La paix et la sécurité à l’intérieur du pays et dans la sous – région restent fortement menacées. Les groupes criminels et terroristes encore présents sur le territoire malien se répandent dans la sous-région et alimentent le crime organisé transnational se traduisant par des trafics en tous genres. A cet effet, les « communautés de culture Songhoï » se sont mobilisées pour former un mouvement appelé : IR GANDA pour sauvegarder la culture Songhoï et assurer l’intégrité territoriale du Mali, la sécurité dans les régions du Nord, l’unité nationale et la cohésion nationale.
Les acteurs dudit mouvement étaient face à la presse, le samedi 3 juin 2017, à la Maison de la presse pour expliquer aux hommes des médias les tenants et les aboutissants de leurs toutes premières rencontres qui se sont tenues à Gao les 19, 20 et 21 mai dernier. La présente conférence était animée par son président, Ousmane Issoufi Maïga et non moins ancien premier ministre, en présence de plusieurs cadres du mouvement IR GANDA. Dans leur déclaration luminaire, le conférencier, Ousmane Issoufi Maïga a expliqué qu’au-delà de la résolution politique du conflit, le plus grand défi reste, celui de la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger et sa traduction en programmes de développement incluant toutes les composantes de la société malienne et garantissant les droits fondamentaux de tous les citoyens sans distinction aucune. Selon lui, malgré les immenses efforts déployés par l’Etat, les partenaires au développement et la société civile, de multiples accords de paix, mais aucune solution pérenne n’a été trouvée. « Les populations des contrées et terroir de culture Songhoï subissent encore et toujours les conséquences dramatiques de cette situation. » a-t-il dit. C’est pourquoi, dira-t-il, les communautés aussi bien au Mali que dans la diaspora dans toutes leurs diversités après plusieurs mois de riches échanges et de concertations fructueuses ont décidé de mettre ensemble leurs efforts en vue de la création d’un mouvement dénommé : « communautés de culture Songhoï en mouvement : IR GANDA », IR GANDA signifiant en langue Songhoï, notre terroir. Pour l’ex premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, l’objectif du mouvement selon la déclaration de ses cadres, est : « Nous, cadres, des communautés de culture Songhoï, tenant compte des conséquences des incertitudes géopolitiques et géostratégiques et face aux menaces permanentes et programmées contre l’existence même de notre terroir et de nos populations, décidons, entre autres, de défendre notre patrimoine historique, nos intérêts moraux, socio – culturels et économiques ; jouer notre partition dans un Mali unique, laïc, républicain et démocratique ; mettre en place, une instance dédiée à la mise en œuvre des solutions répondant aux attentes et aspirations profondes de nos communautés. ». Selon le conférencier, le nom « communautés de culture Songhoï en mouvement : IR GANDA », a été plébiscité lors de l’organisation des assises qui se sont tenues dans la ville historique et chargée de symbole Gao, les 19, 20 et 21 mai 2017. A l’en croire, il ressort des résultats de cette rencontre de Gao, des recommandations pertinentes notamment, le rejet catégorique et systématique de l’appartenance des régions de Tombouctou, Gao, Mopti, Ménaka, Kidal et Taoudéni dans l’espace géographique dit Azawad ; l’arrêt immédiat du rançonnement des populations civiles des régions du nord par les groupes armés ; le désarmement de tous les groupes armés dont les milices et l’organisation de la défense civile ; le renforcement de la lutte contre la prolifération des armes légères et des armes de guerre ; le rétablissement de l’autorité de l’Etat et le retour sans délai de l’administration et des services sociaux de base dans l’ensemble des cercles des régions du Nord ; le redéploiement sans délai des forces armées et de sécurité dans toutes les régions du Nord ; le désenclavement des régions du nord, notamment la restauration urgente de la route Sévaré-Gao ; l’élaboration d’une charte pour une paix durable Songhoï, ensemble entre les communautés de culture Songhoï, Tamasheq, arabes vivant sur le même terroir.
