Les lampions se sont éteints la semaine dernière sur la 10ème édition du Festival international de musique au Mali ou Tamani d’or. Ouverte le mercredi 23 septembre 2014 au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba, l’édition 2014 a été émaillée d’une journée de formation des journalistes sur le concept médias, paix et réconciliation nationale et d’une journée d’échanges sur le rôle de la MINUSMA dans notre pays.
Ce grand évènement culturel, qui a repris ses droits après 2 ans de suspension, signe en quelque sorte le retour de la culture malienne sur la scène internationale. Il a été l’occasion pour le ministre des Affaires Religieuses et du Culte, Thierno Amadou Omar Hass Diallo, qui a présidé les cérémonies d’ouverture et de clôture, d’inviter les artistes à faire de la culture un véritable outil de promotion de la paix et de la réconciliation nationale, thème de cette année.
Durant une semaine, les participants ont eu droit auxrythmes du tam-tam du groupe Cheickna Sissoko de Bamako, à ceux de l’Adrar de Kidal et au groupe d’Ousmane Traoré du Burkina Faso. Après le lancement du festival, ses initiateurs ont organisé à l’intention des journalistes culturels du Mali un atelier de formation sur le thème «Paix et réconciliation».
Cette formation était assurée par l’ancienne Directrice du CESTI de Dakar, Mme Eugénie R. Aw, qui a expliqué aux participants ce qu’était le journalisme culturel et le rôle du critique d’art en situation de conflit.
Dans son exposé, elle s’est appesantie sur les rapports entre les medias, la paix et la sécurité, avant d’entretenir les journalistes sur le contexte spécifique de l’Afrique.
Après cette formation, il est revenu au personnel civil et militaire de la mission onusienne (MINUSMA) de se présenter au public, au terme d’une conférence-débat marathon, et de faire le bilan de sa première année de présence dans notre pays.
Yaya Samaké