Les rideaux sont tombés dans l’après-midi du dimanche 9 avril 2017 sur le festival Mali Sadio, tant attendu, troisième édition dans la Cité de Mali Sadio.
L’édition 2017 restera longtemps gravée dans la mémoire collective. Pour preuve, la mobilisation était de taille, l’atmosphère conviviale et l’engouement des festivaliers était visible. Le débat était animé et vivant, le climat étant favorable. Les artistes des différentes troupes ont fait étalage de leur savoir et savoir-faire, donnant au festivité une dimension exceptionnelle.
Le festival Mali Sadio, édition 2017, édition de la relance, de la renaissance a refusé du monde venu des cinq continents pour être témoin à ce grand rendez-vous culturel, de retrouvaille, de communion, de joie, de paix, d’entente, de cohésion, d’intégration, de solidarité et d’amitié.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le préfet du cercle de Bafoulabé, Ousmane Sanogo. A ses côtés, on notait la présence du président de l’Association pour le Développement du Cercle de Bafoulabé, Dr Moussa Sissoko, directeur de recherche, du président du conseil de cercle de Bafoulabé, Koura Dabo, du maire de la commune rurale de Bafoulabé, Kandé Doucouré, du chef de village de Bafoulabé, Demba Diallo, du président de l’association de la municipalité du cercle de Bafoulabé, Adama Bandiougou Sissoko, le chef des griots du cercle de Bafoulabé, Issa Sako, les treize maires du cercle de Bafoulabé, les responsables des services déconcentrés de l’Etat, les représentants des partenaires techniques et financiers, de plusieurs personnalités, les notabilités, les ressortissants du cercle a l’intérieur et a l’extérieur du Mali et autres invités de marque.
Les festivaliers sont venus des treize communes du cercle de Bafoulabé, de Kayes, de Bamako et divers horizons du Mali et d’ailleurs.
Les 8 et 9 avril 2017 ne seront plus des jours ordinaires dans le plus vieux cercle du Mali. Puisque pendant ces deux jours, les festivaliers auront vibré au rythme de Mali Sadio dans sa nouvelle configuration. Ces deux jours inoubliables seront enregistrés dans les annales.
Faut-il le rappeler, les objectifs du festival Mali Sadio, édition 2017 sont : créer un cadre de retrouvailles, de réjouissance populaire, d’échange et de partage entre les filles et les fils du cercle de Bafoulabé et d’ailleurs ; promouvoir les cultures du terroir dans leur diversité en exploitant les savoirs et savoir- faire des populations du cercle ; faire connaître la légende Mali Sadio ; faire connaître et valoriser les sites touristiques et historiques ainsi que les lieux de mémoire situés dans la localité ; réconforter l’amitié entre les peuples riverains du fleuve Sénégal qui partagent la légende de Mali Sadio.
Durant deux jours, les festivaliers ont été impressionnés de la qualité de la conférence : histoire de Bafoulabé et de Mali Sadio. Cet exposé était animé par Issa Sako, chef des griots du cercle de Bafoulabé. La visite des lieux notamment Dioubé de Dioukamadiya l’endroit où Mali Sadio est apparu ou a été aperçu pour la première fois, la tombe de Mali Sadio et la visite de l’école des enfants de chefs de canton, la danse du dansa sur l’eau, la prestation des artistes invités, la prestation des différentes troupes venues des 13 communes du cercle de Bafoulabé auront été les temps forts du rendez-vous.
Ce festival est un festival exceptionnel. Il a été couronné de succès aux enfants du terroir de se ressourcer, de valoriser la culture du terroir, de revitaliser, d’immortaliser ce pachyderme extraordinaire qui fait partie du patrimoine commun.
Aux dires du préfet du cercle de Bafoulabé, « l’évènement qui nous réunit aujourd’hui est d’une importance capitale».
Il a rappelé que ville chargée d’histoire, Bafoulabé constitue un pan de notre patrimoine. Il poursuivra qu’il a été le témoin de l’invasion coloniale, avec son cimetière des colons. « A Babaroto a existé dans le passé, l’école des fils d’otage devenue plus tard, école des fils de chef. « C’est dans cette ville historique et mystique qu’a vu le jour « Le festival Mali Sadio » sous l’impulsion du conseil de cercle dont le lancement de la première édition a eu lieu le 6 avril 2002. Cette initiative impulsée par le conseil de cercle a contribué à la redécouverte de Bafoulabé ville et de tout le cercle de par la promotion de sa culture, la valorisation de ses sites touristiques, des lieux de mémoire et surtout la réappropriation de l’histoire politique et coloniale de Bafoulabé », a-t-il précisé.
