Salimata Togora une écrivaine en herbe : «Deniy et Denistar suivis de un 31 décembre» dans les librairies

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"Deniy et Denistar suivis de un 31 décembre" de l’écrivaine Salimata Togora a été  présenté aux journalistes, le dimanche 23 octobre 2011  lors d’une conférence de presse au siège des  éditions "La Sahélienne" éditrice du livre. Deny et Denistar suivi de un 31 décembre sont des pièces de théâtre.

Lors de la présentation, l’auteure était accompagnée du directeur des éditions la Sahélienne, Ismaïla Samba Traoré. Pour qui Salimata Togora est un espoir de la littérature malienne. Une très belle plume dans l’avenir.

ans la présentation de l’auteur, le directeur de la Sahélienne, dira que Salimata Togora annonce l’entrée en littérature dans les éditions la Sahélienne de quatre  femmes, dont une nigérienne et trois autres maliennes.  Elle n’a pas été mise en  tête par le fait d’un hasard. Salimata Togora est venue dans la littérature grâce à ces écrits, depuis la 5ème année fondamentale, elle rédigeait ses exercices de rédaction sous forme de nouvelles.

 

Sa source était les légendes et contes de sa grand-mère. Petit à petit en grandissant, on lui a fait savoir que son style d’écriture est la nouvelle, un style qui est rare chez les débutants. 

 

 

L’écrivaine a à son compte plusieurs nouvelles dont une douzaine publiées dans la quotidien national et au journal Challenger. Cette année elle publie aux éditions la Sahélienne Deny et Denistar, suivi de un 31 décembre. ‘‘ C’est une  pièce écrite pendant le chantier panafricain d’écriture dramatique des femmes, femmes en scène. Tout oppose Deny. Une jeune femme  âgée de 28 ans,  et Denistar , une prostituée enceinte de 29 ans en fin de carrière.  La  première   vit encore chez ses parents, où elle doit subir sa mère, la seconde dans la rue, où elle peine à trouver des clients. La première, sentimentale et rêveuse, est désespérément amoureuse de Bouba. La seconde, désabusée, aime lire les vers du poète Léon Gontran Dams. Pourtant, elles sont la même personne”. Dans cette pièce Salimata Togora met face en face la tradition et le modernisme, surtout dans l’éducation des filles. C’est une manière de participer au combat d’émancipation des femmes. Quant à un  31 décembre c’est une histoire  d’un  vieil homme sur les traces de son fils. D’une vendeuse de beignets  à la recherche d’un amour passé. Un homme  silencieux. Leurs destins  se croisent  la nuit du 31 décembre. ” Un 31 décembre où personne ne veut être seule, mais ces personnes étaient terriblement seules, le père va cherche son fils, la femme l’amour perdu, qu’elle ne va plus retrouver. Elle finira par se tuer par balle, et le bruit va se mélanger à celui des pétards, et la pièce s’achève”.  

Après l’écrit le souhait de Salimata est que ces pièces soient mises en scène. Pour ce faire, elle a besoin d’aide, elle a déjà pris contact avec un réalisateur pour la mise en scène, ‘‘le but d’une pièce de théâtre est qu’elle soit vue, c’est pourquoi nous allons tout faire pour monter la pièce, nous allons chercher des partenaires pour cela, car l’idéal est que la pièce soit montée”. Après  Chagrin Nomade de Sidi Alamine Ag Doho et Deny et Denistar suivi de un 31 décembre, 4 autres auteurs vont bientôt présenter leurs livres aux éditions la sahélienne.

 

Kassim TRAORE

 

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