Troisième édition de la journée mondiale du conte : L’Association N’Ga BOLO HEN fête sous le signe du « rôle de la femme dans l’éducation à travers le conte »

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L’Association N’GA BOLO HEN, de la conteuse du fleuve Amaïchata Salamanta et ses partenaires ont fêté à l’instar des autres conteurs du monde avec  faste, la Journée du 20 mars  dédiée à travers le monde, à la célébration du conte. Pour cette troisième célébration, l’association a choisi le thème : « le rôle de la femme dans l’éducation à travers le conte ». La journée a été marquée par un panel sur le thème, animé par M. Yaya Coulibaly marionnettiste, M. Issa Coulibaly, cinéaste,  Mme Bibata Mallé, professeure au Conservatoire des Arts et Métiers Multimédia Balla Fasseké. Il y a eu aussi des prestations d’artistes et des numéros de  contes  de la troupe N’GA BOLO HEN, animés par des marionnettes de la troupe Sogolon entre autres temps forts de cette célébration.

Dans le cadre de la commémoration de la journée, plusieurs personnes ont effectué le déplacement pour venir rehausser l’éclat de cette fête. A savoir le personnel du  Ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie Hôtelière et du Tourisme, du Centre Culturel Kôrè de Ségou, de l’UNESCO Mali,  de l’Acte Sept, de la Compagnie Sogolon, de la direction et les élèves du Complexe Scolaire l’Éducateur et du  Complexe Scolaire Moussa Koné.

Il faut rappeler que  cet art oratoire appelé conte est un récit de faits réels ou imaginaires,  du genre littéraire relatant des histoires dans le but d’instruire, d’éduquer où distraire ceux qui écoutent où lisent ces contes. Il a  bercé beaucoup de générations de jeunesses dans les années antérieures. Mais aujourd’hui,  il  est en phase de tomber dans l’oubliette.  En tout cas, c’est le constat fait lors du panel de cette journée.

A en croire Issa Coulibaly l’un des panelistes, le conte était le miroir et le reflet de notre société. Selon lui, les enfants étaient éduqués à travers les leçons de moral tirées du conte. Mais de nos jours, cette valeur est en train de disparaître du fait des parents qui n’ont plus de temps pour conter les faits d’une part et d’autre part les contes occidentaux en dessins animés qui ne servent pas notre société a-t-il fait savoir.

Pour Yaya Coulibaly, un second paneliste,  cette journée a tout son sens et mérite d’être célébrée chaque année. A ses dires, c’est un évènement plus important que l’élection présidentielle. « Le fait qu’on retourne aux amours premiers pour valoriser cette première école en même temps pour donner l’espoir à l’enfant afin que l’enfant malien puisse s’identifier avec sa culture, pour qu’il puisse grandir avec l’esprit de paix, de l’unité et des diversités… »

Pour l’initiatrice Amaïchata Salamanta, on ne peut pas dissocier du conte de l’éducation, car, la base de l’éducation, c’est la famille et dans nos familles les premières éducations se font à travers les contes. A ses dires, cette activité s’inscrit dans le cadre de la vulgarisation du conte, facteur de paix et de vivre ensemble. A la croire, à travers le conte, plusieurs jeunes désœuvrés ont été initiés à la technique de mise en scène du conte. Elle a terminé par remercier ses partenaires pour leur engagement à ses côtés.

Fousseyni SISSOKO

Source : Notre Voie

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