Le dernier sommet de la Cedeao a pris un certain nombre de décisions qui ne brillent pas par leur cohérence et leur utilité.
S’agissant du Président par intérim, la Cedeao demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour faciliter le retour de Dioncounda au Mali.
Cette requête, implicitement, laisse comprendre que ce ne sont plus les raisons médicales qui retiennent le président par intérim à Paris, mais bien des raisons de sécurité.
Allassane Ouattara, l’actuel Président de la Cedeao se sent fort dépité que son schéma de maintien de Dioncounda au poste de président par intérim après les 40 jours constitutionnels a failli lui couter la vie, alors que Dioncounda lui même, légaliste n’aurait pas souhaité voir proroger son mandat de façon unilatérale sans l’aval des forces vives, connaissant sans doute mieux la psychologie de ses compatriotes.
C’est pour conjurer une nouvelle attaque contre l’intégrité de Dioncounda qu’Alassane entraine les autres chefs d’état dans une fuite en avant. Envoyer au Mali des troupes pour sécuriser les organes de la transition et mobiliser l’Onu pour autoriser l’envoi d’une force d’intervention même si le Mali n’en veut pas encore en raison des expériences traumatisantes que les troupes de la Cedeao ont infligé aux peuples qu’ils viennent libérer .
La Cedeao n’a pas les moyens de se lancer dans une autre aventure et l’Onu privilégie les négociations. Elle ne met jamais les charrues avant les bœufs et sait par dessus tout que toute résolution de conflit se termine autour d’une table de négociation. Autant commencé par la négociation surtout que les groupes islamistes sont pour l’unité du Mali. Les questions de dogmes religieux pourront erre réglées aussi. Ceux qui animent ces mouvements sont plus proches des barons que des fous de Dieu.
Seulement voilà , l’envoi de Troupes au Mali se heurte a la désapprobation des USA qui déconseillent fortement l’usage de la force armée au Nord sans au préalable préparer les forces du Sud au plan logistique et au plan entrainement des soldats au maniement des équipements nouveaux. Le capitaine Sanogo disait exactement la même chose.
Pendant que la palabre africaine se poursuit, les pays amis du Mali renforcent son armement et les USA ont déjà envoyé des instructeurs qui sont à pied d’œuvre.
S’agissant des forces de la Cedeao destinées à sécuriser les organes de la transitions, le PM pleins pouvoirs l’a t’il sollicité? .
Lors des précédents sommets de la Cedeao, il avait été clairement indiqué qu’aucune force ne serait déployée au mali sans l’aval des autorités nationales. Le capitaine Sanogo par nationalisme s’était opposé à une décision unilatérale de la Cedeao sur cette question. Cette prise de position et le rejet de la solution Dioncounda pour la présidence de la transition fomentée par Allassane est à l’ origine de son courroux contre le capitaine. En représailles, Allassane fait renier par l’organisation le statut d’ancien président que la Cedeao elle même avait formalisé comme prébende pour appâter Sanogo. En reniant une décision capitale dans le retour à la normalité au Mali, Allassane montre une incohérence et une volte face destinée à humilier la junte et son chef.
Mais franchement en quoi cette position enlèverait a Sanogo ce statut contresigné par les autorités nationales? Quelle est cette façon de renier la signature d’une organisation sous régionale au petit bonheur. Selon l’humeur de Allassane, aujourd’hui, Sanogo est considéré comme ancien chef d’Etat reconnu par la Cedeao, le lendemain, il ne l’est plus par la même organisation. Par ses prises de positions pusillanimes, Allassane affaiblit le prestige de l’organisation et la ramène au rang d’un machin qui sert ses intérêts personnels. Il est à la recherche de gloriole et d’honneur, le nectar des chefs d’Etats.
Il se réjouit du retour à l’ordre constitutionnel au Mali et en Guinee Bissau sous sa gouvernance Cedeao faites de fermeté selon lui. Faisons le point, la réalité étant plus nuancée.
Au Mali, sa solution a failli couter la vie à Dioncouda qui s’est réfugié en France, et en Guinée Bissau, le parti majoritaire, le Paigc d’amicar Cabral, fondateur de la république ne participe pas au gouvernement de la transition et la communauté des pays lusophones a rejeté la solution imposée à ce petit pays. L’Onu n’a pas approuvé la solution Bissao Guinnemne. Tout au plus la Cedeao a réussi à chasser l’Angola de l’Afrique de l’Ouest, raisonnant plus en terme de zone d’influence et de pré carré.
Allasane est un bon économiste, mais un piètre politicien comme tous ces technocrates venus à la politique par effraction. Ils viennent avec des solutions qui ne tiennent pas compte des aspirations des peuples, mais du bon plaisir du syndicat des chefs d’Etat.
Le Mali doit réagir a cette usurpation du pouvoir souverain par Allasane sous le couvert de l’organisation. Blaise découvre sa boulimie pour le pouvoir et sans doute découvre que l’accession d’anciens opposants au pouvoir permet de mettre en lumière leur personnalité et leurs méthodes de gouvernance approximative ou le bon sens n’est pas la vertu la mieux partagée. Cas de Wade au Sénégal, de Gbagbo et Allassane en Cote d’Ivoire, d’Alpha Condé en Guinée Conakry pour ne citer que ces cas ci.
