Malika Issoufou Sidibé : Une miss ancrée sur les valeurs traditionnelles africaines

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Malika Issoufou SIDIBE, miss Niger 2010 / 2011, à 19 ans elle compte sur son ancrage surles valeurs traditionnelles africaines pour s’imposer au Concours panafricain de beauté pour le cinquantenaire des  indépendances africaines, prévu le 2 avril prochain au Centre international des conférences de Bamako (CICB, ex- palais des congrès). Dans cette interview, elle revient sur son parcours et ses ambitions pour un avenir brillant.

Quels sont vos souvenirs les plus marquants de l’électionde Miss Niger organisée par l’Agence nigérienne pour la promotion artistique et culturelle (ANPAC) au cours de laquelle vous avez étécouronnée ? Etiez-vous confiante de pouvoir  remporter le concours ?

Miss MalikaSIDIBE : Durant toute la période de mise au vert des candidates, les visites,

la formation et surtout la grande nuit Miss Niger, j’avoue que je n’étais pas du tout confiante car toutes les candidates étaient de grande valeur mais grâce à DIEU j’ai été élue Miss Niger.

Vous allez passer le baccalauréat, ce qui vous ouvre les portes de l’enseignement supérieur et le monde du travail. Par quel métier souhaitez-vous entrer dans le monde du travail ?

J’ai bénéficié d’une bourse de formation offerte par l’IBMT (Institut Britannique de Technologie et de Management ) après mon élection, donc je m’inscrirai en Communication Marketing.

Le monde entier vient de célébrer la 100ème Journée Internationale de la Femme. Quelles sont les avancées obtenues par les femmes nigériennes depuis l’indépendance en 1960 ?

Les femmes nigériennes ont bénéficié de plusieurs avantages, notamment la loi sur le quota de 25% et bien d\’autres encore.

L’émancipation de la femme nigérienne est en marche mais sur le terrain il y a plus de mots que de faits réels.

Pour vous, la femme est-elle l’égale de l’homme comme le proclament certaines féministes ?

En tant que musulmane, je dirai non car DIEU a  tout spécifié dans son livre saint. La femme complète l\’homme et ensemble ils deviennent Un.

Le Niger a rarement organisé des élections Miss, à quoi cela est dû ? Aux pesanteurs sociales ou au manque d’organisateurs de telles manifestations ?

Je dirai un peu les deux. Je m’explique, les gens pensent qu’être Miss est synonyme de débauche, d\’irresponsabilité, ce qui est absolument faux. De  l’autre côté, la culture est un peu négligée au Niger et surtout quand il s’agit d’élection Miss, les sponsors sont réticents. On doit continuer à valoriser au maximum le potentiel inestimable de  notre pays, le Niger.

Le Niger s’apprête à élire un nouveau président ce week-end, le 2éme tour semble très disputé, qu\’est ce que tout cela représente pour vous ?

La Restauration de la Démocratie et le retour à l’ordre constitutionnel normal. Un nouveau départ pour le Niger en un mot.

Vous allez participer, le 2 avril prochain à Bamako, au concours panafricain Miss  Cinquantenaires, organisé à l’occasion des 50 ans d’indépendance de 17 pays africains. Que pensez- vous de cet évènement et comment le préparez-vous ?

C\’est un événement de taille, un défi pour les organisateurs et les participants que nous sommes. Réunir 17 pays africains, donc 17 cultures différentes,  ne peut être qu\’un événement exceptionnel à

vivre. L’évènement est historique,   d\’autant ça n\’arrive que tous les

50 ans.

Je prépare le Concours Miss Cinquantenaires avec sérénité, dans l\’espoir de ramener la couronne au Niger. Dans tous les cas, que je sois gagnante ou pas, c’est l\’Afrique, ses filles et fils qui gagneront toujours quand ils se retrouvent ensemble.

APA

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