En prélude au Concours panafricain de beauté pour le cinquantenaire des indépendances africaines prévu le samedi 5 mars 2011 au Centre international des conférences de Bamako (CICB, ex-palais des congrès), l’une des prétendantes, Ines Stephanie Da Silva Batista, Miss Côte d’Ivoire 2010, nous a accordée une interview exclusive à sur ce qu’elle attend de cette compétition. Elle est prête à remporter la couronne afin d’apporter un baume au cœur des Ivoiriens en ces temps difficiles et trixtes.
Bamako Hebdo : Vous avez remporté le concours Miss Côte d’Ivoire en 2010, ce qui implique une présence permanente dans les médias mais aussi sur le front humanitaire. Comment vivez-vous cette expérience ?
rn Ines Stephanie Da Silva Batista : Ce n’est pas une expérience nouvelle, j’arrive à m’adapter et sur le plan humanitaire je compte mettre en place une ONG afin d’aider encore plus les enfants.
Vous avez reçu 10 millions CFA comme récompense et de nombreux autres cadeaux de valeur dont un 4×4, comment avez-vous dépensé votre argent ? En achetant des habits ou en distribuant tout autour de vous ?
rn Jusque là, je n’ai pas dépensé plus de la moitié de mon argent et à des fins personnelles. Je crois qu’il y a plus important que de payer des habits et les gens autour de moi travaillent pour gagner leur argent.
Une Miss intervient beaucoup dans le domaine social. Peut-on savoir ce que vous avez fait à ce sujet depuis votre sacre ?
rn J’ai fait des dons à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) et à la Fondation urbaine communautaire d’Abobo, toujours à Abidjan, où j’ai remis des médicaments et des kits d’accouchement, avec mes dauphines et nos différents partenaires et je compte bien continuer sur cette lancée.
Vous avez gagné le concours Miss Sahel en 2006 et remporté votre 1ère voiture 4 x 4. A votre âge, comment gérez-vous cette situation ?
rn N’étant pas majeure, je suis toujours sous la tutelle de mes parents qui se sont attelés à jouer leur rôle de mentor. Rassurez-vous, je garde toujours la tête sur les épaules.
Vous avez passé un mois en Chine en 2010 pour les besoins de Miss Monde. Comment avez-vous vécu l’expérience et quels enseignements en tirez-vous ?
rn Ça été une expérience très enrichissante, j’ai pu connaitre d’autres cultures, un autre peuple, et cela m’a permis d’être plus ouverte.
Sur le plan sentimental, quand pensez-vous fonder un foyer ?
rn Après mes études, je compte bien fonder mon foyer.
Vous avez des origines Cap-Verdiennes, que connaissez-vous de ce pays et de l’Afrique en général ?
rn Je suis née en Côte d’Ivoire, j’ai toujours vécu dans ce pays. Je ne connais pas le Cap Vert. J’ai déjà visité le Mali, le Togo, le Bénin, le Maroc, le Gabon et l’Afrique du Sud. Ce que je peux retenir de ces pays de façon générale, c’est que le développement économique est en marche et c’est à encourager.
rn Plusieurs artistes ivoiriens de renommée internationale se sont prononcés sur la crise politique en Côte d’Ivoire. En tant que célébrité avez-vous également un message à lancer ?
rn A l’endroit des deux camps il est nécessaire qu’ils mettent un peu d’eau dans leur vin et que leurs différents échanges ne soient pas des paroles pouvant susciter la guerre civile. Je pense qu’il n’y a aucun problème sans solution pacifique. Je me félicite de tous les efforts que la communauté internationale fait pour obtenir une sortie de crise pacifique.
Vous êtes invitée à prendre part au concours panafricain Miss Cinquantenaires, comment appréciez vous cette initiative ?
rn C’est une bonne initiative, dans la mesure où l’objectif noble visé est de valoriser la femme africaine. En tant que Miss de la Côte d’Ivoire, c’est avec sérieux que je prends ce Concours panafricain Miss Cinquantenaires et je compte bien ramener la couronne à Abidjan afin d’apporter un baume au cœur des Ivoiriens en ces temps difficiles et tristes.
Qu’est-ce que cela vous ferait d’ajouter la couronne Miss Cinquantenaires à votre déjà riche palmarès ?
rn Si cela arrivait, je n’enlèverai jamais la couronne de ma tête (rires) d’autan plus que je serai la seule à porter ce titre. Juste pour dire que la joie que j’aurais à ramener cette couronne dans mon pays est incommensurable et je ferai la fierté de tout le pays.
rnAlou B HAIDARA
rn
“