Ousmane Sanogo dira que cette manifestation culturelle a largement contribué au renforcement de la cohésion sociale, à la prise de conscience par les populations des enjeux du développement durable.
Il a ajouté que l’engouement suscité était à hauteur de souhait mais hélas par manque de suivi, de difficultés d’encadrement et de moyens financiers, cette dynamique s’est effondrée.
A ses dires, la région de Kayes et singulièrement le cercle de Bafoulabé regorge de talents dans les domaines multiples des arts et de la culture notamment dans la danse, la chanson et le maniement des instruments de musique traditionnelle. Il a affirmé que l’expérience l’a prouvé à l’aurore de l’indépendance.
Il a signalé que la première région s’est illustrée par la qualité de ses prestations dans divers domaines d’expression artistique lors des semaines de la jeunesse et plus tard à travers les biennales artistiques sportives et culturelles.
« Ces performances ont valu à ses filles et fils de remporter de nombreux trophées prestigieux en récompense du mérite du savoir et savoir-faire. Ce n’était pas par hasard que la quasi-totalité des membres de la première formation de l’Ensemble Instrumental National du Mali est originaire de cette zone géographique », a-t-il rappelé.
- Sanogo conclura que le festival Mali Sadio donne l’occasion à l’ensemble des fils et filles de se donner la main pour un développement durable du cercle et
Bafoulabé a besoin de tous ses enfants pour se développer.
A sa suite, le président de l’ADB a rappelé que nous sommes réunis ce matin à Bafoulabé, premier cercle du Mali créé par le colonisateur en 1887, lieu de rencontre de deux fleuves (le Bakoye et le Bafing), pour magnifier l’amitié entre l’Homme et l’animal, j’ai nommé Mali Sadio, ce bel hippopotame au chanfrein blanc. Pour paraphraser notre père Feu Fili Dabo Sissoko, Mali Sadio, « C’était quelque chose de singulier, digne d’être vu, voire contemplé. Et le bel hippopotame le savait. Il le savait et en était fier». Oui Mali Sadio, symbole de l’amitié, de la joie, égayait les habitants de Bafoulabé, singulièrement les lavandières, en dansant à la façon des hippopotames aux claquements de leurs mains et de leurs chants.
Il a déclaré que si le festival Mali Sadio n’existait pas, il fallait le créer. C’est pourquoi, toute notre reconnaissance au conseil de cercle de Bafoulabé qui a organisé la première édition du festival Mali Sadio en 2002 et la dernière édition a eu lieu en 2005.
Dr Moussa Sissoko, l’homme intègre a mentionné que le festival était rentré dans une somnolence depuis cette date. L’association pour le développement du cercle de Bafoulabé a décidé de sa relance en 2017, en tirant les leçons des éditions passées. Pour le président de l’ADB, le festival Mali Sadio au-delà de son côté festif, est un projet de développement pour qui connaît les potentialités naturelles, artistiques et touristiques de notre localité.
Dr Moussa Sissoko a déclaré qu’il n’est pas exagéré de dire que le Festival Mali Sadio est un festival négligé au niveau national quand on sait que très peu de portes nous ont été ouvertes pour son organisation. C’est ainsi que le département en charge de la culture ne nous a jamais reçu malgré nos nombreuses demandes d’audience. Il a ajouté qu’il est heureux de constater que malgré l’indifférence tant à l’interne qu’à l’externe, une poignée d’hommes et de femmes a pu organiser cette édition de notre festival. La preuve a été ainsi faite que nous à l’ADB, nous comptons d’abord sur nous-mêmes.
Par la voix de son président, pour une meilleure appropriation du festival Mali Sadio par les 13 communes du cercle de Bafoulabé, l’ADB propose que les éditions futures soient tournantes pour donner l’occasion à toutes les communes qui le souhaiteraient d’abriter les festivités.
Selon le président, le festival Mali Sadio est un facteur d’entente et de cohésion sociale dans le cercle de Bafoulabé. Il dira aux milliers de festivaliers que leur présence massive et l’engouement que le festival suscite.
