La salle de conférence de l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondin Bèye de Bamako a abrité hier, jeudi 13 février, l’ouverture d’un atelier de débriefing visant à tirer des leçons du déploiement d’une équipe d’intervention d’urgence de la CEDEAO au Mali. Et ce afin d’appuyer les efforts dans la réhabilitation des services essentiels du pays et d’assurer une aide aux populations frappées par le récent conflit que le pays a connu. Cette rencontre qui a été précédée par une réunion interne va durer 3 jours.
Une équipe de 20 spécialistes d’intervention d’urgence de la CEDEAO en provenance du Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Niger, Sénégal et Togo avait été déployée au Mali depuis novembre 2013 au Mali. Cette équipe a été formée par la CEDEAO avec l’appui du bureau de la coordination des affaires humanitaire.
Mise en place suite à une décision du Conseil des ministres de l’organisation adoptée en 2008, l’équipe d’intervention d’urgence est aussi présentée comme un “réseau d’expertise mobilisable rapidement au service de pays frères durement touchés par une catastrophe naturelle ou une crise”. Notons que cette mission est la première du genre de la part de la CEDEAO qui n’exclut pas de l’expérimenter dans d’autres pays. Elle était composée de médecins, policiers, juristes, spécialistes des questions de réfugiés, sapeurs-pompiers ou encore ingénieurs, qui avaient auparavant reçu une formation intensive organisée par la commission de la CEDEAO en collaboration avec les agences du système des Nations unies. Au cours de l’atelier de Bamako, il s’agira de procéder à un débriefing des parties prenantes afin de tirer toutes les leçons d’une telle opération. D’une manière plus spécifique, cette rencontre permettra de déterminer les forces et faiblesses de l’exercice, voir dans quelle mesure les objectifs fixés à chaque expert ont été atteints. Les participants vont également examiner les questions administratives et opérationnelles relatives au contenu du document d’accompagnement de l’EIUC/EERT ainsi qu’aux procédures sur le terrain.
M D