Ségou Art 2025 : Une Symphonie pour la paix

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Célébrer la paix, l’union et la cohésion nationale à travers un concert géant riche en diversité culturelle a été le programme de la nuit du vendredi 7 février 2025 au village Festival sur le Niger.

La nuit du vendredi, 7 février 2025 a été marquée par une euphorie totale, une ambiance de fête, de gaité, de convivialité au village FSN.

Ce concert a été un véritable moment de partage, de joie regroupant plusieurs ministres. Cet événement avait pour but d’éveiller l’esprit de patriotisme, du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la paix.

Cette célébration a été couronnée par une symphonie pour la paix et la cohésion initiée par le ministre de la culture, Mamou Daffé, et coordonnée par l’artiste Cheick Tidiane Seck.

Cette symphonie a pris en compte toutes les langues locales et tous les artistes représentant les régions du Mali avec plusieurs genres musicaux. D’autres artistes internationaux et nationaux ont aussi presté à l’occasion de cet événement, notamment le groupe Aitma du Mali, Sôgha du Niger, Monza de la Mauritanie, Madou Sidiki Diabaté du Mali, Kalam du Burkina Faso, Guimba National du Mali.

 

Marie Dembélé

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Pagne tissé :

Un outil du développement local

 Le Musée des masques et marionnettes de Ségou a abrité la nuit du pagne tissé, le 7 février 2025, avec pour thème « Pagne tissé, facteur de cohésion sociale et de développement local ». Cette 3e édition entend tisser des liens entre les régions de Ségou, Djenné, Bandiagara, Kayes et San.

Pour sa troisième édition, la nuit du pagne tissé, a mis à l’honneur les villes du Mali à travers un défilé de mode, des expositions de vente et des ateliers de démonstration. Chaque ville invitée Ségou, Djenné, Bandiagara, Kayes, San a fait briller son savoir-faire artisanal ancestral à travers ses motifs et techniques de tissage traditionnelles, illustrant ainsi que la richesse et la diversité culturelle du Mali avec les motifs, les méthodes artisanales de tissage, uniques et propre à chaque culture locale.

Les festivaliers ont pour la plupart, arboré les tenues en pagne tissé. Pour les fins connaisseuses et amoureux de la mode, précisément du tradi-moderne, du traditionnel, l’occasion était toute trouvée pour se tirer à 4 épingles avec les collections de certains créateurs.

Les festivaliers ont pu découvrir les créations lors de chaque passage des mannequins mais surtout la particularité de chaque région avec la spécificité de chaque pagne tissé, les couleurs des fils utilisés.

Un jury avait été commis pour apprécier les travaux des tisserands et des stylistes modélistes et couturiers et la ville ayant remporté le trophée par la ville de Djenné.

Aminata Agaly Yattara

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État des lieux de l’art contemporain africain :

L’art contemporain africain en débat

 Le Fonds Africain pour la Culture ACF a organisé dans la grande salle de conférence du centre korè, une table ronde pour discuter des problématiques liées à l’art contemporain africain. C’était le samedi, 8 février 2025, avec comme intervenants : le plasticien Barthélémy Toguo du Cameroun, le professeur Yacouba Konaté de la Côte d’Ivoire, George Camilles de Seychelles, le plasticien Viyé Diba du Sénégal, le plasticien Abdoulaye Konaté du Mali pour faire un diagnostic, un état des lieux de l’art contemporain africain.

Le constat c’est que le marché se porte mieux mais peut mieux se porter », a dit le professeur Konaté. Les espaces d’exposition, les musées et autres espaces dédiées doivent être promus, protégés et sécurisés ont dit les conférenciers. Et dans ce travail, l’Etat, en tant que pouvoir public, a un grand rôle à jouer. “Il faut également soutenir la formation des artistes” a ajouté Barthélemy Toguo. L’artiste camerounais a beaucoup insisté sur la durabilité.

“10 ans de recherches, d’accumulation de connaissance, d’apprentissage. Se retrouver dans son atelier en train de réfléchir à comment représenter et redonner quelque chose à l’Afrique”.

Viyé Diba plasticien Sénégalais a centré son intervention sur le marché la création d’une dynamique. “On développe avec le temps. Cette période de recherche, de travail, de réflexion se fait doucement et progressivement. La collaboration avec les galeries c’est une réalité. On ne m’a pas payé finalement lors de ma première expérience. J’ai donc travaillé seul avant de travailler dur à ouvrir ma galerie. Les actions d’aujourd’hui sont ou prêteront fruit beaucoup d’années plutôt”, a témoigné le Burkinabé Ky Siriki.

Abdoulaye Konaté, résumant les discussions dira: “Je classe en 3 blocs nos attentes: le secteur des structures, les médias de la communication, et la formation des artistes. En intelligence culturelle si on met des grins de sable on finira par former une d’une de stable.

Oumar Kamara ka plasticien malien du conservatoire Balla Fasseké Kouyaté a témoigné: “Après mes études à Saint Pétersbourg en peinture et l’archéologie en Russie, je rentre au Mali. J’ai eu la chance de diriger l’Ina ensuite le conservatoire

 

Aminata Agaly Yattara

 

 

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