Samedi, 22 février 2014, à l’Espace culturel de Medina-Coura, la Direction du Journal «Bonne Lecture» a organisé une conférence de presse. Il s’agissait d’expliquer aux hommes et femmes des médias les tenants et les aboutissants du Salon du Livre à Ségou dénommé «Salise 2014» qui se tiendra du 18 au 21 avril prochain. Ont pris part à cette conférence : Moussa Cissé, Vice-commissaire ; Dr Noumou Ben Diakité, écrivain, parrain du Salon et président de l’Association Damien Boiteux /Mali ; et Mamadou Macalou, Fondateur-Directeur de Publication du Journal «Bonne Lecture»et non moins Commissaire général du Salon.
Le Salon du Livre à Ségou en avril prochain, dénommé «Salise 2014» est un projet que la Direction du journal «Bonne Lecture » a toujours rêvé de réaliser dans la Cité des Balanzans. Il permettra de promouvoir le monde livresque, les écrivains célèbres ; d’inciter les hommes et femmes à la lecture et à la découverte du monde à travers des livres. Pour sa première édition, le choix de Ségou n’est pas fortuit. En effet, cette 4ème région du Mali est une ville historique et de tradition orale par excellence. De ce fait, ce Salon présentera à la face du monde plusieurs productions livresques, écrites par des écrivains célèbres et d’illustres personnalités. Ce pan de l’histoire mérite d’être connu et reconnu à travers le monde. Car, le livre constitue un puissant vecteur de communication nous ouvrant à d’autres peuples et à leurs cultures.
«Nous sommes partis du constat que dans nos milieux scolaires et universitaires, le goût de la lecture a tendance à disparaître, surtout avec l’invasion des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette situation fait que les élèves et les étudiants ne s’intéressent pas assez aux livres pour compléter leur formation et mieux, pour leur épanouissement intellectuel», déplore le Commissaire général du salon M. Macalou.
Il ajoute : «Dans la plupart des cas, les élèves et étudiants se contentent uniquement des cours dispensés par leurs maîtres et professeurs. Et le fait qu’ils ne lisent pas assez, est une grosse lacune qu’il faut résoudre par le biais de la lecture et de la recherche».
Avant de conclure ses propos, M. Macalou a donné en filigrane les objectifs de ce Salon du Livre : «Les objectifs fondamentaux de ce Salon sont de créer le goût de la lecture ; d’inciter les élèves et les étudiants à lire ; de contribuer à la promotion des métiers du livre ; de servir de tribune aux professionnels du livre ; de contribuer à l’émergence d’une véritable industrie du livre au Mali ; de créer la richesse dans la région de Ségou ; de faire connaître la culture du Mali à travers le monde et de promouvoir la langue française et les langues nationales».
Et à Moussa Cissé de commenter : «Aujourd’hui, les familles maliennes ne suscitent pas tellement le goût de la lecture chez leurs progénitures. Plusieurs raisons expliquent ceci : les adultes lisent eux-mêmes peu ou pas du tout ; les infrastructures de promotion de la lecture ne sont pas très nombreuses et souvent mal adaptées ; la langue française est très peu utilisée dans les familles, au détriment des langues vernaculaires. A cela, s’ajoute la méconnaissance des métiers du livre tel qu’éditeur, bibliothécaire, libraire, écrivain, illustrateur, archiviste, documentaliste, caricaturiste…».C’est pourquoi, explique-t-il, la Direction générale du Journal «Bonne Lecture»,a initié ce Salon en vue d’inciter à la lecture et à la recherche, en partenariat avec la Direction de l’école Soninkoura 2ème Cycle B de Ségou.
Quant au Dr. Noumou Ben Diakité, il s’est dit très heureux et émerveillé d’être le parrain de cette première édition. Et il invite tout le monde à se mobiliser et à s’investir pour la réussite de ce Salon.
Note importante à retenir : cette première édition a pour thème : «Sortir les livres des tiroirs pour les terroirs»et aura comme personnalités invitées, des écrivains maliens, africains et européens.
Seydou Karamoko KONE
1ère édition de Festival «City Danse» :
Une innovation du MCE
Le Mouvement pour la Culture et d’Excellence (MCE), dans le cadre de ses activités culturelles et artistiques, a organisé un festival des danses entre les jeunes. Ce festival, dénommé « City Danse»qui met en compétition des jeunes danseurs sur les berges du fleuve Niger au Palais de la culture. Pour la première sortie qui eu lieu le 22 février dernier, six groupes ont compéti et trois groupes ont triomphé pour la finale.
Ce festival qui est initié par le Mouvement pour la Culture et l’Excellence (MCE), donne des opportunités aux jeunes danseurs talentueux de faire valoir leur savoir-faire. En outre, il s’agit pour le Mouvement de promouvoir cet art de danse.
Ainsi donc, samedi dernier, six groupes étaient en compétition : Groupe Super OK ; Groupe Rue Men City, Groupe Invasion, Groupe Farafina Boys, Groupe Winner et Groupe Fortune clan. Après leurs prestations sur scène, les membres du jury ont retenu Groupe Farafina Boys, Groupe Super Ok et Groupe Fortune Clan pour la finale.
Et samedi prochain, six autres groupes vont compétir. Quant à la grande finale elle aura lieu le samedi 8 mars 2014 et mettra aux prises les 3 retenus des deux groupes.
A en croire le président du Mouvement, Djibril Sangaré et non moins le président du festival, l’organisation de cet événement n’est pas fortuite. «Nous avons organisé ce festival de danse pour découvrir des jeunes créations artistiques. Il vise à promouvoir les jeunes maliens qui ont opté pour l’art de la danse…. Je tiens à remercier nos partenaires qui nous a aidés à réaliser ce rêve, car sans eux, il allait être impossible de le porter sur les fonts baptismaux».
Et au Secrétaire à la communication et porte-parole du MCE, Andié Adama Dara de préciser que le MCE a dans son créneau l’organisation d’activités