Dans son engagement de faire passer la Communauté d’une « CEDEAO des Etats » à une « CEDEAO des Peuples », la Commission de la CEDEAO, en vue de rendre opérationnelle la Vision 2020 des Chefs d’Etats et de Gouvernement, a décidé de la formulation d’un Programme Communautaire de développement (PCD). Mamadou Namory Traoré, ministre de l’économie et des actions humanitaires, a présidé, le 5 août 2013, à l’hôtel Salam, la réunion technique sur le dispositif d’analyse d’impact, de suivi-évaluation et de financement du PCD.
La Commission de la CEDEAO est désormais convaincue qu’il faut passer de la CEDEAO des Etats à celle des peuples. Et, elle a décidé de prendre le taureau par les cornes. Elle veut doter la sous région d’un Programme communautaire de développement (PCD). Le 5 août 2013, notre compatriote Ibrahim Bocar Bah, Commissaire en charge des politiques Macroéconomiques de la CEDEAO, accompagné d’une forte délégation d’experts de l’institution sous régionale, a participé à la réunion technique sur le dispositif d’analyse d’impact, de suivi-évaluation et de financement du PCD. Il a rappelé que la formulation du PCD s’inscrit dans le cadre des initiatives prévues, en vue de rendre opérationnelle la Vison 2020 des Chefs d’Etats et de Gouvernements de la CEDEAO. Selon lui, cette vision a pour ambition principale de faire passer la Communauté d’une « CEDEAO des Etats » à une « CEDEAO des Peuples ». Selon lui, depuis le démarrage du processus de formulation qui a atteint sa vitesse de croisière en 2010, des résultats probants on été enregistrés. Ce sont : la finalisation de l’inventaire et de l’analyse des stratégies programmes et projets de développement pour l’ensemble des Etats membres, près de 36 organisations intergouvernementales ainsi pour les principaux réseaux régionaux de la société civile, du secteur privé et du secteur de la recherche. « Il convient de noter également les succès enregistrés dans la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités en outils d’aide à la décision avec le modèle T21 aussi bien a l’échelle des pays qu’au plan régional », a-t-il indiqué. Avant de déclarer que le Mali fait partie des 7 pays pilotes dont les modèles nationaux T21 sont disponibles depuis 2011. Selon Ibrahim Bocar Bah, le processus de formulation a également permis de bâtir un réseau de partenariat dynamique et fécond entre les acteurs majeurs de l’intégration régionale, en l’occurrence les Etats membres, les OIG, les acteurs non étatiques et les partenaires au développement. « Dans chaque Etat-membre, nous avons mis en place des Comités nationaux PCD avec lesquels nous travaillons très étroitement », a-t-il déclaré. Pour sa part, le ministre Mamadou Namory Traoré, a indiqué qu’il s’agit d’un document majeur, qui au-delà de la boussole ou du levier qu’il constitue pour le développement de la région est aussi la référence pour assurer la cohérence des grandes stratégies en cours dans la région, qu’il s’agisse de la politique agricole comme (ECOWAP), du programme de développement adossé aux APE (PAPED) ou même du programme économique régional (PER) de l’UEMOA. Il a indiqué que la présente réunion vise à développer un dispositif de suivi évaluation et d’analyses d’impacts du PCD. Selon lui, la rencontre offre également l’opportunité d’engager la réflexion sur le financement du PCD avec une focalisation particulière sur les financements dits innovant, qui sont de plus en plus appelés à suppléer les fonds encore insuffisants issus des canaux classiques de mobilisation des ressources.
Assane Koné
Ceux qui parlent de creation d’emplois pour la jeunesse par des voies
improductives,doivent apprendre une fois pour toute que c’est l’industrie qui offre des emplois suffisants et bien remuneres aux populations dans les economies emergentes et non l’agriculture.En fait,l’accroissement de la productivite de l’agriculture permet de degager de la main d’oeuvre en surplus de l’agriculture et de les orienter vers les secteurs industriel et de services industriels.
A son tour la maturation du processus de developpement industriel permet au Secteur de services modernes d’absorber le surplus de l’emploi industriel.Il est temps pour l’Afrique de corriger les erreurs passees,d’ecouter les cadres locaux au lieu de suivre les chemins tordus.Le Continent sera dans quelques dizaines d’annees le Continent le plus peuple.Pour eviter les hecatombes faites de nos progenitures,cessons de faire le piffre et suivons l’exemple de nos Conseillers dans leurs economies propres.Arretons d’etre cobaayes.
La CEDEAO tourne en rond en Afrique de l’Ouest.Les Communautes Economiques Regionales ont ete creees en tenant compte de la dimension du marche regional pour etablir les industries de base et leurs filieres qui ne pouvaient etre concues et mises en oeuvre dans le cadre de nos petits marches nationaux pris individuellement.Cette demarche ouvrait la voie a la creation des acieries,des raffineries d’aluminium,des usines chimiques et petrochimiques ainsi que leurs filieres clefs essentielles au developpement de nos economies nationales.Ainsi nos economies pourraient-elles produire des locomotives,des bateaux de peche et de cabotage,des rails,se lancer dans l’assemblage des camions et des tracteurs en produisant des elements et des pieces de rechange.C’est l’approche de la SADC et de la CEEAC pilotee par l’Afrique du Sud.Chez nous,malgre l’exemple de l’Inde de la Chine, du Bresil de l’Indonesie,nous aurons PAPED qui ne mene a rien.Un programme valable existe a la CEDEAO depuis 1993.
Comments are closed.