Moussa Dagnoko
La paix et la sécurité à l’intérieur du pays et dans la sous – région restent fortement menacées. Les groupes criminels et terroristes encore présents sur le territoire malien se répandent dans la sous-région et alimentent le crime organisé transnational se traduisant par des trafics en tous genres. A cet effet, les « communautés de culture Songhoï » se sont mobilisées pour former un mouvement appelé : IR GANDA pour sauvegarder la culture Songhoï et assurer l’intégrité territoriale du Mali, la sécurité dans les régions du Nord, l’unité nationale et la cohésion nationale.
Les acteurs dudit mouvement étaient face à la presse, le samedi 3 juin 2017, à la Maison de la presse pour expliquer aux hommes des médias les tenants et les aboutissants de leurs toutes premières rencontres qui se sont tenues à Gao les 19, 20 et 21 mai dernier. La présente conférence était animée par son président, Ousmane Issoufi Maïga et non moins ancien premier ministre, en présence de plusieurs cadres du mouvement IR GANDA. Dans leur déclaration luminaire, le conférencier, Ousmane Issoufi Maïga a expliqué qu’au-delà de la résolution politique du conflit, le plus grand défi reste, celui de la mise en œuvre de l’Accord issu du processus d’Alger et sa traduction en programmes de développement incluant toutes les composantes de la société malienne et garantissant les droits fondamentaux de tous les citoyens sans distinction aucune. Selon lui, malgré les immenses efforts déployés par l’Etat, les partenaires au développement et la société civile, de multiples accords de paix, mais aucune solution pérenne n’a été trouvée. « Les populations des contrées et terroir de culture Songhoï subissent encore et toujours les conséquences dramatiques de cette situation. » a-t-il dit. C’est pourquoi, dira-t-il, les communautés aussi bien au Mali que dans la diaspora dans toutes leurs diversités après plusieurs mois de riches échanges et de concertations fructueuses ont décidé de mettre ensemble leurs efforts en vue de la création d’un mouvement dénommé : « communautés de culture Songhoï en mouvement : IR GANDA », IR GANDA signifiant en langue Songhoï, notre terroir. Pour l’ex premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, l’objectif du mouvement selon la déclaration de ses cadres, est : « Nous, cadres, des communautés de culture Songhoï, tenant compte des conséquences des incertitudes géopolitiques et géostratégiques et face aux menaces permanentes et programmées contre l’existence même de notre terroir et de nos populations, décidons, entre autres, de défendre notre patrimoine historique, nos intérêts moraux, socio – culturels et économiques ; jouer notre partition dans un Mali unique, laïc, républicain et démocratique ; mettre en place, une instance dédiée à la mise en œuvre des solutions répondant aux attentes et aspirations profondes de nos communautés. ». Selon le conférencier, le nom « communautés de culture Songhoï en mouvement : IR GANDA », a été plébiscité lors de l’organisation des assises qui se sont tenues dans la ville historique et chargée de symbole Gao, les 19, 20 et 21 mai 2017. A en croire, il ressort des résultats de cette rencontre de Gao, des recommandations pertinentes notamment, le rejet catégorique et systématique de l’appartenance des régions de Tombouctou, Gao, Mopti, Ménaka, Kidal et Taoudéni dans l’espace géographique dit Azawad ; l’arrêt immédiat du rançonnement des populations civiles des régions du nord par les groupes armés ; le désarmement de tous les groupes armés dont les milices et l’organisation de la défense civile ; le renforcement de la lutte contre la prolifération des armes légères et des armes de guerre ; le rétablissement de l’autorité de l’Etat et le retour sans délai de l’administration et des services sociaux de base dans l’ensemble des cercles des régions du Nord ; le redéploiement sans délai des forces armées et de sécurité dans toutes les régions du Nord ; le désenclavement des régions du nord, notamment la restauration urgente de la route Sévaré-Gao ; l’élaboration d’une charte pour une paix durable Songhoï, ensemble entre les communautés de culture Songhoï, Tamasheq, arabes vivant sur le même terroir.
Moussa Dagnoko