Les organisateurs du festival vivre-ensemble Tombouctou ont annoncé, hier à Bamako, la tenue de la septième édition placée sous le thème « les actions des femmes dans le développement local ».
Le festival vivre-ensemble, c’est une des rares manifestations culturelles de la ville de Tombouctou, ouvrira ses portes en décembre 2022. La commission d’organisation a donné plus d’éclairage sur le déroulement de cette 7èdition dans une conférence de pré-lancement présidé par un représentant du Ministère de la culture, de l’artisanat et de l’industrie touristique, Diarran Sanogo. L’occasion a été indiquée par le Directeur du festival, Salaha Maïga, pour rappeler les objectifs de la manifestation culturelle. Selon lui, le festival est un cadre qui contribue à renouer avec le vivre-ensemble, à la réduction de l’extrême violence et à promouvoir la paix. « C’est aussi notre manière de contribuer à la stabilité du Mali et de montrer au monde entier qui le vivre-ensemble est une réalité à Tombouctou », a ajouté le Directeur du festival. Cette septième édition réunira toutes les communautés autour de la quête permanente de la paix et du vivre-ensemble.
La représentante du ministre da la culture a indique que ce festival s’inscrit en bonne place dans l’agenda culturel du Mlai et s’impose aujourd’hui comme l’une des rencontre culturelle majeure du pays tant , dira-t-elle, il joue un rôle primordial dans le processus de la paix, de la tolérance, la réconciliation et du vivre ensemble à Tombouctou. Et Diarran Sanogo de poursuivre en déclarant que le festival vivre-ensemble se veut comme un acteur dans la mise en œuvre de la sauvegarde et la promotion de la culture comme moyen de la stabilisation dans le processus de la paix et de la réconciliation au Mali. « Notre engagement à soutenir cet événement est un choix de principe, nourri à la conviction que le bien-être social recherché passe nécessairement par la synergie des capacités locales et que la Culture, arme de l’espoir, ne tiendra ses promesses de locomotive du développement que dûment attelée au train d’initiatives de base comme celle-ci », a souligné Diarran Sanogo. Avant de conclure : « la tenue de ce festival nous honore et nous réconforte dans la mesure où elle participe de la mise en œuvre de la politique nationale culturelle dont un des objectifs stratégiques majeurs est de faire des industries culturelles, un levier de développement, de création d’emploi, un facteur de paix de cohésion sociale et du vivre-ensemble »
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net