Depuis que le Président de la République a fait confiance à madame N’Diaye Ramatoulaye DIALLO, pour diriger l’un des ministères régalien de la vie de la nation à savoir le prestigieux ministère de la culture qui à la lourde tâche de sauvegarder les patrimoines culturels. Et encourager la lecture pour la recherche de l’excellence dans un monde globalisé pour que les cadres maliens puissent se doter des documents nécessaires car Nelson Mandela nous enseigne « qu’une Nation qui lit, est une nation qui gagne». Alors madame la ministre ignore t- elle cela, ou oublie t- elle que nous sommes au 21eme siècle dominé par l’excellence?
En effet, la DFM du ministère de la culture est accusée d’être derrière des actes infâmes, à savoir la recherche des biens mal-acquis, de l’argent facile, de détournement des derniers publics à la pelle la DFM et l’unique société bénéficiaire de ce marché public relatif à la livraison des documents neufs à la B.N et au CNLP à savoir « EDILAC SARL » de Madame Dagnoko Awa Bawou.Cette dernière et la ministre N’Diaye Ramatoulaye DIALLO sont citées dans cette sulfureuse affaire de fourniture de livre .
Depuis qu’ils sont en charge dudit ministère, aucun livre neuf n’a été livré à la Bibliothèque Nationale. C’est des livres usés, des livres achetés au Dibidani , des titres non sollicités, des vieilleries indignes d’une bibliothèque Nationale qui sont livrés par EDILAC en lieu et place des nouveautés commandées par la B.N et le Centre National de la Lecture Publique (CNLP), et pourtant si la Bibliothèque Nationale du Mali (BN) dispose théoriquement d’un budget annuel d’acquisitions de nouveaux documents depuis 2007, dans la pratique, ces services ne disposent pas correctement du fonds budgétaire à eux accordés à cause d’une désagréable complicité entre la Direction des affaires financières du Ministère de la Culture et l’unique société bénéficiaire de ce marché public relatif à la livraison des documents neufs à la B.N. et au CNLP à savoir « EDILAC SARL » de Madame Dagnoko Awa Bawou.
D’un montant variant entre 15 000 000 à 20 000 000 de Francs CFA, le budget d’acquisitions des documents ne revient pas fondamentalement à la Bibliothèque Nationale du Mali ou bien au Centre National de la Lecture Publique en raison de la surfacturation qui fait lésion au niveau du département, car un livre de 10 000 F CFA dans les librairies bamakoises est livré par EDILAC à la coquette somme de 50 000 ou 100 000 F CFA. Les raisons évoquées par la gérante Madame Dagnoko Awa Bawou sont le non disponibilité des documents demandés alors qu’ils sont disponibles au Mali et à l’étranger. Il s’agit pour EDILAC de pousser les services bénéficiaires soit à se contenter des vieilleries invendues dont dispose la société soit à renoncer au montant restant qui serait partagé entre les membres du département à savoir la DFM et Madame Dagnoko.
Pour preuves, au titre du budget d’acquisitions 2011, EDILAC a fait plusieurs livraisons partielles dont les dernières datent des 20 et 29 mai 2013. Comprenant des vieilleries non demandées, la Bibliothèque Nationale a refusé certains documents et EDILAC a promis de livrer les titres réellement demandés sans délai mais jusqu’à présent rien. Madame Danioko dit même à qui veut l’entendre qu’elle à des bras longs jusqu’au haut sommet. D’une valeur de 812 087 F CFA, EDILAC a fini par détourner ce reliquat du budget d’acquisitions 2011 dont elle avait déjà bénéficié en se cachant derrière le faux argument de la livraison réelle des documents sollicités.
En 2016, sur un budget de 20 000 000 F CFA, EDILAC a livré à la Bibliothèque Nationale du Mali et au Centre National de la Lecture Publique 550 livres d’un montant de 15 684 000 F CFA contre 174 documents non livrés et dont le montant était de 4 297 652 F CFA sur son bordereau de livraison « Facture N°215/07/2016 » du 26 juillet 2016. Après réclamation du reliquat (174 documents non livrés), EDILAC promettait toujours de commander pour livrer les ouvrages manquants avant de faire croire à la Bibliothèque Nationale que la DFM du Ministère de la culture a finalement ramener le budget d’acquisitions 2016 engagé de 20 000 000 F CFA à 15 684 000 F CFA livrés sous forme de livres à la Bibliothèque Nationale et au CNLP, une manière de dire que les 4 297 652 F CFA sont revenus au Ministère de la culture.
Si durant les années précédentes les documents livrés étaient majoritairement neufs, et correspondaient aux titres commandés, en 2017, sur un total de 86 documents livrés par EDILAC à la Bibliothèque Nationale à la date 05 mai 2017, seul 6 sont neufs et répondent correctement aux critères de choix du service bénéficiaire. Les 80 autres livres sont des vieilleries, des documents contenant des traces de marqueurs, des soulignements au bic, au crayon, des encerclements, des croix, des crochets de signalisation et autres. Il s’agit des livres usés, cornés, chiffonnés, sales, déchirés et ayant en partie appartenu à des privés dont les signatures, les coordonnées manuscrites (noms, prénoms, adresses, numéros de téléphone y figurent. Il s’agit aussi des vieilleries invendues par EDILAC, non demandées par la Bibliothèque Nationale du Mali dans sa commande de livres de l’année 2017. Sur 80 (quatre vingt) vieux documents proposés par EDILAC, la Bibliothèque Nationale du Mali a retenu 75 livres contenant moins de traces de bic, de crayon, de marqueur, édités entre 1986 et 2014. EDILAC promet de remplacer dans les jours à venir les 5 livres rejetés car contenant trop de traces de bic, de crayon, de marqueur, une promesse qu’elle ne tiendra jamais sachant bien qu’au Mali l’impunité a été érigée en système.
Voici quelques images des livres qu’EDILAC a proposé comme s’ils étaient des livres neufs, des titres non commandés, des vieilles éditions non demandées par la Bibliothèque Nationale du Mali: «Droit pénal des affaires (10ème édition) 2001″ “Code de commerce de la république du Mali 1986″“Études de marché 1995″ “L’Art de la thèse 1991″ ces vieilleries sont disponible à la bibliothèque nationale que n’importe qui peut aller vérifier.
Seydou Diarra