Communiqué final de la 47e session de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO 19 mai 2015 à Accra, République du Ghana

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Sommet de la CEDEAO à Accra : Un surcroit de vigueur dans le processus d’intégration sous-régionaleSur le Mali

La Conférence salue les efforts de la Médiation internationale élargie, dirigée par l’Algérie et dont les efforts ont abouti à la signature, le 15 mai 2015 à Bamako, de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

La Conférence exprime son soutien total à l’Accord ainsi conclu et qui augure de bonnes perspectives pour la paix, la réconciliation et le développement du pays. La Conférence félicite S.E.M Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali et son Gouvernement ainsi que les Mouvements de la Plateforme et les composantes de la Coordination de l’Azawad (CMA) ayant signé l’Accord, pour leur attachement à ces valeurs et au bien-être des populations maliennes.

Le Sommet exhorte les autres composantes de la CMA, à la suite du paraphe intervenu à Alger le 14 mai, à faire résolument le choix de la paix et de la réconciliation, en procédant sans délai, à la signature de l’Accord.

La Conférence en appelle à la mise en œuvre effective et intégrale de l’Accord. Elle envisage de recourir, par des canaux appropriés, à l’application de sanctions ciblées contre tous ceux qui entreverraient cette mise en œuvre ou qui tenteraient de bloquer le processus de paix.

La Conférence déclare que seules les forces de défense et de sécurité du Mali disposent du droit et de la légitimité d’occuper toute localité du territoire dans le cadre de leurs missions régaliennes de protection des frontières, des personnes et de leurs biens et que toute occupation par des forces irrégulières est illégale et exige qu’elle prenne fin.

La Conférence lance un appel à la communauté internationaleafin qu’elle renforce son appui au Gouvernement et au peuple maliens dans ce processus de mise en œuvre. Elle l’invite également à soutenir les efforts de prise en charge des réfugiés, des personnes déplacées et accompagner la réinsertion des populations dans leurs localités d’origine.

Afin d’honorer toutes les obligations financières à l’endroit de la MISMA, la Conférence invite les Etats membres à verser des contributions financières à la Mission. Par ailleurs, la Conférence charge le Président de la Commission d’entreprendre une démarche auprès des Nations Unies et de l’Union africaine, afin qu’elles mettent à la disposition de la CEDEAO, les ressources financières du Fonds d’affectation spéciale de la MISMA pour régler les paiements en suspens en faveur des Etats membres contributeurs de troupes.

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1 commentaire

  1. Et la limitation du mandat presidentiel dans l’espace CEDEAO @ 2 ❓ ❓ ❓ . RIEN de cela de la part de Nos chefs d’etat vampires – mafieux 🙄 🙄 😈 .
    Pour le communiqué final sur le Maliba est une initiative mais il faudra l’appliquer et prendre toutes les mesures le concernant. Surtout prendre des mesures strictes et dures face a ceux que vous appelez des groupes irreguliers. Je dirai plutot des groupes terroristes – jihadistes Ouiiiii.

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