le Sommet félicite le Groupe Régional de Contact sur la Guinée Bissau pour les résultats encourageants obtenus dans les efforts visant à stabiliser le pays. Il exprime saen cours entre la CEDEAO, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEAC) et la Commission du Golfe de Guinée (CGG), de tenir un Sommet Régional conjoint en 2012. Le Sommet en attend l’adoption d’une stratégie commune conformément à la Résolution 2039 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la piraterie, le vol en mer et d’autres menaces à la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, avec l’assistance des Bureaux des Nations Unies en Afrique du Centre et de l’Ouest (UNOCA, et UNOWA). A cet effet, le Sommet encourage les Etats membres à s’engager activement dans ce processus.

42. Conscients de ses dangers pour la santé et de son influence corruptrice sur la société et la politique, les Chefs d’Etat et de Gouvernement expriment leurs vives préoccupations face aux menaces que pose le trafic de drogue pour la paix et la sécurité régionales etinternationales. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement décident de renouveler leurengagement politique pour la lutte contre le trafic de drogue et appellent à la mise en œuvre accélérée du Plan d’Action Régional de lutte contre le trafic de drogue, le crime organisé et l’abus de la drogue en Afrique de l’Ouest adopté en 2009. A cette fin, ils instruisent la Commission de réactualiser ledit Plan. Ils saluent l’appui financier apporté par l’Union Européenne à ce plan et invitent les autres partenaires à contribuer également à sa mise en œuvre.

43. La Conférence condamne fermement les agressions terroristes perpétrées par BokoHaram au Nigéria, qui ont causé la mort de centaines de personnes et qui risquent d’engendrer dans le pays un conflit à caractère religieux. La Conférence exprime sa profonde sympathie avec les victimes de ces actes criminels et exprime sa solidarité sans faille avec le Gouvernement et le peuple du Nigéria dans son combat contre le fléau de Boko Haram. La Conférence invite les Etats membres et la Communauté internationale à aider le Nigéria dans son combat contre le terrorisme. Elle charge la Commission de participer aux efforts visant à mettre fin à ces agressions terroristes.

44. La Conférence note avec préoccupation la persistance des menaces sécuritaires à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria. Elle apporte son soutien aux deux gouvernements dans leurs efforts visant à éradiquer de toutes les tentatives de déstabilisation. La Conférence renouvelle sa gratitude à l’ONUCI pour son assistance et présente ses condoléances attristées au Gouvernement et au peuple du Niger, aux familles des casques bleus de l’ONU tués ainsi qu’à celles des autres victimes des attaques.

Au titre des Questions Institutionnelles

45. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement entérinent la décision d’augmenter de neuf (9) à douze (12) le nombre des membres de la Commission. A cet égard, ils instruisent le Conseil des Ministres à faire diligence dans la finalisation des modalités de mise en ?uvre de cette décision et de répartition des autres postes statutaires des Institutions de la Communauté. Ils instruisent également le Conseil à approfondir la réflexion sur la faisabilité d’une Commission de 15 membres et dont les conclusions leur seront présentées au cours de leur prochaine session.

46. Pour renforcer l’efficacité et le dynamisme des Institutions de la Communauté, le Sommet exhorte toutes les institutions à poursuivre les réformes destinées à améliorer leur fonctionnement et leurs performances institutionnelles.

47. Le Sommet endosse la candidature de Mr LassinaZerbo, de nationalité burkinabè au poste de Secrétaire Exécutif de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires.

48. Enfin, les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont rendu un hommage mérité à S. E. M. Alassane Ouattara Président de la République de Côte d’Ivoire, Président en Exercice de la CEDEAO pour son leadership et pour ses efforts inlassables en vue d’enraciner les valeurs qui fondent et favorisent les principes intégrateurs ainsi que la promotion et la consolidation de l’état de droit, la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest.

49. La prochaine session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement se tiendra à une date qui sera fixée après consultations avec le Président en exercice de la Conférence.