« Quant aux jeunes de Bafoulabé, vous avez compris que l’avenir de notre localité est entre vos mains. Oui jeunes de Bafoulabé, vous êtes une force que vous devez mettre au service de notre cher cercle sans calcul. Faisons en sorte que nous soyons fiers de nous-mêmes le jour du bilan car, ce jour arrivera. Ne manquons pas le train de l’avenir dont la destination finale est le développement harmonieux et durable du cercle de Bafoulabé », a-t-il lancé.
Kandé Doucouré a signalé qu’avec l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé, le festival Mali Sadio est désormais pérennisé.
Il a ajouté qu’avec les collectivités, le festival Mali Sadio devient un vecteur de développement.
Il a réaffirmé qu’avec les femmes et les jeunes de Bafoulabé, le festival est désormais organisé.
Le maire de Bafoulabé a précisé qu’avec l’administration et les services techniques, le festival est bien accompagné et assurément un facteur de cohésion sociale et d’entente, donc de développement.
Auparavant, le chef de village de Bafoulabé a souhaité à tous les festivaliers, la bienvenue dans la cité de Mali Sadio.
Rappelons que ce festival a été organisé par l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé. Le festival Mali Sadio, édition 2017 s’est très bien déroulé, sans incident majeur. Tous les défis ont été relevés et le rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la 4ème édition. Des attestations de participation ont été remises.
Il faut mentionner que les trois honorables députés à l’Assemblée nationale, élus dans la circonscription administrative de Bafoulabé ont brillé par leur absence. Il en fut de même du département en charge de la culture.
Mamadou Sissoko
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Dr Moussa Sissoko, président de l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé
‘’Notre ambition, c’est de faire du festival Mali Sadio, un festival international’’
En terme de bilan, je peux dire que tout ce qui a été programmé par l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé, jusqu’à cet instant, est exécuté à 100%.
Ce n’était pas gagné d’avance de réaliser toutes les activités programmées. C’est parce qu’il y a une organisation sérieuse au niveau du terrain. Donc, Bafoulabé a donné la preuve que le cercle peut organiser de façon réussie, des évènements qui doivent se produire à son niveau. J’ai une grande confiance aux populations, aux autorités administratives et politiques du cercle de Bafoulabé.
Le bilan, c’est l’engouement que j’ai constaté pendant ce festival, la mobilisation sans faille de l’ensemble de la population de Bafoulabé nous donne confiance et nous invite à mieux faire.
Les prochaines éditions, ce qui est sûr, nous allons chercher à diversifier les activités.
Ceux qui auront en charge les éditions prochaines vont s’informer auprès de ceux qui étaient déjà là. Chaque année, ajoutez un autre pan de la culture sur ce qu’on a vu pendant cette édition.
Je dis que l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé (ADB) est une continuité et un tournant. Je suis convaincu que si une nouvelle équipe organisait ce festival, ça sera dans la même lancée et nous allons diversifier les activités. On avait l’intention de faire certaines choses, mais on n’a pas pu les faire. C’était de rassembler autour de nous, l’ensemble des états riverains du fleuve Sénégal. Malheureusement, on n’a pas pu le faire cette année.
Les prochaines fois, nous allons chercher à le faire par ce que notre ambition, c’est de faire du festival Mali Sadio, un festival international.
L’ambition dans le court terme, c’est de faire en sorte que ce festival soit incontournable au niveau national parce que nous avons compris pendant cette édition que les plus hautes autorités, celles qui ont en charge la culture, n’ont pas perçu l’importance de ce festival.
C’est à nous de travailler pour que tout un chacun comprenne que ce festival, ce n’est pas un festival mineur et que la nation se chargera de ce festival comme elle le fait avec d’autres.
MOUSSA DIALLO, TRESORIER GENERAL ADJOINT DE L’ADB
‘’Toutes les attentes ont été comblées’’.
Je suis venu d’abord voir le village et je rentre à Bamako très satisfait du festival. Mes impressions sont vraiment bonnes. Toutes les attentes ont été comblées. Il faut que le festival soit pérennisé. J’en appelle à la population de Bafoulabé, à la mobilisation générale, et d’être solidaire. Le festival permet d’attirer les touristes et les avantages sont multiples. Le cercle sera développé et les investisseurs viendront s’installer et l’économie sera boostée.
KANDE DOUCOURE, MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE BAFOULABE
‘’Les maires ne resteront pas en marge par rapport à la prochaine édition du festival Mali Sadio’’
Mes impressions sont très bonnes dans la mesure où franchement je ne savais pas que cela allait atteindre une telle envergure. Ensuite, je n’étais pas tellement sûr. Pour moi, la réussite à tel niveau n’était pas évidente.
