Rencontre de cinéastes africains et caribéens / Quatre réalisateurs maliens à La Havane

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Depuis le 12 septembre 2011, une délégation de réalisateurs maliens conduite par Moussa Ouane, Directeur du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) séjourne à la Havane à Cuba. Dans le cadre de la présentation itinérante du cinéma des Caraïbes prévue du 12 au 16 septembre 2011, Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko et Abdoulaye Ascofaré, participeront à  la Rencontre des cinéastes africains et caribéens.

Une délégation malienne conduite par Moussa Ouane, directeur général du CNCM et composée de Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko et Abdoulaye Ascofaré, a quitté Bamako le samedi 10 septembre 2011, pour aller défendre les couleurs du cinéma malien à la Havane à Cuba. Dans le cadre de la Rencontre entre cinéastes d’Afrique, des Caraïbes et de leurs diasporas, les trois mastodontes du cinéma malien vont séjourner du 13 au 17 septembre 2011, à la Havane. Dans une communion totale avec les autres  cinéastes africains,  caribéens et de la diaspora, nos compatriotes, apporteront leurs contributions à l’édification de mécanismes fonctionnels de coopération entre les cinéastes.

A leur départ le 10 septembre 2011, les quatre réalisateurs maliens ont tous reconnu la pertinence d’une telle rencontre. Moussa Ouane a estimé que vu la qualité des films maliens, l’occasion sera très belle pour les montrer aux caribéens dans l’espoir de les imposer sur le marché, comme les films brésiliens chez nous. Selon Moussa Ouane, les Caraïbéens ont l’opportunité de voir le film « Yelen » de Souleymane Cissé, « Guimba » de Cheick Oumar Sissoko et « Faraw, une mère des sables » de Abdoulaye Ascofaré. Tous les jeunes professionnels  qui aspirent à une carrière radieuse comme les mastodontes que sont Souleymane Cissé, Cheick Oumar Sissoko et Abdoulaye Ascofaré, formulent le voeu secret que le séjour caraïbéens les inspire afin qu’ils se donnent la main pour prendre la tête d’un mouvement qui fera prendre conscience aux autorités maliennes que le Cinéma a besoin de leur soutien.

Assane Koné

 

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