Le film documentaire de 15 mn “Devin de Ngolonina” ou “Ngolonina Dankoroba”, réalisé par Souleymane Cissé depuis 1999, était en vedette, le samedi 22 décembre à l’Institut Français, à l’occasion de la 9ème édition des Rencontres cinématographiques de Bamako couplées, cette année, au festival international de Nyamina, organisée sous l’égide de l’UCECAO.
La 9ème édition des Rencontres Cinématographiques de Bamako et le Festival international de Nyamina qui s’est déroulé, samedi 22 décembre, à l’Institut Français (Ex-CCF) a été un véritable succès. Compte tenu de la situation qui prévaut au Mali avec l’occupation des trois régions du Nord par des bandits armés, cette présente édition était placée sous le signe de la paix. D’où le thème : “rôle du cinéma dans la culture de la paix”.
En plus du ministre de la Culture, Bruno Maïga accompagné pour la circonstance de son homologue de l’Artisanat et du Tourisme, Yéhia Ag Mohamed Ali, on notait la présence de plusieurs intellectuels, d’hommes politiques parmi lesquels Adama Samassekou, Bakary Kamian, Zoumana Sacko…Les cinéastes étaient aussi présents. Sans oublier des invités venus d’autres pays de la sous-région comme le réalisateur sénégalais du film “Président Dia”, Ousmane Willians Mbaye. Ce dernier était très heureux d’être parmi les cinéastes maliens pour discuter sur le retour de la paix au Mali. Pour lui, les cinéastes africains ont toujours lutté pour la paix et la tolérance.
Pour Souleymane Cissé, cette rencontre permet de prendre en compte toutes les préoccupations du cinéma malien en cette période de crise. Le ministre de la Culture, Bruno Maïga dira tout simplement que “cette présente édition des rencontres cinématographiques de Bamako et du festival de Nyamina est une aubaine pour mener une réflexion sur le sort du cinéma au Mali”.
Après ces différentes interventions, ce fut la première projection du film “Devin de Ngolonina” ou “Ngolonina Dankoroba” de 15 mn. C’est un documentaire réalisé par le cinéaste Souleymane Cissé avec le messager Souleymane Cissé (nom du devin). Ce fut la sensation quand les différentes personnalités ont terminé de regarder ce film, qui permet de mieux comprendre la situation dans laquelle le Mali se trouve. Tous les invités ont apprécié le film. Après ce film, ce fut un débat houleux sur la situation au Mali.
Plusieurs projections ont suivi notamment «Le président Dia» du cinéaste sénégalais, «Tombouctou» du réalisateur Algérien, Tewfik Fares, «Korafola» de Mamadou Cissé, «Waati» de Souleymane Cissé…. A travers ces rencontres cinématographiques de Bamako, les cinéastes maliens et africains veulent apporter leur contribution à la quête de la paix au Mali.
A.B.HAÏDARA
Attention chirfiké ce monsieur est faux.Il ne paye jamais , il fait le contraire de ce qu’il dis.Passe après demander aux collaborateurs si tout est ok.En plus ce n’est pas le moment de nous parler de cinema, il faut libérer le nord ou dégager sanogo ce buveur de tiapalo.
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