Absente ces derniers mois du complexe dossier malien, la Cédéao, via le médiateur Blaise Compaoré, cherche à retrouver sa place pour chapoter les futures négociations entre les autorités et les groupes armés. C’est l’objectif du président burkinabè qui a multiplié lundi 30 juin les entretiens avec son homologue Ibrahim Boubacar Keita.
« Il est temps de négocier, il est temps pour IBK de se mettre concrètement au travail », martèle une source à la présidence du Burkina Faso.
Avec cette viste du médiateur, la Cédéao cherche visiblement à reprendre la main sur les pourparlers, notamment sur l’Algérie très présente ces derniers temps. « Nous ne connaissons pas précisément la feuille de route prévus par les Maliens », s’inquiète un conseiller de Blaise Compaoré qui ajoute : « Les combats à Kidal ont changé la donne. Pour nous, il n’y a désormais qu’un texte à respecter, c’est l’accord signé à Ouagadougou. »
Le médiateur cherche à travailler sur l’application de l’article 21, article qui cadre les pourparlers : organisation administrative des régions du nord, réorganisation des forces de défense, désarmement des groupes armés, retour des réfugiés et promotion des droits de l’homme. Un cadre de la Cédéao indiquait : « Il ne faut pas froisser le président IBK mais néanmoins être ferme car le Mali a signé un accord, et s’il n’est pas respecté alors toutes les parties pourraient revoir leur positions. »
par RFI
merci Blaise, que IBK travaille ou lieu de s’allier à Tomi, nommer son beau frère au PMU, echeter des biens de luxe, renover la palais présidentiel etc…
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