Ils sont venus de partout : Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo, Kenya, Tunisie, Togo, Canada, France pour retrouver leurs hôtes maliens afin de célébrer le livre. Pendant 4 jours, le livre sera porté haut par les passionnés de la littérature et hommes de la culture. Le festival du livre est une panoplie de richesse culturelle notamment : les conférences, les causeries débats, les cafés littéraires ainsi que des projections de films et des soirées théâtrales. Crée en 2008, cet évènement littéraire est un rendez-vous pour relever l’importance du livre et il se déroulera dans différents endroits de la capitale malienne à savoir : l’institut français, la galerie Medina, l’université de Bamako et le Musée national. Comme l’a souligné l’un des directeurs de l’évènement, Aya Touré, cette 5ème édition ouvre le pan vers une plus grande ouverture du festival vers le monde. Il a attiré l’attention des décideurs afin qu’ils s’intéressent plus à cet espace qui devient de plus en plus une opportunité économique pour plus d’un sans compter notre pays devient le centre des acteurs culturels. Pour la représentante du ministre de la culture, Mme Haïdara Salimata, ‘la rentrée littéraire’ contribue favorablement à l’éducation malienne (les débats et conférences sont organisés dans les écoles et universités avec les présences des auteurs). Elle a par ailleurs invité les hommes de lettre à méditer sur le thème « Osons réinventer l’avenir ». Un thème qui d’ailleurs a été largement débattu lors de la conférence inaugurale au Musée national, animée par Alice Cherki d’ Algérie, Firoze Manji et l’écrivain sénégalais, Felwine Sarr dont le discours était centré sur l’importance d’un changement possible dénudé de stéréotype.
Khadydiatou Sanogo
