Le jeudi 11 mars dernier, étaient interpellés par les membres du Conseil National de Transition (CNT), le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré, la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré et celui de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Sidatti Dicko (qui a manqué à l’appel pour cause de déplacement). L’objectif était de leur interroger sur quelques défaillances qui relèvent des domaines d’actions de leurs départements respectifs. Par rapport aux griefs exprimés à l’encontre du Ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Mme le ministre Konaré a tenu la promesse ferme que d’ici à la fin de la Transition, d’assainir le secteur culturel à partir d’une véritable politique de bonne gouvernance avec l’intégration de nouveaux programmes innovants.
Une fois de plus, le jeudi 11 mars, certains ministres étaient appelés à s’expliquer sur quelques interrogations venant des membres du CNT. Il s’agissait du Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Lamine Seydou Traoré interpellé par Moulaye Keïta et celle de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, Kadiatou Konaré de la part de l’homme de culture, Magma Gabriel Konaté. Cette séance plénière a débuté à 9h au Centre International de Conférence de Bamako (CICB).
En effet, à son 2ème et dernier tour de passage au pupitre pour apporter des réponses aux préoccupations de son interpellateur, le ministre Konaré a confirmé la vente de l’Institut National des Arts (INA) entre 2019 et 2020. Une information qui a défrayé la chronique durant la semaine dernière. Pour la solution de préserver les biens de l’Etat en cette période de la transition, elle a assuré d’assainir ce secteur pour mieux préparer l’après transition en s’appuyant sur de véritables politiques de bonne gouvernance. « Dans cette démarche d’assainir la maison, nous allons veiller particulièrement à ce qu’aucun de nos établissements, à ce qu’aucun de nos biens ne soit vendu, ne soit cédé. Et s’il y a des dispositifs règlementaires à prendre, nous allons les prendre parce que nos biens, au-delà du bien physique, font parties intégrantes du patrimoine matériel et immatériel »a-t-elle donné comme assurance.
A propos des programmes d’accès sur la Culture, sur l’Artisanat et la créativité de façon générale, et, vu que la Culture est transversale, Mme Konaré affirme qu’ils vont au tour d’un cadre de concertation, proposer au département de l’Education afin de voir comment les programmes scolaires pourraient davantage enrichirla culture malienne et enrichir notre patrimoine et notre créativité.
Concernant le Tourisme, à cause de la situation sécuritaire, elle a levé le voile sur un projet des émissions très riches de voyage pour apprendre à visiter le pays tout en étant dans une salle et que l’écran puisse nous permettre de voyager dans tout le Mali.
Pour ce qui est du domaine artisanal, elle a encouragé les artisans maliens à confectionner des mobiliers et à la population de consommer les productions locales. Toute chose qui permettra de préserver notre patrimoine immatériel. « Pour sauver nos artisans, nous n’avons qu’à consommer ceux qu’ils produisent. Et lorsque nous consommons ceux qu’ils produisent, on peut mettre sur la table les véritables questions et les enjeux liés par exemple à la production du Coton, les enjeux liés à l’industrie (la Comatex et autres) » a édifié M. le Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Par Mariam SISSOKO