Cet événement qui fût une première dans la communauté malienne depuis de longue date à Montréal est une initiative de Nord-Sud Evénements en partenariat avec www.diasporaction.com et de plusieurs structures associatives et sponsor – Conseil des maliens du canada, un livre un monde, AMSC Faso Kanu, le Marché MALIBA-.
Ce spectacle qui aura mobilisé les maliens et les amis du Mali de Montréal a laissé voir un grand Guimba national à travers ce récit mandingue intégralement assuré dans un français impeccable rythmé par le son de la Kora de Zal Sissoko et de la majestueuse voix de Djéli Tapa qui n’est autre que la fille de Kandia Kouyaté et un One man show d’une quinzaine de minutes à la demande du public.
Ce ne sont pas les réactions des participants d’après spectacle qui contrediront «Je ne savais pas que Guimba parlait aussi bien le français, je suis impressionné » glisse un spectateur. “ Si c’est à cela que ressemble les spectacles de Guimba, je reviendrais surement la prochaine fois qu’il viendra à Montréal“ conclura ce couple de jeune malien magnifiquement habillé en Bazin en cette période estivale.
Tout au long du récit l’artiste a fait fusion avec son auditoire, les transportant émotionnellement entre des moments de fou rires suivis d’applaudissements. Aussi, des moments de pleurs quand il évoqua feu Fantani Touré, certaines ne purent retenir leurs larmes. En un mot ce fût du grand art, la reproduction d’un spectacle créé à Bamako à Kora Films et qui a déjà remporté le Prix de la Découverte RFI en 1997 lors du Festival des Francophonies en Limousin à Limoges, à l’initiative de Monique BLIN.
A titre informatif, ce récit est une histoire d’amitié entre deux hommes qui ont toujours tout partagé, y compris un lourd et macabre secret.
Un récit de griot d’après un conte « dafin » (ethnie du sud du Mali), où la poésie du bambara apparait, soulignée par la kora et le chant.
L’organisation de cet événement qui fut une première pour la société Nord-Sud événements promet d’autres événements dont les dates seront connues ultérieurement.
Par Sosso Diarisso