CEDEAO : Le sommet d’Abuja encourage le processus de transition au Mali

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La 62è session ordinaire de l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui s’est tenue hier à Abuja (Nigeria), a abordé, entre autres sujets, les questions politico-sécuritaires, économiques et financières.

Les dirigeants ouest-africains ont particulièrement examiné les rapports sur l’état de la Communauté, les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Ce sommet est intervenu six jours après la visite du médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Goodluck Jonathan, à Bamako.

Une visite marquée par une rencontre avec le gouvernement au cours de laquelle le Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga, a présenté le rapport du comité technique de suivi du chronogramme des réformes politiques et électorales.

Dans ce rapport qui fait le point de la situation à la date du 28 novembre 2022, il ressort que les activités prévues dans le chronogramme sont au nombre de 57. Et à la date du 28 novembre 2022, 13 activités sur 20 ont été totalement exécutées, notamment l’adoption et la promulgation de la loi électorale, l’installation des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), l’adoption en Conseil des ministres des projets de textes relatifs à la réorganisation administrative et territoriale, la création de la commission de suivi du chronogramme des réformes politiques et électorales. Y compris l’examen et l’adoption du projet de loi référendaire par le conseil des ministres le mercredi 2 novembre 2022, la remise de l’avant-projet de Constitution au chef de l’État.

Après avoir été reçu en audience par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le médiateur de la Cedeao s’est dit satisfait des avancées enregistrées dans le cadre du chronogramme de la Transition. «Nous allons terminer dans quelques jours l’année 2022 et 2023 est une année charnière pour la Transition du Mali.

Nous venons d’échanger avec les autorités maliennes, notamment le président de la Transition afin de recueillir leurs sentiments avant la tenue du sommet de la Cedeao, le 4 décembre à Abuja. Je pense qu’il y a des progrès qui sont enregistrés. Évidemment, il reste encore des domaines dans lesquels il faut travailler davantage. Mais, nous sommes rassurés par ce que nous avons eu comme réponse de la part du gouvernement et du président de la Transition», a déclaré Goodluck Jonathan à la fin de l’audience avec le chef de l’État.

Le rapport que l’ancien président nigérian a produit à l’issue de sa visite du 29 novembre 2022 à Bamako, a été ainsi présenté au sommet d’hier à Abuja. Selon nos informations, à l’issue de cette réunion, les dirigeants ouest-africains ont encouragé le processus de Transition au Mali. Ils ont aussi demandé la libération des 46 militaires ivoiriens détenus dans notre pays mais que nos autorités considèrent comme des «mercenaires», c’est pourquoi leur dossier a été confié à la justice. Les chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao ont également adopté un projet de création d’une force antiterroriste et anti coup d’État dans leur espace communautaire.

Nous y reviendrons dans notre prochaine parution.

La Rédaction

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7 COMMENTAIRES

  1. Nous n’avons pas besoin d’encouragement de la maudite CEDEAO instrumentalisée par la maudite France, et ses sous-prefets a Abidjan, Dakar, Niamey, Bissau et Accra: Ouattara, Sall, Bazoum, Embello et Nana. Nous savons faire ce qui est bien pour nos peuples!

  2. Ce n’est pas une force anti-terroriste, c’est une force pour maintenir au pouvoir les corrompus et faiseurs de 3 mandats ou plus soit les présidents qui font l’affaire de l’Occident. La grande Bretagne et la France, ces deux pays commandent la CEDEAO, une organisation anti-africaine, raison pour lesquelles, elle ne lutte pas contre la corruption et la mauvaise gouvernance qui sont pourtant les causes des coups d’État.

  3. Quel idiot ce Kanguimachin. Les réseaux sociaux ont cela de désespérant. C’est qu’ils offrent une tribune à des gens à qui on aurait jamais donné la parole sous l’arbre à palabres.

  4. Nous n’avons pas besoin d’encouragement de la maudite CEDEAO, car nous savons faire ce qui est bien pour nos peuples!

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