Aboudou Cheaka Touré, Représentant Spécial de la CEDEAO au Mali : ” Une fois la parenthèse du coup d’Etat refermée, la CEDEAO n’a pas reconnu le statut d’ancien Chef d’Etat à Sanogo “

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Ces propos ont été tenus par le représentant spécial de l’organisation ouest-africaine au Mali, l’ambassadeur Aboudou Cheaka Touré. Il s’exprimait au cours d’un atelier de réflexion sur l’architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO organisé hier mardi dans les locaux de la maison de la presse.

 

 

Aboudou Touré Cheaka,
Aboudou Touré Cheaka,

L’ambassadeur Cheaka Aboudou Touré a été donc on ne peut plus clair sur la polémique suscitée par le statut d’ancien Chef d’Etat que certains ont attribué au Chef de l’ex-junte putschiste, Amadou Haya Sanogo, actuellement en détention dans le cadre de l’affaire des 21 bérets rouges disparus. Il estime que ce statut n’a pas sa raison d’être et l’organisation qu’il représente ne l’a pas reconnu.

 

 

Pour étayer ses propos, il a cité l’accord signé en avril 2012 stipulant la démission du pouvoir de l’ancien président, Amadou Toumani Touré. Pour lui, cet acte a définitivement refermé la parenthèse du coup d’Etat et ouvert la voie à une transition politique.

Et ce, conformément à l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992. Cet article dispose que ” lorsque le Président de la République est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le premier ministre.

 

 

En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par la cour constitutionnelle saisie par le président de l’Assemblée nationale et le premier ministre, les fonctions du président de la République sont exercées par le président de l’Assemblée nationale “.

 

 

C’est ainsi qu’il a affirmé qu'” une fois la parenthèse du coup d’Etat refermée, la CEDEAO n’a pas reconnu le statut d’ancien Chef d’Etat à Sanogo “. Pourtant, plusieurs sources avaient affirmé que c’est la CEDEAO qui aurait attribué ce statut au chef de l’ex-junte putschiste en application des dispositions d’un accord lui permettant de quitter le pouvoir sans être inquiété. Des arguments qui viennent donc une fois de plus d’être balayés par le représentant spécial de la CEDEAO au Mali qui les assimilent à de mauvaises interprétations.

 

 

Il convient de rappeler que lors de leur réunion en avril 2012 dans la capitale ivoirienne, les chefs d’Etat des pays membres de Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest avaient réaffirmé leur rejet du statut d’ancien Chef d’Etat attribué à Amadou Haya Sanogo et n’ont plus reconnu l’ex-CNRDRE comme un organe dirigeant du Mali.

La rencontre organisée hier mardi 6 mai avait permis aux hommes de média de renforcer leurs connaissances sur l’architecture de paix et de sécurité de la CEDEAO ainsi que tout ce qui concerne cette organisation sous-régionale.

Nous y reviendrons.

 

Massiré DIOP

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6 COMMENTAIRES

  1. je suis aux regret de dire a ce représentant que son institution ne peut a aucun cas donner un statut a une personne dans un pays cette compétence est national la cedeao est mediateur et non partie donc suit la solution des parties voir accords signe avec les militaires

  2. je suis aux regret de dire a ce représentant que son institution ne peut a aucun cas donner un statut a une personne dans un pays cette compétence est national la cedeao est mediateur et non partie donc suit la solution des parties voir accords signe avec les militaires

  3. que fait des accords signes entre entre les militaires et les émissaires de la cedeao avant que le president dioncounda soit investis le document existe ou pas et puis je pense que la cedeao n est pqs competance a accorder un statut a une personne dans un pays cette competence est national ce qui explique la signature de premier ministre du moment et le president de transition la cedeao était la comme mediateur un faut debat du representant

  4. ❗ ❗ ❗ ibk veut que sanogo et ses amies soient jugés et condamné au Mali et quelques années plustard, le processus de pardon prend le relais pour leur libération et afin d’éviter cette technique, la cpi doit prendre le relais une fois que le juge d’instruction aura fini d’instruire tous les éléments ❗ ❗ ❗

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