Mohamed Ali Bathily, nouveau pape de l’impunité , commander in Chief des états généraux de l’impunité au Mali.
Les habitués des actualités maliennes en ont déjà pris l’habitude des sorties hasardeuses de ce ministre de la justice du gouvernement IBK sur la levée des mandats d’arrêts internationaux lancés par le gouvernement du Mali contre les leaders du Mnla.
En effet, l’ONU dans ses résolutions 2085 et 2100 sur le Mali avaient exigé du gouvernement malien des poursuites judiciaires contre les auteurs des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis au nord comme au sud du Mali.
En janvier 2012 la crise sécuritaire qui s’éclatait au Mali a été un magma de crimes odieux et abominables qui ont ému toute la communauté internationale.
Aguelhoc est le point culminant de l’apologie du crime qui s’est abattue sur le Mali avec plus de 100 soldats maliens désarmés ligotés et égorgés comme des moutons de Tabaski et fièrement exhibés sur les réseaux sociaux à la face du monde par les membres du Mnla comme étant des succès militaires au nord du Mali.
C’est dans ce contexte que les mandats d’arrêts internationaux ont été lancés après enquête nationale des autorités maliennes pour que justice soit faite sur les crimes crapuleux qui ont endeuillé le Mali, en parfaite harmonie avec le droit international des résolutions de l’ONU.
L’ONU, dans sa recherche de sortie de crise au Mali, a également sommé les autorités maliennes d’ouvrir des dialogues politiques crédibles avec “les groupes armés non terroristes” du nord de notre pays “qui acceptent sans condition l’unité du Mali”.
Il se trouve que le Mnla, et depuis le HCUA et le MAA, qui s’activent à Ouaga pour avoir un accord politique avec le Mali, ne sont pas du tout dans cette logique onusienne de “l’unité du Mali”, car ils veulent de l’autonomie des régions nord du Mali dont ils appellent Azawad et y collent déjà un État qu’ils scandent à tout vent “État de l’Azawad” à qui veut l’entendre en violation flagrante du droit international.
Le président IBK après sa prise de fonction a rappelé qu’il n’y aurait ni indépendance, ni autonomie et ni fédéralisme au nord du Mali, que sinon tout le reste est négociable.
Alors nous sommes en droit de nous demander qu’est ce qui se négocie à Ouaga s’il n’y aurait ni indépendance, ni autonomie et ni fédéralisme au nord du Mali?
Les négociations de Ouaga se feront-elles autour de l’impunité des groupes armés aux mains tachées du sang malien?
Tout porte à le croire car en regardant de près les récentes agitations du ministre Bathily d’IBK essayant de défendre l’indéfendable, on ne comprend pas pourquoi un ministre de justice peut il faire l’apologie de l’impunité puisqu’il ne donne aucune garantie alternative au peuple malien que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis au nord du Mali par le Mnla seront punis.
Alors ce Bathily, qui se nomme Mohamed Ali, c’est à dire un emprunt du nom du prophète Mohamed, PSL et de Nabila Ali, ministre de justice d’Oumar Tatam Ly, c’est à dire Nabila Oumar, lui même premier ministre d’Ibrahim Boucabar Keita, c’est à dire Nabila Ibrahim jumelé à Nabila Boubacar, nous montre que la coupe est pleine.
Ah oui mes chers amis, ce n’est pas possible que le gouvernement “Inchalla” 1er regroupant les emprunts du nom du prophète PSL, et de ceux de ses quatre Califes, se transforme en conférence épiscopale de l’impunité car l’islam est avant tout une religion de justice sociale et de vérité.
Et ce n’est pas vrai que les libérations de prisonniers du Mnla et la levée des mandats d’arrêts de ses dirigeants faciliterait une quelconque négociation au contraire cela renforcerait la confusion et l’anarchie au nord de notre pays.
C’est donc un mensonge d’État la façon dont M Bathily essaie de nous vendre à vil prix ses actions en faveur des criminels aux mains tachées du sang malien.
Cette anarchie est déjà sur place à Kidal où le gouverneur laisse son gouvernorat aux membres du Mnla qui empêchent les ministres de la république du Mali de visiter Kidal et continuent d’harceler et de provoquer les éléments de l’armée malienne sur place.
Cette confusion se manifeste déjà quand le Mnla conteste nos calendriers électoraux et conteste les assises nationales de la décentralisation qui sont quand même la recette miracle du président IBK pour résoudre cette crise du nord.
Peut être ce qu’on ne sait pas, C’est que M Bathily, son premier ministre et IBK participent seuls aux état généraux de l’impunité pour compléter ceux de la décentralisation afin de pacifier le septentrion malien pour de bon.
Par Kassin un internaute
Concernant le problème de kidal il ne faut pas se leurrer. L’écrivain français André bourgeot a dit toute la vérité. Il faut négocier avec la France sur le sous sol de kidal. Toute autre option serait vaine. Perte de temps d’énergie etc…
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