Fait à Yamoussoukro, le 29 Juin 2012
La Conférence

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22 COMMENTAIRES

  1. Pour le Tribunal Spécial pour le Nord du Mali, TSN, voici une liste non exhaustive des futures condamnations:

    1. Bilal Ag Acherif,
    Secrétaire Général du Mouvement Mnla
    Proposition de peine: Pendaison

    2. Mahmoud Ag Aghali,
    Président du Bureau politique  Mnla
    Proposition de peine: Pendaison

    3. Hama Ag Sid’Ahmed
    Porte Parole, Chargé des Relations Extérieures Mnla
    Proposition de peine: Pendaison

    4. Mahamed Ag Najim,
    Chef d’Etat Major Militaire Mnla
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    5. Moussa Ag Acharatoumane,
    “Droits de L’Homme” Mnla
    Proposition de peine: Pendaison

    6. Bakaye Ag Hamed Hamed,
    Chargé de Communication, Informations et relais avec les médias Mnla
    Proposition de peine: Pendaison

    7. Nina Walet Intallou
    Chargée de l’Education et de la Formation Mnla
    Proposition de peine: réclusion criminelle à perpétuité 

    8. Mossa Ag Attaher
    Sociologue et spécialiste en sociologie de développement 
    Master en Sante publique a l’université Libre de Bruxelles 
    Proposition de peine: Pendaison

    9. Moussa AG ASSARID
    Ecrivain et consultant
    Proposition de peine: Pendaison

    10.  Khoumeidy Ag Acharatmane
    Proposition de peine: Pendaison

    11. Hama Ag Mahmoud (ancien Ministre et une longue expérience à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali
    Proposition de peine: Pendaison

    12. Colonel déserteur  Ibah Ag Mossa 
    dit Bamoussa
    Chef des Unités Spéciales à Kidal, 
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    13. Capitaine déserteur  Mohamed ag Assaghid
    Proposition de peine: Pendaison

    15. Moussa AG Acharatoumane
    Proposition de peine: Pendaison

    16.  Abdoul Karim Ag Matafa, 
    président du conseil révolutionnaire du MNLA
    Proposition de peine: Pendaison

    17. Ishaq Ag Al Housseyni
    Proposition de peine: réclusion criminelle à perpétuité 

    18. Iyad Ag Ghaly
    Islamiste radical et très dangereux
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    19. Colonel déserteur  Hassan Ag Mehdi, Haut fonctionnaire de défense, 
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    20. Colonel Déserteur  Assalat Ag Haby, Haut fonctionnaire de défense ministère de l’énergie et de l’eau
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    21. Colonel déserteur  de la légion verte: Ewanzag, 
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    22 Colonel déserteur  de la légion verte
    Sidi Lama 
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    23. Colonel déserteur  de la légion verte
    Mohamed Lamine
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    24. Colonel déserteur  Abderhamane Ag Galla,
    Consul du Mali en Algérie, 
    idéologue et organisateur du MNLA.
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    25. Tana Ag Attayoub
    “Lieutenant” de Bahanga
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    26. Ibrahim Ag Mohamed Assalagh
    Responsable politique Mnla
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    27. Eglhese Ag Oufène
    Chargé de mission démissionnaire à la présidence de la république du Mali
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    28. Kojak
    “Lieutenant” d’Ag Bahanga
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    29. Commandant Heroune Ag Saghid
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    30. Rhissa Ag Berguel
    Officier Mnla
    Proposition de peine: Injection du polonium 210

    31. Ikhlou Ag Azzezen
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    32. Lieutenant déserteur de gendarmerie Hamed Ag Hamma
    Office central de lutte contre les stupéfiants
    Proposition de peine: Pendaison

    33. Alghatek Ag Emasseye
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    34. Moussa Ag Assarid
    Proposition de peine: Pendaison

    35. Saad Lounès
    Propagandiste Kabyles.net
    Proposition de peine: réclusion criminelle à perpétuité 

    35. Mahmoud Bachir
    Fidèle “Lieutenant” d’Iyad Ag Ghali
    Chargé de formation de jeunes recrues du mouvement islamique
    Proposition de peine: Pendaison

    36. Ibrahim Inawalène 
    Fidèle “Lieutenant” d’Iyad Ag Ghali
    Chargé de formation de jeunes recrues du mouvement islamique
    Proposition de peine: Pendaison

    37. Colonel Alghaïmar Ag Alhousseyni 
    Proposition de peine: Pendaison

    38.  Ahmeyde Ag Ilkamassene
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    39. Atta AG Houd 
    Député du Cercle de Gourma Rharous  
    Proposition de peine: Pendaison

    40. Mohamed Issouf AG Ghallasse
     président du Conseil de Cercle de Gourma Rharous 
    Proposition de peine: Pendaison

    41. Colonel déserteur Malik Ag Acherif
    Proposition de peine: Pendaison

    42. Balkissa-walet Mohamed Ali, Fille de Mohamed Ali Ag Attaher
    Proposition de peine: réclusion criminelle à perpétuité 

    43. Aljimite Ag Mouchallate
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    44. Acherif Ag Intakwa
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    45. Nassouroun Walet Ouefane
    Propagandiste ToumastPress
    Proposition de peine: Pendaison

    Compléter cette liste et/ou le transmettre à la justice malienne est un acte citoyen des plus nobles en république du Mali.

