Famu Danse en collaboration avec Le Fil, a organisé une conférence de presse le mardi 10 août 2021 dans les locaux de Le Fil sis au quartier du fleuve. L’objectif était d’annoncer la tournée du projet « De la Danse à la Tolérance » programmée pour les 24, 25 à Ségou et 27, 28 août 2021 à Sikasso. Le directeur artistique de Famu Danse accompagné de leurs partenaires financiers (UE ET CONFED) était face à la presse.
Le projet « De la Danse à la Tolérance » mise en œuvre de mars à août 2021 à Sikasso, Ségou et Koutiala se boucle par une tournée les 24, 25 à Ségou, et les 27, 28 aout à Sikasso. Qui sera l’occasion de présenter les pièces Yiri bolo et Danasagou. Les deux pièces de danse sont issues des séances de résidence et création et elles sont des œuvres de deux chorégraphes maliens, Kadidia Tiemanta et Alou Cissé. Elles seront interprétées par les bénéficiaires, des jeunes déplacés à Ségou et 12 malentendants. Comme indiqué par Le directeur artistique de Famu Danse, Daouda Kéïta, ce travail de synergie piloté par les jeunes, est un bel exemple de cohésion et de vivre ensemble pour les communautés.
Pour rappel, le projet « De la Danse à la Tolérance » de Famu Danse est effectué en collaboration avec l’Association malienne des Sourds, Ecole pour Déficients Auditifs, Acampa Culture. Il s’inscrit dans le cadre du Programme Unis dans la Diversité, financé par l’Union Européenne au Mali à travers la Confed. Et ledit projet vise à contribuer à la promotion de la pax active au Mali par le développement de la tolérance, de l’écoute, de la communication et de la compréhension mutuelle des singularités au –delà des groupes d’appartenance universel de l’art de la danse et des signes. En plus, le projet se veut inclusif, et il transcende les différences ethniques et sociales à travers la danse et l’expression des signes auprès des personnes en situation de vulnérabilité. Cette tournée sera donc l’occasion de prôner la paix, la cohésion et le vivre ensemble à travers la beauté artistique et créative magnifiées par des jeunes qui s’acceptent dans leurs différences.
KHADYDIATOU SANOGO/maliweb.net