Allocution de son Excellence Monsieur Issoufou Mahamadou, Président de la République du Niger, Chef de l’Etat, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à l’occasion du Sommet Extraordinaire sur la situation au Mali:

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Niamey, le 28 Aoû t 2020

Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement,

Monsieur le Médiateur de la CEDEAO sur la situation au Mali,

Messieurs les Ministres,

Monsieur le Président de la Commission de la CEDEAO,

Monsieur le Président de la Commission de l’UA

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à cette deuxième visio-session extraordinaire de notre Conférence sur la situation de crise politique au Mali, suite au coup d’Etat perpétré le 18 août 2020 par une junte militaire.

La présente rencontre est la suite logique de notre précédente rencontre du 20 Août 2020 convoquée en urgence sitôt que nous avions eu l’information sur les évènements graves qui sont survenus dans ce pays frère.

Pour un pays, le putschisme est une grave maladie. Pour en guérir, une seule ordonnance : les sanctions. Elle est certes amère, mais n’en est-il pas ainsi en médecine, pour beaucoup de maladies ? C’est ce que notre organisation commune a compris lors de sa visioconférence du 20 Août 2020, en condamnant fermement le coup d’Etat, en demandant instamment la libération du Président de la République malienne Monsieur Ibrahim Boubacar Keita et son rétablissement en tant que Président de la République. Nous avions également demandé la libération de tous les officiels arrêtés et pris des sanctions politiques et économiques. Nous avions aussi chargé le Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, le Président Goodluck Jonathan, d’entamer une mission au Mali et de prendre contact avec les responsables de la junte afin de leur transmettre le message de notre Organisation. Le Président Goodluk Jonathan, à la tête d’une délégation de la CEDEAO comprenant entre autres le Ministre des Affaires Etrangères du Niger, président du conseil des ministres et le président de la Commission de la Cedeao, a effectué cette mission. Sa délégation a séjourné au Mali du 22 au 24 Août 2020.

Du compte rendu qui m’en a été fait, il ressort que la junte accepte de laisser le président Keita retourner à son domicile avec la sécurité appropriée pour son rang d’ancien Chef d’Etat ainsi que la possibilité de recevoir le médecin de son choix et de se rendre à l’étranger pour son contrôle médical.  Il ressort également que le Président Keita a confirmé à la délégation de la CEDEAO qu’il a démissionné en toute liberté, convaincu que cette décision est nécessaire pour la paix et la stabilité au Mali.

Si nous pouvons considérer que la question de la libération du président Ibrahim Boubacar Keita et celle de sa restauration dans sa fonction sont ainsi résolues, il n’en est pas de même pour celle du retour à l’ordre constitutionnel qui suppose le retour des militaires dans leurs casernes.

La junte se propose de garder le pouvoir pour trois ans afin dit-elle de restaurer les institutions étatiques sur une base garantissant leur stabilité. Autrement dit, elle refuse de regagner les casernes alors que le pays est en guerre, ce qui exige, plus que jamais, que l’armée se concentre sur sa mission traditionnelle, surtout que l’ennemi fourbit ses armes et cherche à exploiter le vide institutionnel actuel pour pousser son avantage.

Le Président Goodluck Jonathan et le Président de la Commission nous feront le compte rendu de leur mission, ce qui nous permettra d’apprécier les derniers développements de la situation et donc d’éclairer nos décisions qui, j’en suis sûr, seront à la hauteur de la gravité de la crise multiforme dans laquelle se trouve le Mali aujourd’hui.

Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la présente visioconférence.

 

Je vous remercie Chers Collègues de votre aimable attention

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Je pense que vous feriez mieux de ravaler votre fierté qui ne fera que vous enfoncer ici et de regarder la réalité en face – La cedeao est dans son rôle et a pleinement raison car le Mali rétrograde de 50 ans ,etant aux portes d’une dictature militaire .Vous pouvez clamer vous foutre des sanctions de la cedeao ,mais vous allez le sentir car elles feront tres mal et personne ne souhaitait en arriver la Vivement que cette junte revienne a la raison pour le bien du peuple malien et que tout rentre rapidement dans l’ordre
    Nos états le mali y compris n’ont rien d’exceptionnel ,alors revenons sur terre

    • > Je pense que vous feriez mieux de ravaler votre fierté qui ne fera que vous enfoncer ici et de regarder la réalité en face – La cedeao est dans son rôle et a pleinement raison car le Mali rétrograde de 50 ans, étant aux portes d’une dictature militaire. [koné tumba]

      En politique, il y a les mots mais aussi les actes. La CEDEAO a promis qu’elle sanctionne et elle l’a fait. A la junte d’agir pour la levée des sanctions, il n’y a pas d’autres alternatives. Le petits chauvins maliens qui pilulent essentiellement sur internet ne feront que chialer, et rien de plus. Cette bande d’énergumènes n’aura jamais le poids de tenir tête à une organisation comme la CEDEAO. Ceux-là que l’on pousse par des verbiages à la faute en encourageant à usurper le pouvoir du peuple sans en avoir la moindre légitimité, ils savent mieux que quiconque ce qui leur attend au bout du compte. Les vociférations vulgaires d’aventuriers de carrière (très loin de la réalité quotidienne des maliens) n’y changeront rien. Force est et restera aux règles de l’union.

      Pensées rebelles.

  2. Trop tard pour la CEDEAO.
    Le Mali a deja pris son destin en main.
    La CEDEAO a eu l’opportunité de faire partie des solutions du Mali. Elle l’a gachée. Maintenant elle est devenue le problème aux yeux des Maliens.
    C’est tant pis pour elle.
    Le Mali nouveau se fera avec ou sans la CEDEAO. A elle de choisir.
    Cependant, le CNSP n’ira nulle part. Il menera cette transition jusqu’au bout, et cela prendra le temps que les Maliens jugeront necessaires. N’en deplaise a la CEDEAO.

  3. bonjour mes amis on s en foux de la CEDEAO on fait ce qu on veut Youssoufi est tres petit pour le mali on compare au niger .Et de les dire leurs recreation est fini vive le mali encore tout les chefs d états sont des trafiquant de la drogue a bas les chefs d états corrompus par la France vive le Mali

  4. Nous espérons qu’un jour Issouffou va arreter de prendre ses masturbations sexuelles pour de la realite, le Mali est un peuple souverain et le peuple a decide de mettre fin au regime corrompu et tyranic de Boua le ventru L’Enfant maudit et le boucher de Sebenikoro et il l’a fait, il faut accepter la realite Issoufou sinon le peuple Malien et le peuple Nigerien vont se mettre ensemble pour te mettre a la porte et tres vite! Il faut laisser les Maliens parler entre eux afin de trouver des solutions idoines a leurs immenses problemes, c’est tout, nous n’avons pas besoin de zele de la CEDEAO!

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