Après le festival Acoustic de Bamako, le festival Ogobagna et le festival Ciné droit libre, tous les regards étaient rivés, le week-end dernier, sur la 13ème édition du festival sur le Niger. Compte tenu de la situation sécuritaire du pays, cette présente édition était placée sur le format “Edition culture et citoyenneté”. C’est le ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, qui a donné le coup d’envoi en présence des autorités politiques et administratives de Ségou.
Aux dires de Rama Diallo, “après 13 éditions, le festival sur le Niger a su s’adapter au contexte politique et sécuritaire et garder la confiance de ses partenaires. Sans l’adhésion de la population de la Cité du Balazan, ce festival n’aurait certainement pas connu le succès qu’on lui connait. J’invite les organisateurs à redoubler d’efforts dans la démarche de construction des objectifs du festival en incluant davantage les autorités administratives locales pour que votre festival, notre festival grandisse toujours en innovant à jamais”.
Selon elle, le festival sur le Niger, qui annonce la couleur de l’agenda culturel de 2017, est tout simplement un modèle d’organisation. “Après 13 éditions, le festival sur le Niger traine son succès comme des défis pour les éditions à venir. Il faudra faire mieux toujours. Il faudra travailler à éviter les écueils de la routine en se remettant en cause, en mettant à profit les critiques et en capitalisant sur chacune des éditions qui ont fait vibrer le fleuve Niger. Ce festival que mon département a vu naître et dans lequel je fonde l’espoir d’une culture au service de l’économie régionale, doit servir maintenant pour seule exigence de participer à la valorisation de la valise culturelle de Ségou et du Mali, en s’engageant contre toutes les tentatives de détournements de l’objectif premier du festival. Connaissant les organisateurs, connaissant le niveau de responsabilité de toutes les parties prenantes, connaissant ce nouveau format “Edition culture et Citoyenneté”, ce festival ne saurait être un rendez-vous de dépravation de nos mœurs”. Parole du ministre de la Culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo.
A.B. HAÏDARA
Quoi qu’il advienne, les maliens de tout bord reconnaissent la compétence de Rama mais aussi sa bonne foi à mener à de bon port la culture malienne à travers une synergie d’actions pour un développement durable et une restitution culturelle.
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