CEDEAO et pays en crise : Un consensus est-il possible pour le chronogramme électoral ?

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L’organisation sous-régionale, la CEDEAO a tenu son sommet ce week-end pour se pencher sur la situation des pays en crise. Il s’agit bien sûr du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali et du  Niger. Ces Etats  sont en désaccord avec l’organisation sous-régionale, suite au renversement des Chefs d’Etat  « élus démocratiquement ». La CEDEAO n’avait pas hésité de mettre en œuvre des textes sanctionnant ces différents pays. L’embargo  économique et financier  a été  l’une des sanctions les plus sévères sanctions qu’il leur a infligées.

Toutefois, les négociations et autres contacts demeurent maintenus entre la CEDEAO et les pays concernés. Une  meilleure  évolution des différents chronogrammes,  pourrait aider à ce qu’un  consensus soit trouvé entre les parties. Le cas Mali se précise positivement dans la mesure où  l’une de ses principales priorités a été atteinte. En effet, la question du retour de l’État au nord était au centre des préoccupations majeures des autorités de la Transition. Retrouver l’entièreté du territoire national pour y imposer l’autorité de l’État, était devenu la condition sine qua none pour que les élections se tiennent. C’est désormais  chose faite avec la libération de la région de Kidal. Ce  qui a débouché sur la nomination d’un nouveau gouverneur.

L’équation était que, les élections pouvaient-elles se faire dans un pays où une partie du territoire n’est pas sous le contrôle de l’État ? L’horizon est désormais éclairé et la possibilité de la tenue des élections est désormais envisageable.  Les autres pays, pourraient sûrement emboîter les pas au Mali. Où un nouveau  chronogramme pourrait être proposé avec la bonne intention de retourner à l’ordre constitutionnel normal.

Si  un  consensus venait à être  trouvé entre la CEDEAO  et les pays en crise, ces derniers pourraient organiser des élections générales pour un retour à l’ordre constitutionnel. Cela pourrait énormément les aider à se pencher   sur le  vrai développement et sortir de la sphère des crises avec leurs conséquences fâcheuses.

 

Monoko Toaly, Expert en Communication et Marketing Politque

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3 COMMENTAIRES

  1. On ne pourra organiser les élections que lorsque la paix sera revenue et que tous les maliens seront devenus beaux, riches et intelligents.
    En attendant les militaires et leurs complices pourront se goinfrer de nos richesses.

    • On ne pourra organiser les Elections que lorsque le pays est totalement sécurise et les politiciens comme Omar le fou Mariko, Treta, Empe, Tieblen Konare-Drame, Hubert Coulibaly, Poulho et Konimba partiront a la retraite politique ou sont morts ou que les partis politiques comme l’ADEMA-PASJ, RPM, PARENA, SADI, UDD, CODEM, USRDA, bref tous les partis politiques qui ont participe dans les gouvernements de 1992-2021 ou ont siege a l’Assemblee Nationale sont tous bannis!

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