Le palais de la culture Amadou Hampate Ba abritera du 28 mars au 4 avril 2014 le Salon International du Textile artisanal de Bamako (SATABA), qui a pour objectif de contribuer au développement de la transformation et à la consommation locale du coton.
L’information a été donnée lors d’une conférence de presse tenue le vendre 14 mars dernier au ministère de l’artisanat et du tourisme. La rencontre a été aminée par Abdoulaye Ouattara, membre de la commission d’organisation, chargé de communication.
Initié par certains professionnels du textile artisanal, réunis au sein de la Coopérative pour la Valorisation des Textiles du Mali (COVATEX), le salon sera placé sous le signe de « citoyenneté, paix et solidarité nationale ».
En effet, l’édition 2014 doit permettre de donner au public malien et d’ailleurs une large information sur le tissage moderne, les variétés de tissus qui sont souples et faciles à travailler, les créations, les innovations et designs dans les motifs et l’univers des jeunes tisserands.
Par ailleurs, le SATABA 2014 veut attirer l’attention de tous sur les opportunités socio-économiques et culturelles qu’offre le secteur du textile artisanal au Mali et dans l espace UEMOA à travers une grande exposition de vente de produits de qualité, de défilés de mode et des animations culturelles et artistiques.
Selon le conférencier, Abdoulaye Ouattara, les efforts de promotion du textile artisanal et biologique participe à la recherche de stratégies en vue de développer des marchés à valeur ajoutée. Ce qui signifie, pour lui, qu’il est important de créer un marché local sous régional, et international de la consommation par rapport aux initiatives sous-exploitées et contrariées par certaines difficultés socio-économiques.
Parlant du choix du thème à savoir ‘’ citoyenneté, paix et solidarité nationale’’, il dira que c’est pour soutenir la cohésion sociale puisque l’événement se tiendra dans un environnement post crise.
Sur un tout autre plan, le SATABA 2014 fera la promotion du coton qui participe en général à la production et à la transformation de tout genre de textile, puisque la filière occupe une place de choix dans le patrimoine culturel et économique du Mali.
« L’élément le plus important et évocateur de notre patrimoine culturel, c’est le tissage avec ses modes divers et traditionnels qui tend à disparaitre à cause de la méconnaissance et de la non consommation de ses produits par la population locale », a déploré cependant le conférencier.
Adama DAO