Aminata Kéïta, Miss Ortm 2023 se confie au journal Aujourd’hui-Mali “C’est mon rêve de petite fille qui vient de se réaliser”

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«Je ne suis ni fiancée, ni mariée»

La Franco-Malienne Aminata Kéïta (23 ans Miss ORTM 2023) nous a accordés une interview. Ses projets, ses liens avec le Mali, sa situation matrimoniale, ses impressions sur la qualité de l’organisation sont autant de sujets que cette descendante de Soundiata Kéita a bien voulu aborder avec nous mardi dernier dans les locaux de l’agence de communication Spirit, structure co-organisatrice de l’événement avec le comité syndical de l’ORTM.

Aujourd’hui-Mali : Etes-vous une Franco-Malienne ou une Malienne tout court ?

Aminata Kéita : Je suis née au Mali, j’ai grandi en France où je vis actuellement. Cependant, je suis très attachée au Mali car chaque année, je reviens ici au bercail.

Plus concrètement, avez-vous la double nationalité ?

Ah oui ! Bien évidemment, j’ai la double nationalité à savoir les nationalités française et malienne. Pour rappel, je suis partie en France rejoindre mes parents quand j’avais trois ans.

Vous poursuivez toujours avec les études ?

Actuellement, j’ai bouclé une formation d’assistante commerciale avec le niveau bac+2. Je travaille de nos jours comme assistante commerciale en vue de devenir Commerciale.

Vous avez été sacrée Miss ORTM 2023, quel sentiment vous animait après avoir porté la couronne ?

Avec mon sacre lors de ce concours de beauté, c’est mon rêve de petite fille qui vient de se réaliser. C’est pour moi un évènement inimaginable car, jusque-là, je n’arrive pas à y croire que j’ai été désignée Miss ORTM. Je suis vraiment flattée et honorée.

Est-ce que durant cette élection vous avez été animée par un sentiment de doute ?

Je n’ai pas douté de moi-même, sinon je ne serais pas venue jusqu’ici. J’ai eu un petit coup de fatigue qui m’a souvent donné l’envie de tout arrêter et de rentrer à la maison. Mais, ma famille était là à mes côtés pour m’encourager à fond.

Donc tes parents ont fait le déplacement de la France pour la circonstance ?

Non il s’agit plus précisément des membres de ma famille qui sont au Mali sinon ceux de la  France sont restés sur place. Ils étaient loin des yeux mais près du cœur. Il faut reconnaitre qu’ils m’ont vraiment soutenu à distance durant ce concours de beauté.

Cette année, beaucoup se sont réjouis de la qualité de l’organisation de Miss ORTM. Est-ce que vous qui étiez au cœur du processus vous avez ressenti cela ?

Evidemment, je confirme que cette édition 2023 a été très bien organisée même si je ne savais pas comment ça se passait auparavant. Parce que nous avons eu beaucoup de partenaires qui nous ont accompagnés notamment l’hôtel Azalaï Salam qui est vraiment au top. Nous étions bien logées, bien nourries, transportées pour des excursions sur des lieux touristiques du pays. Cela sans oublier les cours d’éloquence, de prise de parole. Je ne pourrai pas tout décrire mais en clair, nous avons bénéficié d’une véritable formation dans les meilleures conditions.

Vous parlez combien de langues ?

Je parle bien français et bambara. Par contre, je me débrouille en peu en anglais et un tout petit peu en espagnol.

Bien que l’édition de cette année soit bien organisée, avez- vous relevé un aspect qui doit être amélioré ?

Là, j’ai cherché en vain, je n’ai pas trouvé sauf qu’on ne parvenait pas trop à profiter de nos hôtels. Ça, ce n’est pas grand-chose par rapport à tous les aspects positifs de l’organisation que j’ai cités haut.

Après ce sacre, vous avez des projets sur le plan professionnel mais aussi humanitaire ?

Sur le plan professionnel, si j’arrive à trouver au Mali un projet qui me permet d’être financièrement indépendante, de me prendre en charge, je reviendrai vivre au Mali. Sur le plan humanitaire, je compte lancer un projet pour aider les jeunes enfants, car j’ai fait le constat qu’il y a beaucoup d’enfants dans les rues. Il est de notre devoir de les aider tout en donnant le bon exemple pour les générations futures.

Est-ce que la Miss est un cœur à prendre ?

Non, mon cœur est déjà pris ; donc je ne suis pas un cœur à prendre.

Soyez explicite vous êtes fiancée ou mariée ?

Non, je ne suis ni fiancée, ni mariée.

Selon vous, quel doit être le portrait-robot de l’époux idéal ?

Partant de la règle des trois C, je dirais que le mari idéal c’est celui qui respecte ces 3 principes, à savoir : la confiance, la communication et la complicité dans le couple. Il faut avoir surtout un mari qui soutienne sa femme dans ses projets ; pour cela, il faut instaurer une sorte de complicité, se comprendre et partager ensemble plusieurs choses.

Au Mali, qui est votre personnalité de référence ?

Ma personnalité de référence c’est bien évidemment mon arrière-grand-père. Il s’appelle Sanoudjeguimba Kéïta, c’est un descendant direct de Soundiata Kéïta. Il n’est plus de ce monde. Il vivait dans notre village à Kangaba où il était considéré comme un baobab, car il aidait les femmes veuves, les enfants démunis.  C’est une personnalité qui avait un grand cœur et qui se préoccupait beaucoup plus du sort des autres.

