Ce film financé par l’Union Européenne retrace de la cohésion, de la défense des droits de l’homme et la lutte contre l’exclusion. L’idée de cette opération réclamée par les habitants du village de Nana-Kéniéba, entouré de tous les côtés par des montagnes d’une part et les dogons à travers leur représentation à l’Assemblée Nationale du Mali a germé depuis Octobre 2010. Mais en réalité c’est en 2016, après accord des habitants de Nana-Kéniéba, que l’idée a commencé à être une réalité.
Cette expérience est unique en son genre, car sans une interférence de l’administration, ce sont deux communautés proches par l’histoire qui se sont retrouvées pour habiter le même espace de vie, de travail.
Par vagues successives, les communautés dogons ont fait le trajet, pour venir occuper l’espace d’habitation et de culture préalablement préparé pour elles par les habitants de Nana-Kéniéba qui reçoivent. L’intégration a été effective et rapide. En plus des parcelles d’habitation et des champs, la communauté de Nana-Kéniéba a intégré les arrivants dans le conseil villageois au nombre de 27 sur un total de 53. Dans le domaine de la religion, une mosquée a été construite par le village dans un autre quartier par les dogons, dont l’imam est un dogon. Les dogons protestants ont construit leur église et les catholiques ont également construit leur église.
Quant aux chasseurs dogons, ils ont intégré la confrérie des chasseurs. Chaque communauté religieuse pratique sa religion sans entrave.
L’école du village qui avait le problème de petit effectif dans les salles de classe a été remédié grâce à l’arrivée des dogons. Il en est de même pour le centre de santé communautaire. Ledit centre était presque en arrêt d’activité faute de fréquentation optimale. L’arrivée des communautés dogons a résolu tous ces problèmes. Également sur le plan de la culture céréalière, leurs productions ont stabilisé le prix des céréales pendant la période de soudure c’est-à-dire l’hivernage. Sur le plan culture le mixage des troupes dogons et celles malinkés a permis la création d’une association culturelle dont les activités ont fait de Nana-Kéniéba, un village touristique et un haut lieu de culture. Sans se tromper on peut affirmer qu’un nouveau soleil s’est levé sur Nana-Kéniéba qui s’est définitivement tourné vers son destin.
Cette expérience ayant été une réussite, c’est pourquoi l’Union Européenne a bien voulu sélectionner ce projet afin que l’Association d’Initiative Culturelle de Siby en fasse un film afin que certaines valeurs auxquelles elle a voulu diffuser le film non seulement à la télévision, mais aussi dans certaines villes à savoir Kangaba, Kolokani, Bougouni. Nous estimons que l’expérience peut éduquer pour les projets de ce genre. La ville de Siby et le village de Nana-Kéniéba ont eu droit à des projections également.
L’Union européenne mérite des applaudissements pour son soutien aux acteurs culturels du Mali dans leur diversité.
Siriki KONE
Mes freres dogons:iil faut que vous arrêté d etre utiliser comme des cowboys ce système d integration africaine toijours exister sans aucun souci; mais dans cecontexte sachez que vous avez ère marchande et bous etes plus libre le jours ou vous commencez a faire la politique on va sachez comme des malpropres : ces pareusrux malinke sui3 pense avoir un droit de propriété sur le mali ; vous allez vous jeter dzns leur gueule; on z pzd besoin d intermédiaire pour se déplacer au mali et d installer
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