Quand je vois le nombre d’artistes, les interventions des uns et des autres par rapport à Mali Sadio lui-même, les interventions des grands orateurs par rapport à l’historique même de Bafoulabé, alors je me sens aujourd’hui très satisfait, vraiment très honoré de cette réussite surtout du contenu du festival. L’association des maires du cercle de Bafoulabé s’est déjà réunie depuis hier pour voir dans quelle mesure, la prochaine édition du festival Mali Sadio peut être plus large, plus diversifiée avec la participation effective de toutes les communes que cela soit sur le plan financier, artistique et social. Nous avons convenu que la prochaine édition à l’avance déjà que chacun intègre dans son budget, ses activités du festival Mali Sadio. Donc, nous avons déjà pris l’avance et nous sommes sûrs que les maires ne resteront pas en marge par rapport à la prochaine édition du festival Mali Sadio.
ADAMA BANDIOUGOU SISSOKO, MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE MAHINA, EGALEMENT PRESIDENT DE L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU CERCLE DE BAFOULABE
‘’Les festivités de Mali Sadio ont un sens très élevé par rapport au fond et à la forme’’
Aujourd’hui, nous vivons un grand évènement dans la cité de Mali Sadio pour qui connaît Mali Sadio. A partir de cette année, le festival Mali Sadio sera un évènement permanent, annuel et pérennisé. Que cela soit inculqué dans la tête de tout le monde. Les collectivités vont s’organiser avec l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé en plus d’autres partenaires pour essayer de voir concrètement comment cela puisse être un évènement pérenne au niveau du cercle de Bafoulabé. Les festivités de Mali Sadio ont un sens très élevé par rapport au fond et à la forme. Actuellement là où nous en sommes au Mali, ça ne va pas tellement. Ce sont ces évènements qui nous font oublier beaucoup de chose. Ce genre d’évènement réunira la plupart des populations du cercle de Bafoulabé. C’est un symbole d’union qui a tout son sens. Je félicite beaucoup les troupes qui ont participé au festival Mali Sadio. Je remercie l’ADB pour cette belle initiative.
KOURA DABO, PRESIDENT DU CONSEIL DE CERCLE DE BAFOULABE
‘’Je suis très fier des Maliens en général …’’
Je suis très fier des Maliens en général et des populations de Bafoulabé et je suis très fier de Mali Sadio, de toute personne ayant pris le pas que ce soit au niveau du Mali ou de l’extérieur. Je suis très ravi. Nous les remercions beaucoup au nom du conseil de cercle et en mon nom propre. C’est un sentiment joyeux, parce que le coup est très bien parti et bon vent au festival Mali Sadio.
FA SAMBOU KEITA, MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE KOUNDIAN
‘’Sinon dans l’ensemble, je donnerai 18/20 à l’organisation’’.
Je suis très content de l’initiative de l’association pour le développement du cercle de Bafoulabé. Je suis très ému aujourd’hui d’être à Bafoulabé pour ce festival. Le festival, depuis le début jusqu’à maintenant çà se passe très bien. J’ai fait une petite remarque. Je demande pour la prochaine fois, qu’on fasse une petite retouche, c’est-à- dire donner le temps aux gens de se préparer pendant une semaine, deux semaines pour pouvoir donner des images encore plus importantes. Le début de toute chose est difficile. Sinon dans l’ensemble, je donnerai 18/20 à l’organisation.
Il faut d’abord une entente au niveau du cercle, ensuite dans les communes. C’est comme cela qu’on peut aller de l’avant. Pour le Mali, je dirai de redoubler d’efforts pour que la paix revienne. La paix nous permet d’aller de l’avant. Tant qu’il n’y a pas la paix, il n’y a pas de stabilité. Tant qu’il n’y a pas de stabilité, il n’y a pas de développement. Je dirai aux Maliens de se donner la main, de se pardonner tant qu’il n’y a pas de pardon, il n’y a pas de développement. Je remercie l’association, tous les maires du cercle, cela nous a permis de se retrouver à Bafoulabé. Par exemple aujourd’hui nous sommes 13 maires présents ici et certains ne se connaissaient pas. Cela nous a permis de se connaître, d’échanger beaucoup. Toute la nuit, nous avons échangé. Je suis très satisfait et bon vent à l’association.