     

     

     

  2. tu sait que les proble.qui posse actuellement sur le mali. les faute tupe se pour sanogo.pourquoi arret les bert rouge et surtout leurs tortures.

  3. Les choses se precisent peu a peu par la CEDEAO, seulement est grant temps pour une action concrete sinon le pire est a venir.

  4. Il faut juste laisser le MALI mourir pourquoi gaspiller des bombes pour sauver de la merde.
    Foutez le feu aux mosquées dans votre fougue de “justice”
    Démonstration que les croyances et/ou religions rendent complétement con.

    • ……Tu es la pire merde de la planette oauis. Certainement que tu es mal né et c’est pourquoi, tu tiens des propos de tel genre. Q’est ce qu tu as contre les maliens? Espèce de !!!!!!!!!!Le MALI paie ses cotisations au sein de la CEDEAO,UA et de l’ ONU et a droit être aidé comme les autres pays qui ont été aidés. Dis la rasion qui te pousse à dire ça?

    • En 1945 le Monde n’a pas laissé mourir ton pays. Même les tirailleurs Senegalais y compris les maliens ont laissé leur sang pour defendre ton pays de merde. Tu parles francais aujourd’hui grace aux alliers americains, britanniques, … et africains sinon tu parlerais la longue de ton voisin.

    • herve tu es l ennemi du mali , et tout de suite j’accepterai de serrer la main de iyad au lieu de te regarder , tu constitus une toilette pour l humanité, et tu trop apatrie, je te dit tu veras bien le grand mali, et jusqu’a la fin de la vie l’islam reste comme t’elle avec sa lumiere.QUE DIEU BENISSE LE MALI

  5. En voyant l article j ai cru que c est un commentaire de @ Kassim
    😆 😆 😆 😆 mais bref ce n était pas loin
    puisque les 2 se ressemblent
    Rien d important quoi

  6. GOUVERNANCE PARTICIPATIVE AU MALI: ASSOCIER EFFICACEMENT TOUS LES MALIENS AUX DÉCISIONS EN GARANTISSANT L’UNITÉ ET LA RÉCONCILIATION NATIONALES A TRAVERS UN CONSEIL CONSULTATIF GLOBAL INDÉPENDANT ÉTENDU AUX RÉGIONS VIA DES COMITÉS RÉGIONAUX DE COMPROMIS OUVERTS A TOUS LES MALIENS

    Bonjour,

    Cette quarante unième conférence des chefs d’États de la CEDEAO a donné un vrai pouvoir au gouvernement de la transition au Mali et à la médiation.

    Bravo à Cheick Modibo Diarra et la médiation de Blaise Compaoré pour les efforts fournis.

    Au Premier Ministre et à la médiation de s’en servir pour intégrer dans les prises de décisions, comme le souhaite la CEDEAO, toutes les parties prenantes et la société civile, donc tous les Maliens.

    Associer la population Malienne aux décisions et à la sécurité est primordiale. Ainsi, elle épaulera le gouvernement pour résoudre le problème du Mali, en particulier le problème sécuritaire.

    Pour ce faire, c’est une excellente idée que le gouvernement de transition ait crée le conseil élargi de concertation servant de cadre de dialogue, dont l’idée de sa création et son aspect inclusif sont appuyés par la CEDEAO.

    Mais, malgré le fait que ce conseil consultatif intègre la société civile, les dignitaires religions, les opérateurs économiques, les militaires et les acteurs politiques, N’EST-IL PAS JUDICIEUX DE CRÉER UN TEL CONSEIL DANS CHAQUE RÉGION DU MALI, à travers un comité régional de compromis, avec un conseil consultatif global indépendant centralisant les décisions issus de ces comités, ce dernier devant coopérer avec le gouvernement de la transition ?

