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Bamako
dim 30 Juin 2024 - 17:18
La nouvelle a estomaqué plus d’un, au sein de l’opinion nationale et internationale. Peu avant l’aube, samedi, des bandits non identifiés ont attaqué à l’arme de guerre le domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré, situé à Titibougou, à la sortie Est de Bamako, Route de Koulikoro. Bilan : un mort du côté des assaillants. Pourquoi maintenant ? Qui sont les assaillants ? A qui en voulaient-ils ? A qui profite cet attentat contre un président qui a réellement tiré sa révérence politique nationale ? Aujourd’hui, le Mali n’a point et guère besoin de crimes qui en rajouteraient à une situation sociopolitique et économique bien roussie, voire chaotique. Dans un pays où le chef de l’Etat (ancien ou nouveau) n’est pas en sécurité, les populations s’en remettent au Tout puissant. Les populations maliennes, qui vivaient dans la trouille dès que le soleil se couche (souvent même en plein jour) sont dorénavant convaincues qu’elles sont sous ce schéma, du moins depuis samedi 5 avril dernier avec l’attaque, à l’appel du muezzin, du domicile du président Alpha Oumar Konaré. Que s’est-il passé ? Selon les témoignages recueillis sur place, des bandits armés, habillés en civil, ont tenté à deux reprises, au cours de la nuit du 4 au 5 avril, d’attenter à la vie des membres de la famille Konaré. Le mode opératoire des assaillants était bien pensé ; ce qui ne laisse aucun doute sur le caractère prémédité de l’acte. Les bandits, une dizaine environ, ont d’abord plongé la maison dans le noir en coupant l’électricité. Ils ont ensuite tenté d’escalader le mur d’enceinte sur deux fronts (côté Nord, route de Koulikoro et côté fleuve). Des coups de feu retentissent. Les bandits replient, et reviennent quelques instants après pour attaquer. S’ensuivent des échanges de tirs avec les forces chargées de la garde de la résidence présidentielle. Le président Konaré est absent (il séjourne en Egypte où il est médiateur de la crise interne dans ce pays), mais son épouse Adame Ba Konaré est à l’intérieur, au fond des chambres, avec son fils, Iba, ainsi que ses belles filles et ses petits-enfants. Au dehors, la garde de sécurité prend le dessus et repousse les assaillants. Un bandit est touché ; il s’écroule, se vide de son sang et perd la vie. Fin de la partie ; mais pas du film. Car, sur l’assaillant abattu, les gendarmes trouveront plus tard, parmi tant d’autres éléments d’indices utiles, un téléphone portable. Si l’on sait la magie de cet outil révolutionnaire, on ne douterait point que l’enquête aboutirait prestement à l’identification et à l’arrestation des criminels, mais à condition qu’elle soit menée rondement et avec la volonté franche de parvenir à un résultat. Diligenter l’enquête Après ce coup folie manqué, moult questions brûlent les lèvres des Maliens; mais surtout une grosse interrogation : A qui profite l’attaque du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré ? La question mérite d’autant plus d’être posée que cet attentat intervient à un moment où tous les phares de l’actualité nationale sont braqués sur des sujets aussi brûlants que l’affaire Tomi Michel, l’affaire des soldats disparus, la situation de Kidal, la crise financière, Ma famille d’Abord, le blocage au sommet de l’Etat, le bras de fer entre le ministre Bathily et les juges. La République, déjà éclaboussée par ces dossiers très chauds, n’a pas besoin d’autres foyers de tension. Surtout pas un attentat contre le président Alpha Oumar Konaré qui, depuis son retrait du pouvoir en 2002, ne s’est jamais prononcé sur un sujet au plan national. Il s’est complètement effacé de la scène politique nationale et ne ferait pas du mal à une mouche. Autant il n’a pas été publiquement sollicité, autant le président Konaré est resté muet comme une carpe par rapport à tous les débats d’intérêt national. C’est un grand intellectuel qui agit comme le ferait tout ancien dirigeant RESPONSABLE. Alors, comment peut-on en vouloir ou vouloir du mal à une telle personne ? Allez savoir. Dans tous les cas, il convient d’ores et déjà de renforcer le dispositif de sécurité autour et à l’intérieur de la résidence Konaré. Mais surtout de diligenter l’enquête. Sékou Tamboura FORUM DES ADMINISTRATIONS FISCALES OUEST AFRICAINES Secteur des télécommunications : Préoccupation commune La problématique de la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation qui exige des Etats à entreprendre des stratégies adéquates pour le renforcement de la mobilisation durable des recettes. Tel est le souci des Administrations fiscales ouest africaines qui se sont réunies du 2 au 4 avril derniers au Centre international de conférences de Bamako autour du thème « La fiscalité du secteur des télécommunications ». Le 8è Forum des Administrations fiscales ouest africaines (Fafoa) a examiné plusieurs dossiers relatifs à la vie de l’institution : l’adoption du règlement intérieur ; l’état de paiement des frais de souscription des pays membres de l’organisation ; les stratégies appropriées à la mise en place effective du secrétariat exécutif de l’organisation pour la facilitation, la coordination et la régulation des activités ; le bon fonctionnement de la structure. Mais, le point d’orgue des travaux de cette réunion que le Mali abrite pour la première fois fut incontestablement son thème central « La fiscalité du secteur des télécommunications ». Les travaux ont permis à ce titre d’échanger sur des aspects aussi importants que les systèmes d’informations utilisés par les opérateurs de téléphonie ; le contrôle des opérateurs de téléphonie au regard de la diversité des produits commercialisés et la complexité des techniques à utiliser pour bien appréhender les transactions et les revenus réalisés ; et les compensations de l’interconnexion des réseaux de télécommunication. Au cours de la cérémonie d’ouverture du forum (le 3 avril), présidée par la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, Mme Sidibé Zamilatou Cissé, le directeur général des impôts du Mali, Sidima Dienta, a trouvé les mots justes pour qualifier l’impérieuse nécessité de débattre du sujet. « Le thème sur la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation commune à nos administrations fiscales ; il permettra de renforcer les capacités du personnel afin de prendre en charge tous les aspects spécifiques du prélèvement fiscal dans le secteur de la téléphonie », affirme le patron de l’Administration fiscale malienne. Qui a vu en ce forum de Bamako comme un outil permettant une meilleure garantie d’une prise en compte des problèmes spécifiques des administrations fiscales des pays membres de la CEDEAO, surtout dans un contexte économique, social et politique marqué par la mondialisation et la globalisation. A propos de la fiscalité du secteur des télécommunications, Mme Sidibé Zamilatou Cissé a rappelé que la problématique de la fiscalité du secteur des télécommunications est une préoccupation qui exige de nos Etats à entreprendre des stratégies adéquates pour le renforcement de la mobilisation durable des recettes de l’Etat. En effet, poursuit la secrétaire générale du ministère de l’Economie et des Finances, les opérateurs de téléphonie génèrent des revenus importants dont le trésor public doit profiter par le biais de la fiscalité. Mais, selon elle, nos administrations fiscales sont toutefois confrontées à de réelles difficultés pour cerner l’ensemble des transactions et des revenus desdits opérateurs. Face à cette situation, elle préconise l’acquisition de compétences informatiques très spécialisées et le développement de logiciels appropriés, qui pourraient contribuer à mobiliser et à sécuriser les recettes du trésor public. « Aussi, face au manque de visibilité des revenus réels du secteur, nos administrations fiscales ne pourraient-elles pas s’appuyer sur les mêmes technologies de contrôle du trafic actuellement à la disposition des autorités de régulation ? », s’interroge-t-elle. Avant de rappeler que certains pays ont déjà expérimenté ce procédé avec succès. A l’ouverture des travaux, le président du Fafoa, Pascal Abinan, a rappelé que depuis la dernière assemblée générale tenue à Ouaga, au Burkina Faso, le forum a réalisé des avancées notables en ce qui concerne l’adoption du projet d’organigramme et du profil du personnel du secrétariat exécutif et l’adoption final des textes fondamentaux du règlement intérieur qui doivent régir l’institution. Ce qui constitue un motif de satisfaction. « Les uns et les autres peuvent se réjouir du bilan des actes déjà posés », jubile Pascal Abinan. Qui tempère aussitôt ses ardeurs, car, précise-t-il, « en dépit des progrès réalisés, des défis énormes restent à relever ». Surtout que « la responsabilité des administrations fiscales est très grande dans le noble combat pour la construction et l’amélioration d’un cadre communautaire dédié aux services fiscaux », conclut-il. Quant au président de l’Union des ordres fiscaux de l’Afrique de l’Ouest, Mike Kofi Afflu, il a insisté, dans son message, sur la maîtrise de nos assiettes fiscales pour le développement harmonieux de nos pays. Pour lui, ce n’est pas en augmentant les taxes que nos Etats amélioreront les recettes fiscales, mais plutôt en consentant des allègements pour faciliter le recouvrement et la collecte des taxes. Ce qui permettra d’atteindre les différents objectifs de recettes. La Fafoa, qui regroupe une quinzaine de pays, est une plate forme qui sert à promouvoir et à faciliter la coopération mutuelle entre les administrations fiscales des pays membres de la Cedeao, en vue d’améliorer l’efficacité de leurs législations. Etaient présents à Bamako, les participants venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Sénégal. Sékou Tamboura

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