La table-ronde de préparation du rapport quadriennal du Mali sur la prévention et la protection du patrimoine documentaire s’est tenue le 15 novembre 2022. C’était à la Direction nationale des bibliothèques et de la documentation sous la présidence de Pr. Amadou Keïta, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
A la cérémonie, étaient associés le lancement du projet « préservation et accessibilité des manuscrits ancien » et la célébration du 30ème anniversaire du programme Mémoire du Monde.
Elle a mobilisé aux côtés du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Amadou Kéïta, Hideki Uezono, Ambassadeur du Japon au Mali et Edmond Mukala, Chef du bureau et représentant de l’UNESCO au Mali.
Pour l’ambassadeur du Japon, la table-ronde contribuera à une meilleure compréhension, prévention et protection du patrimoine culturel malien.
Le représentant de l’UNESCO au Mali, Monsieur Edmond Mukala, a souligné que « Mémoire du Monde a été instauré en 1992 par l’UNESCO pour améliorer la sensibilisation, le patrimoine documentaire mondial et pour mieux les protéger et restaurer l’accès universel permanent aux documents ».
Selon le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’UNESCO fait face, depuis dix ans, à l’autodafé des milliers de manuscrits anciens de Tombouctou et a pris conscience de la fragilité du système de préservation du patrimoine documentaire qui reste le seul lien après l’oralité et le passé.
Il a souligné la perturbation du comité national de Mémoire du Monde, due aux différents changements des institutions gouvernementales. Selon le ministre Kéïta, Mémoire du Monde bénéficiant de l’appui financier du japon, a permis au Mali, ainsi qu’à d’autres pays africains, de passer le flambeau de pensée scientifique des derniers siècles à la génération d’aujourd’hui. « Dans le cas du Mali, malgré tous les efforts, beaucoup reste à faire et, ce sera sans doute la quintessence du rapport quadriennal que nous nous apprêtons à produire sur les actions phares et les résultats obtenus de la préservation, la promotion et l’accessibilité du patrimoine documentaire, y compris le numérique ».
Pr Amadou Keïta a souligné aux participants la difficulté et l’importance de leur tâche dont découleront des pistes d’orientation du comité national de Mémoire du Monde et qui serviront aussi de tremplin à la présentation pour l’examen à la 216ème session du conseil exécutif, du deuxième rapport de synthèse sur l’application, par les pays membres de la recommandation de 2015. A la sortie de cette table-ronde, le ministre Keïta espère, avec l’appui des partenaires, continuer à mettre en œuvre l’ensemble des recommandations formulées. C’est par des mots de remerciement à l’endroit de l’ambassade du royaume du Japon que le ministre Keïta a déclaré ouverts les travaux de la table-ronde.
Binafou Dembélé, Stagiaire
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