Carte d’identité biométrique dans l’espace Cedeao, les experts en conclave

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Le directeur de la libre circulation de la CEDEAO a animé ce 8 novembre 2016 à l’hôtel Olympe de Bamako un point de presse pour inciter les Etats membres  à souscrire à leurs engagements  de doter  leurs populations  de  cartes d’identité biométrique  dès 2017.

Maliweb.netEn marge de la réunion des experts sur la carte d’identité biométrique qui se déroule actuellement au Mali, le directeur  de la libre circulation de la CEDEAO, N’Faly Sanoh,  était face à la presse pour mettre en exergue l’importance d’une identité communautaire dans l’espace CEDAO. Adopté par les Chefs d’Etats lors du sommet de décembre 2015 à Abuja  où chaque pays s’est engagé à introduire son propre projet de carte d’identité nationale CEDEAO dès 2017,  les experts  de l’espace sont actuellement en conclave à Bamako pour partager leurs expériences. L’exemple malien  est cité à la matière par le directeur de la libre circulation de la CEDEAO du fait de sa spécificité qui couple l’assurance maladie à la carte d’identité biométrique. A ses dires,  le choix de la rencontre de Bamako est une manière pour eux d’inciter les autres membres de l’espace à accélérer leur processus de dotation de carte biométrique.  Car pour le conférencier il est essentiel que chaque Etat membre souscrive à ses engagements  avec la matérialisation de la carte biométrique. Outre cet appel lancé, M. Sanoh a mis l’accent sur les enjeux d’une identité CEDAO qui prennent en compte l’aspect sécuritaire, la facilité de la mobilité et de liberté. Se faisant, il n’a pas manqué de souligner le cas de notre pays où le contexte  sécuritaire demeure  préoccupant. Selon ses propos, la carte d’identité nationale biométrique qui servira à la réalisation de la carte CEDEAO, va non seulement garantir une meilleure sécurisation des personnes mais en plus elle facilitera l’intégration des peuples au sein de l’espace en  forgeant  une identité communautaire et booster  l’avènement d’une CEDAO des peuples, pour reprendre ses mots.

Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net  

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