SAMBOU MARIKO SISSOKO, MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE OUALIA
‘’Le festival est très intéressant’’
Je crois que le festival est très intéressant. Il a mobilisé beaucoup de personnes, une participation massive et de qualité. C’est quelque chose qu’il ne faudrait pas arrêter. Il a rassemblé beaucoup de population du cercle de Bafoulabé. Le festival a permis à chacun de tisser des relations, de faire des connaissances et de connaître la légende Mali Sadio ainsi que de susciter un intérêt général. Tous ceux qui sont du cercle de Bafoulabé, qui ne sont pas là aujourd’hui auront du regret parce qu’on ne peut pas expliquer ce qui s’est passé ici. Le mieux, aurait été de voir. S’ils avaient vraiment vu, ils ne prendraient plus jamais le risque de manquer ces festivités. Il faut l’implication de tous.
YAMADOU DIALLO, MEMBRE DE L’ADB
‘’La mobilisation a été à hauteur de souhait’’
J’ai de très bonnes impressions. C’était le souci à nous tous de faire en sorte que le festival Mali Sadio soit vu. Nous aurions souhaité d’ailleurs que les ressortissants s’impliquent beaucoup plus. Avec le soutien de tous, l’évènement va continuer et sera annuel. Cela sera un grand moment de rassemblement d’abord de tous les enfants du terroir, mais aussi cela va beaucoup contribuer à faire connaître Bafoulabé, à valoriser Bafoulabé, ce terroir qui mérite d’être connu à travers le monde. Nous allons tout faire pour nous employer à cela. La mobilisation a été à hauteur de souhait. C’est un grand moment de réconfort.
DIONCOUNDA BAMBO SISSOKO, MAIRE DE LA COMMUNE RURALE DE GOUNFAN
‘’ Je vois le festival comme un outil de développement’’
Je suis très content d’être à Bafoulabé pour l’organisation de ce festival. Je vois le festival comme un outil de développement, un outil d’intégration et de paix. C’est un tremplin pour tous les membres du bureau, pour toutes les commues du cercle de Bafoulabé, de se retrouver, de communier, de travailler ensemble sur les perspectives de développement. Que ça soit sur le plan culturel, touristique, économique et financier. C’est un tout pour le développement du cercle de Bafoulabé à travers le Mali, l’Afrique à travers le monde.
Les gens se sentiront ouverts aux autres. Pour moi, c’est un outil, de mondialisation, de développement. Il faut pérenniser le festival Mali Sadio.
DEMBA DIALLO, CHEF DE VILLAGE DE BAFOULABE
‘’Mes impressions sont bonnes’’
Mes impressions sont bonnes. J’espère que cela va continuer, pérenniser, renforcer l’amitié entre les Maliens qui sont un peu divisés sur l’entente. L’amitié entre l’animal et l’homme ne date pas d’aujourd’hui.
J’invite les Maliens à adhérer solidairement à l’accord signé entre le Mali et les différentes parties signataires de l’accord.
Nous sommes en train de suivre les traces de nos grands-parents. Il faut revitaliser la solidarité entre nationaux et entre étrangers et autochtones.
Bafoulabé étant le premier cercle de la République du Mali depuis 1887, nous autorités traditionnelles, il est de notre honneur de renforcer la solidarité entre les Maliens. On se donne rendez-vous pour l’année prochaine dans une autre commune.
Mamadou Sissoko
Comme l’a dit le préfet, Bafoulabé a besoin de tous ses fils.
J’ai deux petites questions:
1. Pourquoi les députés ne sont pas venus?
2. Pourquoi le ministère n’était pas present ?
Bafoulabe souffre de problèmes entre personnes. Tant que nous ne mettons fin à cela, nous ne bénéficierons jamais de notre statut de premier cercle.
Les Gens qui ne sont pas de Bafoulabé ont du mal à rester lontemps à Bafoulabé. Ils viennent, traversent la ville sans s’arreter ou à peine. Comme si la ville n’est pas accueillante.
S’ils leur arrive de rester un peu, c’est qu’ils sont venus demander des documents administratifs, dont l’obtention nécessite un delai d’attente.
