C’est dans le cadre du lancement de la rentrée culturelle de l’année 2011, que la Maison des jeunes de Bamako (MJB) en collaboration avec l’institut national de la jeunesse et des sports (INJS) et la cellule jeunes (MAJ) de l’AMPPF, a organisé une soirée culturelle en vue de faciliter la communication entre les jeunes de notre capitale. C’était le 26 mars 2011 au Carrefour des jeunes en présence du directeur de la maison des jeunes, Modibo Traoré et du président du MAJ Sidi Diarra.
C’est sous le slogan «hommage aux martyrs du 26 mars» que s’est déroulée cette soirée culturelle initiée par ces trois structures de la jeunesse malienne. La soirée a débuté par une brève présentation de la Maison des jeunes et du MAJ par leurs dirigeants, après s’en sont suivies des prestations de la troupe de danse des jeunes de l’AMPPF. Selon Modibo Traoré, la MJB est une structure socio-éducative rattachée à la Direction nationale de la jeunesse et qui relève du ministère de la Jeunesse et des sports. Elle a pour objectif, la promotion des activités saines et éducatives pour les jeunes, l’organisation des loisirs et assure l’hébergement des jeunes en activité périodique et des touristes de passage. Selon lui, ça fait déjà cinq ans, que la MJB organise de la même façon sa rentrée culturelle. Et pour l’année 2011, elle a choisi de la partager avec l’INJS et le MAJ. Il a toutefois souligné qu’avant cette cinquième édition, cette structure jeune a choisi des thèmes sur le “sanangouya” ou cousinage, mais que pour cette année, le thème porte sur la protection de l’environnement. D’après le président du MAJ ” grâce à la maison des jeunes nous avons pu montrer dans cette soirée la valeur de l’utilité de la jeunesse malienne au plan de la santé sexuelle et reproductive “. Pour lui, le MAJ est un mouvement pour les jeunes et par les jeunes. Notre pays doit encourager la jeunesse vers l’épanouissement intellectuel.
A la fin de la soirée, des sketchs et danses traditionnelles ont été animés par les troupes du MAJ et de l’AMPPF. La manifestation a continué jusqu’à 5 heures du matin.
Sékou M. Sidibé