Alassane désavoue Blaise et les solutions trouvées par la médiation du Burkina au profit de prises de positions qui apparaissent comme celle d’un pyromane. Tout se passe comme si Allasane fait sienne les revendications du Fdr à chaque fois.
Il dit ne plus reconnaitre le Cnrdre. Mais avait il besoin de le crier sur tous les toits, dans la mesure où l’accord cadre avait prévu une auto dissolution implicite du Cnrdre dans une structure en charge de la reforme de l’armée une fois les organes de la transition mise en place et adoptée la loi de programmation militaire.
Au journal télévisé de 20 h sur la RTI, Mobio, le journaliste faisait remarquer au nouveau ministre de l’Intégration Africaine que c’est la Cedeao qui avait proposé le statut d’ancien Chef d’Etat à Aya Sanogo. Pour toute réponse, le ministre lui fit remarquer que le communiqué dit autre chose maintenant Qu’il prenne acte. Il était très mal à l’aise pour défendre une chose et son contraire.
S’agissant du gouvernement pleins pouvoir de Cmd, la Cedeao recommande son chamboulement pour y faire entrer les représentants de toutes les forces vives et la société civile comme l’avait recommandé l’accord cadre. A la formation du gouvernement il y a deux mois, la Cedeao n’avait pas réagi aux protestations des forces vives qui ne le trouvaient pas consensuel.
Est ce le moment de remettre en cause la composition du gouvernement alors que les principales forces politiques y sont représentées à travers leurs adhérents. Au moment ou l’équipe commence à trouver ses marques, Allassane encore une fois s’aligne sur les requêtes des tenants de l’ordre ancien. Espérons que le Pm ne va le suivre dans cette nouvelle aventure. Il faut que Cmd se montre à la hauteur des enjeux. C’est du gouvernement du Mali dont il est question. Pour peu, on désignera pour les maliens d’avec quelles femmes ils devront divorcer.
Les communiqués de chaque sommet de la Cedeao sèment un peu plus de discorde à Bamako et chacun se demande avec appréhension que vont-ils pondre comme oukase ou comme anarchie a peine l’encre des premières décisions sèches. La cadence de ces sommets ou la frénésie du pouvoir les disputes à l’incohérence des décisions laissent l’observateur pantois.
Gérard Dakouo
Mr le journaliste quelles marques le gouvernement a commencé à retrouver??? Il a commencé à faire quoi??? je n’en connais pas malheureusement… Et puis même les USA dont vous parlez souhaitent un gouvernement inclusif et responsable avant de se lancer dans la guerre et je suis d’accord avec eux il faut d’abord un gouvernement serieux à BKO ce qui n’existe pas pour l’instant…
Journal partisan du gouvernement et de Sanogo.
L’information objective est l’éthique de vrais journalistes.
Je vous comprends. Vu la terreur que le capitaine Sanogo a fait subir aux “Bérets rouges” aucune personne ne peu résister à la peur. Surtout que votre directeur a fait l’objet de menaces.
Je pense qu’Allassane est trop mal place dans cette situation. Mais sa position est comprise dans la mesure ou sous une démocratie les helico et mitrailleuses etrangers servent a deloger le president perdant si cela s’avere vrai. Sans force il ne serait pas au pouvoir aujourd’hui. De grace qu’il ne ternie pas l’image de la cedeao aupres des maliens. Le digne ne renonce pas a ce qu’il apris comme decision. sanogo soit tranquille ici c’est le MaliBa.
Ce bidon de journaliste continues à chercher a prouver les idioties de sanogo on est la cause de lui
Ce bidon de journal continues à chercher a prouver les idioties de sanogo on est la cause de lui
Tout les maliens savent quels interets ADo defend au Mali. ceux de ses amis.Sutrtout celui là que vous vopyez du bout du regard.
Je crois que le Mali a besoin d’autres choses que des tergiversations de la CEDEAO et de sa classe politique.
Il faut qu’on arrête de nous divertir car le problème au Mali est plus profond qu’une rebellion, qu’un coup d’Etat c’est le resultat d’une véritable déchirure sociale engendrer par un système politique pourri.
Mes respects
Ils ne pourront rien faire,c est des voisins mal intentiones et puis on se trompe croyant que la CEDEAO à elle seule vient résoudre la crise Malienne.Les Maliens doivent s entendre et vous verez tout sera résoulu.Cela fait 4 mois qu ils se réeunissent seulement pour parler de sanogo ou Dioncounda alors que le temps presse.
Allasane n est un rebele venu au pouvoir par les armes des pays de l autre cote de la mer.Le Mali n aura pas besoin de la cedeao l heure venue.
Nous les Malien ont oberve la cdeao,qui il ce rapele que le mali a ete toujour present.L anter de la cdeao de ne l’interven au mali,Restera dans la memoire de nous les jeune malien.
Nos Anciete dise (qand la maison de ton fere bril,aid lui a etendre)
Contunie les conferance ,Apret le mali????que vous vous posse cette quetion.
allassane etait -il seul dans cette grande salle ?
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