J’aime Bafoulabé. C’est beau et romantique. Romantique, pas seulement à cause de l’histoire de Malissadio. Mais aussi à cause du Site, les rivages du fleuve et le paysage, au loin la savane…
Mahina à côté, à peine plus accueillante en apparence…
Quand on doit y prendre le train qui vient de Bamako, de Kayes ou de Dakar. L’attente devient interminable, quand on sait même pas à quelle heure arrive un train…
On y attend. Mais plus on attend moins on a envie d’attendre ( évidemment ). A croire que c’est fait exprès… ? Pour qu’on n’y revienne plus… ?
Quand on débarque du train, et qu’on veut trouver un moyen de locomotion pour aller dans son village, si on n’est pas de Mahina. L’attente est encore plus longue. Mais là, que vous le vouliez ou non, vous allez attendre… ! A moins que ce ne soit à la tête du client… ?
Vous attendrez, parce que il y a comme une pénurie de moyens de transport. Et quand on vous en présente un, enfin. Vous l’accepterez, quelles que soient les conditions, parce que vous n’en pouviez plus d’attendre… Pourtant quand vous êtes originaire du pays, vous êtes censé être chez vous. Et quand on est chez soi, on n’est pas censé pressé d’en partir, non… ?
Bon vent au festival Malissadio. Vivement les prochaines éditions.
Les Gens qui ne sont pas de Bafoulabé ont du mal à rester à Bafoulabé. Ils viennent, traversent la ville sans s’arreter ou à peine. Comme si la ville n’est pas accueillante.
S’ils leur arrive de rester un peu, c’est qu’ils sont venus demander des documents administratifs, dont l’obtension nécessite un delai d’attente.
J’aime Bafoulabé. C’est beau et romantique. Romantique, pas seulement à cause de l’histoire de Malissadio. Mais aussi à cause du Site, les rivages du fleuve et le paysage, au loin la savane…
Mahina à côté, à peine plus accueillante en apparence…
Quand on doit y prendre le train qui vient de Bamako, de Kayes ou de Dakar. L’attente devient interminable, quand on sait même pas à quelle heure arrive un train…
On s’y attarde. Mais plus on attend moins on a envie d’attendre ( évidemment ). A croire que c’est fait exprès… ? Pour qu’on n’y revienne plus… ?
Quand on débarque du train, et qu’on veut trouver un moyen de locomotion pour aller dans son village, si on n’est pas de Mahina. L’attente est encore plus longue. Mais là, que vous le vouliez ou non, vous allez attendre… ! A moins que ce soit à la tête du client… ?
Vous attendrez, parce que il y a comme une pénurie de moyen de transport. Et quand on vous en présente un, enfin. Vous l’accepterez, quelles que soient les conditions, parce que vous n’en pouviez plus d’attendre… Pourtant quand vous êtes originaire du pays, vous êtes censé être chez vous. Et quand on est chez soi, on n’est pas censé pressé d’en partir, non… ?
Bon vent au festival Mali Sadio. Vivement les prochaines éditions.
Les Gens qui ne sont pas de Bafoulabé ont du mal à rester lontemps à Bafoulabé. Ils viennent, traversent la ville sans s’arreter ou à peine. Comme si la ville n’est pas accueillante.
S’ils leur arrive de rester un peu, c’est qu’ils sont venus demander des documents administratifs, dont l’obtention nécessite un delai d’attente.
J’aime Bafoulabé. C’est beau et romantique. Romantique, pas seulement à cause de l’histoire de Malissadio. Mais aussi à cause du Site, les rivages du fleuve et le paysage, au loin la savane…
Mahina à côté, à peine plus accueillante en apparence…
Quand on doit y prendre le train qui vient de Bamako, de Kayes ou de Dakar. L’attente devient interminable, quand on sait même pas à quelle heure arrive un train…
On y attend. Mais plus on attend moins on a envie d’attendre ( évidemment ). A croire que c’est fait exprès… ? Pour qu’on n’y revienne plus… ?
Quand on débarque du train, et qu’on veut trouver un moyen de locomotion pour aller dans son village, si on n’est pas de Mahina. L’attente est encore plus longue. Mais là, que vous le vouliez ou non, vous allez attendre… ? A moins que ce ne soit à la tête du client… ?
Vous attendrez, parce que il y a comme une pénurie de moyens de transport. Et quand on vous en présente un, enfin. Vous l’accepterez, quelles que soient les conditions, parce que vous n’en pouviez plus d’attendre… Pourtant quand vous êtes originaire du pays, vous êtes censé être chez vous. Et quand on est chez soi, on n’est pas censé pressé d’en partir, non… ?
Bon vent au festival Malissadio. Vivement les prochaines éditions.
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