    Sûrement, l’intérêt étant de préparer périodiquement une conférence globale de compromis à laquelle devront participer tous ces comités (régionaux de compromis) pour une consultation plus large et pour des bilans périodiques reflétant les avis de tous les Maliens.

    Cette approche est identique à l’approche globale que je propose pour organiser les conférences de compromis ouvertes à tous les Maliens pour résoudre la crise Malienne.

    Avec cette approche consensuelle, globale et participative, la consultation sera plus large et plus significative :

    (1) pour résoudre efficacement les problèmes du Mali en garantissant l’unité nationale et la réconciliation,
    (2) pour accompagner efficacement la transition.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

      • Bonjour,
        Ma proposition ne nécessite pas beaucoup de temps pour être mise en œuvre en contre partie des avantages qu’elle apporte (participation de tous les Maliens aux décisions à tous les niveaux, cohérence avec la médiation, …).

        Par l’apport de tous, Traoré, le Mali pourra se remettre à fonctionner et tendre vers le développement social durable et équitable.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
        E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  7. Le jeu d’echec va continuer jusqu’a la dissolution totale du CNDR…

    Le PM sera au milieu toujours entrain d’essayer de maquiller…déguiser…absorber…et rebaptiser ces fanfarons la…probablement par manque de choix…mais il va se rendre compte que son succès sera presqu’impossible si ces fanfarons la ne retournent pas complètement au rôle que leur a confie la constitution…auquel ils ont pertes serment…et qui est leur devoir…ETRE MILITAIRES…PAS POLITICIENS…PAS REDRESSEURS DE L’ETAT…MAIS SIMPLEMENT MILITAIRES…

    NOTRE MALHEUR EST QUE SANOGO NE PEUT PAS QUIITER … SANOGO NE PEUT PAS RESTER… CA VA CONTINUER CE JEU D’ECHEC ET DE CACHE CACHE ET AU DETRIMENT DU MALI….

    Moussa Ag

    • si la cedeao reussi au nord le CNRDRE n’aura plu de force.parce que les maliens du nord s’ocuperon de lui personelemen

      • Rien n’est possible sans passer par le gouvernement du Pays…mais ils ne veulent pas voir le CNDR dans la politique…même s’ils veulent…les Américains leur ont dit NON!

        Les Américains disent DEBARASSER LE TERRAIN POLITIQUE DE CETTE RACAILLE DE CNDR…SECURISER LES INSTITUTIONS DE LA TRSNSITIONS ET PROUVER NOUS QUE L’ARMEE JOUE SEULEMENT DES RÔLES QUI LUI SONT CONFIES PAR LA CONSTITUTION…ET ON PARLERA DU NORD ET D’AIDER LE MALI…

        On peut s’en plaindre comme on veut mais ce sera la demande pour longtemps…c’est NOUS QUI AVIONS BESOIN D’AIDE SINON LA QUESTION NE SE POSERAIT MÈME PAS…..

        Le choix des Fanfarons est Au Front ou Au Diable! S’ils veulent un autre rôle… ils n’ont qu’à laisser la tenue et se battre comme tout le monde… ce n’est pas trop demander….

        Au lieu de rentrer par la porte qui est ouverte … vous voulez rentrez par le toit … armes par les habitants de la maison.. et tout casser sur votre voie…

        SOLDATS RATES, LA PORTE A LA CARIERE POLITIQUE ÉTAIT OUVERTE…Bandes de Lascars Opportunistes….

        Ex-Chef d’Etat Avant d’Etre Chef d’Etat…TU AS CRU A CE JAMAIS-VU RIDICULE? MEME LA FAMEUSE AMNISTIE N’EST PAS GUARANTIE…TU NE CONNAIT PAS LA CDEAO ENCORE…VRAI SYNDICAT DE PRESIDENT ET TU T’EN AI PRIS A UN DES LEURS SANS RAISON VALID…SOLDAT RATE….

        Moussa Ag

  8. mem s’il yaura une intervention sa sera au nord.ya rien a combatr a bamako a mon sens.si c’est pour sanogo je ne pense pas qu’il pese grand choze.ce qu’il a fai est comdamnable mai on a pa besoin d soldats etranger a bamako.

  9. Heureusement que la mission technique “est un groupement de commandos” qui viendront tranquillement libérer le Nord de Bamako. Le réveil risque d’être brutal dans les jours à venir.

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