Dans une mise en scène bien réussie de la pièce de théâtre « Conversation entre Toussaint Louverture et Lamartine », écrite par l’haïtienne Elire Marouard, le groupe dramatique Kotéba National a émerveillé le 14 mars 2012, étudiants et enseignants de l’Université des lettres et des sciences humaines. C’était en présence de deux ministres de la République : Hamane Niang, ministre de la culture et de Mme Siby Ginette Belegarde, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En écrivant sa pièce de théâtre « Conversation entre Toussaint Louverture et Lamartine », Elvire Marouard enseignante et écrivain haïtienne, ne pouvait trouver meilleure approche pour faire le procès de l’esclavage des noirs. En tout cas c’est ce qui est ressorti de la mise en scène qu’a faite Martin Tiénou. Monzon Traoré dans le rôle de Toussaint Louverture, Moussa Fofana, dans celui de Lamartine et Maïmouna Samaké et Martin Tiénou, dans les rôles de narratrice et de narrateur, dans un jeu d’acteurs captivant, ont restitué cette rencontre épique qui eut lieu entre Toussaint Louverture, le père fondateur de la première République noire et Lamartine, homme politique doublé d’un écrivain hors pair.
Dans une conversation bien agencée, avec des intermèdes de narration, les quatre comédiens ont retracé l’itinéraire de ce fils de l’Afrique, ancien esclave, de sa nomination comme officier français de l’empire jusqu’à son arrestation et sa mort au Fort de Joux. Ce fut simplement un résumé de la vie bien remplie d’un humaniste exceptionnel qui avait la capacité de pardonner à des assaillants qui ont voulu attenter à sa vie. Le jeu des acteurs a permis aux spectateurs d’admirer la fidélité de Toussaint Louverture à la France. « Lorsque la République était en difficulté, Georges III m’a offert le titre et les revenus qu’il désignerait, si je consentais à soumettre l’île à la couronne britannique. Je refusai et m’emparai de la colonie au profit de la France », rappelle Toussaint Louverture à Lamartine.
Et, pour mettre un accent particulier sur sa fidélité à la France qui l’a embastillé, il déclara : « par les armes, je fis également respecter le traité de Bâle, qui cédait à la France la partie espagnole de Saint-Domingue ». Lamartine, poète d’exception, député français qui a consacré une bonne partie de sa vie à lutter contre l’abolition de l’esclavage, sera impressionné par le fait que « l’injustice n’a pas pu ébranler l’humanisme de Toussaint Louverture ». Commencé par le refrain « dis-moi mon frère jusqu’où je suis souvent. Un jour viendra, le bonheur viendra », la pièce prit fin par le même refrain, mais cette fois avec Toussaint Louverture mort couché sur un canapé. « Un jour viendra, le bonheur viendra », cette phrase de Toussaint Louverture qui résonne comme une prophétie, est en passe de se réaliser. Aujourd’hui, le noir est libre, même si sa terre, le berceau de l’humanité, peine à sortir la tête de l’eau. Mais, il ne pouvait en être autrement, tant il a été meurtri, jusque dans ses germes par tant de souffrances subies sur plusieurs générations. Mais, aujourd’hui avec l’exemple de Obama à la tête de la nation la plus puissante du monde, tous les noirs, à travers le monde, peuvent chanter en chœur : « Un jour viendra, le bonheur viendra ».
Assane Koné
Obama c une Marionette des conneries comme sa
Le jour viendra ou on Va. Tous mourrir des idiots comme sa. Pour Votre roi obama
L’esclavage tel qu’il existe de nos jours n’A RIEN A VOIR AVEC LA TRAITE DES NOIRS QUI ETAIT LE COMMERCE TRIANGULAIRE!C’est vos “maîtres” les blancs qui ont transformé en véritable industrie (avec des bateaux spécialement construits pour le transport des carcaisons de noirs)l’exclavage clandestin que pratiquaient les arabes.Sinon en milieu maninka, même des cousins germains se disent exclaves les uns des autres.Et puis nos exclaves de famille ou privés
ne le sont que de forme: TU N’AS AUCUN DROIT SUR LUI COMME PAR LE PASSE:Ka ko dia nionkon bolo dron!D’ailleurs cela fait partie intégrante de notre culture aujourd’hui. 😉 😉
Quand um père dit a ses fils de l’aider a travailler pour construire leur Terre l’intellectuel ou semi Appelle sa de l’esclavage. Mais si c’étais le CAS l’ecole aussi serais de l’esclavage Mais d’unne autre manière Puis ce que en ce moment Ces ecoliers ne peuvent plus cultiver par exemple
Sambou tu parles comme Pick Botha parlait des noirs en Afrique du Sud et comme Eugene TerreBlanche les traitait. Il n ‘esxiste pas de petits racismes et de grands mais le racisme et le racisme malien est du racisme. Le commerce triangulaire a ete alimente par les noirs comme tu le disais de Samory Toure devrai vendre ses freres noirs qu’il prenait pour acheter des armes et se defendre mais je pesne que tu as compris que sa defense finale a ete la prison et la mort au Gabon sur une ile inhabitee. Sambou tu aimes beaucoup le systemes des CASTES et je pense que tu vies de ce systems tu ne veux pas l’avouer je te comprends mais tu es raciste veritablemet et il faut l’admettre et a toi de changer ou pas, mais tu as le meme comportement que ceux qui ont invente les theories autour du racisme que ce soit Hitler avec le Nazisme ou Pick Botha avec l’Apartheid.
erratum…des noirs par des noirs en Mauritanie…..
Esperons qu’un jour viendra ou Toussaint Louverture faira le procès de l’esclavage des noirs par des noirs au Mauritanie,au Senegal, en Guinee, au Niger, au Mali, etc. etc. etc.
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