CEDEAO. Ouverture du sommet de la ‘’dernière chance’’ à Abuja, ce samedi

23 Fév 2024 - 08:49
23 Fév 2024 - 08:49
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CEDEAO. Ouverture du sommet de la ‘’dernière chance’’ à Abuja, ce samedi
Abuja, la capitale fédérale du Nigéria accueille, ce samedi 24 février, un sommet extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Une rencontre décisive pour l’avenir de l’organisation sous régionale, dans un contexte marqué par l’annonce du retrait de trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel.  Levée des sanctions « illégales »; libération de Bazoum; retrait de l’AES ; l’avenir du FCFA; renforcement de l’intégration avec un Conseil des « légitimités et des notabilités » .... Les sujets ne manquent pas au menu de ce sommet extraordinaire. Des sujets occasionnés par l’annonce du retrait « sans délai » des trois pays membres de l’AES de la CEDEAO. A Abuja, le hui-clos entre les Chefs d’Etat et de gouvernement promet d’être chaud... très chaud. De la « tentative fantôme » selon Tinubu au sommet extraordinaire, en trois mois l’AES a réussi à secouer le cocotier et bouleverser les agendas présidentiels. C’est peu de le dire, car avec le retrait de l’AES, la CEDEAO perd plus de la moitié de son territoire, soit 2,77 millions km2 sur 5,1 millions km2. Pis, la CEDEAO perd l’ensemble de son marché intérieur. Les trois pays de l’AES étant les seuls pays continentaux de l’espace donc les seuls à faire gonfler les recettes portuaires des 11 autres pays côtiers. « Ça va trop loin... » | Talon  Dans le bras de fer qui oppose la CEDEAO aux Etats du Sahel, trois chefs d’Etats dont deux en fonction ont officiellement pris position en faveur de l’AES. Chez Alassane Ouattara, vendredi dernier, le président togolais Faure Gnassingbé s’est ouvertement prononcé contre les sanctions dans l’espace sous régionale. « Nous devons examiner la stratégie de gestion des crises au sein de la CEDEAO », avait-il indiqué à sa sortie d’audience avec le président ivoirien.   Quelques jours plus tôt, le président béninois Patrice Talon s’était lui aussi prononcé sur le retrait de l’AES de la CEDEAO. Devant les médias reçus au palais présidentiel, Talon n’a pas mâché ses mots : « Si j’ai aujourd’hui, l’occasion de parler aux Chefs d’Etat de la CEDEAO, je dirai que ça va trop loin tout ça ». Selon le président Talon, la CEDEAO des peuples doit être préservée à tout prix, car ce volet prime selon lui, sur la CEDEAO politique et celle des élections. La dernière sortie en faveur de l’AES n’est pas négligeable. Il s’agit de celle de l’ancien Président du Nigeria Yakubu Gowon, seul père fondateur de la CEDEAO encore en vie. Dans une lettre ouverte adressée, ce mercredi, au président de la Commission de la CEDEAO, Yakubu Gowon a appelé à « lever les sanctions » contre le Mali, la Guinée, le Niger et le Burkina Faso.  Rappelant le lien entre les peuples de la CEDEAO, Yakubu Gowon a également demandé à l’AES de reconsidérer sa décision de retrait de l’organisation. Mamadou TOGOLA/maliweb.net

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