Notre pays traverse une crise multidimensionnelle, est-ce que vous avez un message de paix à l’endroit des 20 millions de nos compatriotes ?

A mes compatriotes, je voudrais juste leur dire : soutenons-nous vivants, aimons-nous, aidons-nous les uns, les autres ; c’est vraiment important. Nous vivons dans un beau pays et nous devons le garder tel qu’il est.     

Réalisé par Kassoum THERA

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Mounina Diallo, première dauphine de miss ortm 2023 :

“Cette élection était une aventure extraordinaire

Mounina Diallo, considérée comme l’une des grandes favorites à la couronne de Miss ORTM 2023 a finalement occupée la deuxième place à savoir celle de première dauphine au terme de ce concours. Une place dont elle ne se plaint pas. D’ailleurs, dans un entretien qu’elle nous a accordés, elle s’est dite heureuse et flattée de cette position. “Cela a été vraiment une surprise pour moi”, nous a confié Mounina Diallo.

Etudiante en marketing communication à Kayes dans la première région du Mali, la première dauphine projette de créer une association dans cette région pour lutter contre l’immigration clandestine et promouvoir aussi l’entrepreneuriat des jeunes. Car beaucoup de statistiques placent Kayes en tête dans le cadre des localités de départ pour l’immigration.

A l’image de la Miss et de la deuxième dauphine, Mounina Diallo n’a pas également tari d’éloges à l’endroit des organisateurs pour le niveau élevé de l’organisation. “Cette élection était une aventure extraordinaire, nous avons fait des formations en développement personnel, nous étions surtout  logées dans un grand hôtel de la place”, a ajouté Mounina Diallo.

Même si elle n’est pas mariée, elle souhaite avoir un mari qui l’aime, la  respecte, gentil avec elle et surtout adorable. Pour ses personnalités de référence chez les hommes, c’est Boubacar Ag Midaye, un jeune créateur de Kayes qui transforme le coton traditionnel en tenue moderne qui vient en première position.

Et chez les dames, c’est l’artiste Biguini Bagaga qui se distingue du lot. Aussi, Mounina a lancé un appel aux Maliens de l’intérieur et de la diaspora d’œuvrer dans le cadre de la réconciliation  pour que notre pays soit envié par tous.

Elle a saisi cette opportunité pour remercier tous les Maliens qui l’ont soutenu durant cette élection Miss et plus particulièrement la population Kayesienne.                  

  Kassoum THERA

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 Mariam Marie Diarra, 2eme dauphine de Miss Ortm 2023 :

“Mon ambition, c’est de venir en aide aux femmes violentées”

Après sa place de deuxième dauphine à l’élection Miss ORTM 2023, nous avons eu un entretien à bâtons rompus avec Mariam Marie Diarra, une opportunité d’en savoir plus sur ses ambitions après ce concours de beauté.

Pour celle qui est venue en troisième position,  ce concours de beauté a été magnifique même si elle s’attendait à un meilleur classement final. “C’est vrai que j’ai été classée deuxième dauphine, mais je m’attendais à mieux. Cependant, cette place est pour moi une opportunité que je dois vraiment saisir”, a soutenu Mariam Marie Diarra.

S’agissant de ses projets, elle a rappelé qu’elle souhaiterait évoluer dans l’humanitaire plus précisément dans  la lutte contre la violence faite aux femmes.

“Je compte  venir en aide aux femmes violentées  dans leurs foyers, dans la rue ou partout où elles se trouvent. Car, ce sera une occasion pour moi d’être  une sorte d’espoir pour ces dames”, nous a confiés la deuxième dauphine appréciant au passage le niveau de l’organisation de ce concours auquel l’agence de communication Spirit a  apporté une touche particulière. “Nous avons eu droit à des séances de formation sur la prise de parole et le développement personnel, c’était différent de l’année 2020”, a-t-elle témoigné.

Sur le plan professionnel, Mariam Marie Diarra, qui est détentrice d’un diplôme en Journalisme-Communication, rêve d’être dans les années à venir une grande journaliste. “C’est dans mes projets d’être une grande présentatrice télé”, a-t-elle révélé. S’il y a des personnalités au Mali qui l’inspirent  réellement,  c’est l’ex ministre Aminata Dramane Traoré et l’international footballeur malien Yves Bissouma qui évolue du côté de Tottenham, en Angleterre. “L’ancien ministre Aminata Dramane Traoré est une grande combattante, son parcours doit nous inspirer tous, et Yves Bissouma est un grand joueur”, nous a confiés la deuxième dauphine de Miss ORTM 2023.

Célibataire,  pour Mariam Marie Diarra, l’époux idéal est un homme compréhensif, qui sait ce qu’il veut et qui peut prendre bien soin de sa conjointe. “Car, tu peux avoir quelqu’un qui t’aime mais qui ne peut bien prendre soin de toi”, a souligné Mlle Diarra. Face à la situation du pays, elle appelle au rassemblement de tous les fils du Mali. “Nous devons nous donner la main, avancer ensemble ; c’est comme cela que le pays pourra se relever”, a-t-elle conclu.

Kassoum Théra

 

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