Rencontre autour de la technologie et du divertissement (TedxBamako) : Des speakers issus de plusieurs pays exposent leurs expériences de réussite pour inspirer la nouvelle génération

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divertissement (Tedxbamako)
Moussa Kondo avec Kamissa la ministre des affaires étrangères du Mali

Organisée par Accountability Lab Mali, la rencontre internationale autour de la Technologie, du divertissement dénommée TEDxBamako s’est tenue, le samedi 3 novembre dernier dans un hôtel de la place. Au menu, des échanges fructueux pour un lendemain meilleur. La cérémonie était parrainée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Kamissa Camara, en présence du directeur pays de Accountability Lab Mali, Moussa Kondo et plusieurs autres personnalités.

C’est dans une salle pleine à craquer que des speakers éloquents se sont succédés durant des heures d’horloge sur le podium pour exposer leurs idées du futur. Avec des parcours différents, ils ont un dénominateur commun : l’engagement.

Premier des huit speakers à prendre la parole, Sidiki Sow, ingénieur agronomie, malien basé au Canada. Il dira qu’avec une production annuelle de 700 000 tonnes de coton, le Mali pourrait créer 10 000 emplois et générer 100 000 milliards Fcfa de chiffre d’affaires. Mais, précise-t-il, à condition de trouver des mécanismes pour transformer le coton sur place au Mali, au lieu de l’exporter à l’état brut. “700 000 tonnes de coton, c’est 480 millions de t-shirts. Le coton est utilisé dans la médecine, dans l’immobilier. Ses graines servent à produire de l’aliment bétail, de l’huile pour l’alimentation. En exportant 700 000 tonnes, le Mali perd 900 milliards Fcfa de chiffre d’affaires” a-t-il martelé.

La marraine de l’événement, Kamissa Camara, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a incité les femmes à se battre avec force et détermination pour émerger face à la misogynie. “Lorsque vous êtes une femme, à compétence égale avec des hommes, vous devez travailler dix fois plus pour mériter votre poste. Car, certaines se feront toujours des idées sur vous. Ils chercheront toujours la petite bête pour vous barrer la route”, a-t-elle déclaré.

A sa suite, Gnama Koné, une personne touchée par l’albinisme, a laissé entendre que ni la couleur de la peau ni le genre ne déterminent la valeur d’un homme. Selon elle, seul le travail fait un homme. “Avec l’aide de mon père, j’ai résisté au vent et à la tempête pour me faire une place au soleil. Mon père, médecin, a renoncé à une bourse d’études en Allemagne pour me protéger”, se souvient-t-elle.

Pour sa part, le directeur pays B2 Gold, Mohamed Diarra, a rappelé la nécessité de croire en ses capacités pour espérer aller de l’avant. “J’ai été recruté dans la Fonction publique australienne. Après quelques années de service, j’ai décidé de rentrer au pays contre l’avis de mes proches. Quand j’ai décidé de venir m’installer au Mali, certains de mes proches disaient que j’étais devenu fou. Mais je n’étais pas fou, je voulais réussir chez moi”, a-t-il déclaré. A le croire, très vite, il a entamé une brillante carrière. Ainsi, après un bref passage au Groupe Bolloré logistiques Mali, il est désigné directeur pays de la société minière, B2 Gold, à seulement 35 ans.

                       Boubacar PAÏTAO

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2 COMMENTAIRES

    • Bonjour,

      Technologie?

      https://www.universmartphone.com/afrique-du-sud-lhomme-qui-aurait-du-devenir-le-premier-africain-noir-dans-lespace-se-tue-a-moto-le-dauphine-libere

      Surnommé “l’afronaute”, il avait gagné en 2013 le droit d’effectuer un vol de 103 kilomètres dans l’espace à bord d’un vaisseau spatial américain Lynx Mark.

      Il avait battu un million d’autres candidats venus de 75 pays et avait été sélectionné avec 22 autres personnes pour effectuer un voyage d’une heure dans l’espace.
      Un vol en 2015 annulé

      Mandla Maseko avait dû subir de nombreux tests d’aptitude physiques et mentaux dans le cadre du concours organisé par la AXE Apollo Space Academy qui était parrainé par la société anglo-néerlandaise Unilever et une entreprise de tourisme spatial, Space Expedition Corporation (SEC).

      En guise d’entraînement, il avait dû passer une semaine éprouvante à la Kennedy Space Academy, en Floride: sauts en chute libre, vols à bord d’avions de combat et résistance à l’accélération. Il aurait dû voler en 2015 après avoir remporté le concours organisé par la AXE Apollo Space Academy, mais cela ne s’était pas matérialisé.

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