Le jeune Maïga nous parle de ses déboires et de ses perspectives vécus sur la colline du savoir. En parcourant le livre, le lecteur notera que l’auteur n’épargne personne dans la dégringolade du système éducatif malien. Le livre lève le voile sur les véritables problèmes de l’enseignement supérieur malien tout en proposant des pistes de réflexions en vue d’y apporter des solutions pérennes et conséquentes. Du fonctionnement de l’institution universitaire à ses répercussions sur le système en tant que tel, l’auteur ameute l’opinion publique sur la responsabilité de tous les acteurs concernés. Il enfonce le clou en pointant du doigt la responsabilité des étudiants dans leur propre formation dans un univers où ils semblent abandonnés à eux-mêmes. Pour arriver à ses fins, il part du principe selon lequel « Il n’y a pas de citadelles inattaquables mais plutôt des citadelles mal attaquées ». Ce livre donne à comprendre que la situation actuelle de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali(AEEM) tire son origine du comportement d’une société dans laquelle l’on s’est éloigné des valeurs morales et sociétales les plus fondamentales, et, de plus, démontre que son redressement passe par une réflexion globale sur son fonctionnement et la prise de conscience de ses militants. Grosso modo, « Devoir de conscience » est le film des péripéties de l’engagement patriotique et de la combativité d’un étudiant qui n’était pas de son époque.
Cependant, l’étude du livre montre qu’il est divisé en deux préfaces, un avant-propos et trente chapitres. La première préface faite par Me Amadou Tiéoulé Diarra, Avocat au barreau du Mali situe la quintessence même de l’ouvrage. Dès la page 6, il n’hésite pas à dire qu’en substance, Fousseyni Maïga polarise l’attention du lecteur sur deux points opposés. L’audace de critiquer le système éducatif et ceux qui sont chargés de sa mise en œuvre et la volonté de s’émanciper de cette torpeur ! Et il y parvient avec bonheur : Ainsi l’étudiant devient un leader d’opinions et passe même pour être un chef d’orchestre en miniature mais avec beaucoup d’ambitions légitimes en gestation. Quant à la seconde préface faite par Mohamed Gakou, Directeur Général de l’ISPRIC (Institut des Sciences Politiques, Relations Internationales et Communications) est pédagogique. Partant de Corneille qui disait ceci : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années », il dira que Fousseyni Maïga est l’illustration parfaite de cette citation. Il renchérit pour dire que Fousseyni Maïga (affectueusement appelé Scotty) est un jeune sans conteste doté d’un leadership naturel, d’une inspiration débordante, d’une plume élégante, d’un altruisme profond et d’une combativité exemplaire. Pour lui, « Devoir de conscience » est le récit fabuleux, autobiographique d’une étape de la vie de son auteur. De ce fait, nous laissons les lecteurs d’aller à la satisfaction de leur curiosité. Le livre est disponible dans toutes les librairies de la place.
Il est à noter que Mr Fousseyni Maïga est détenteur d’un diplôme d’étude approfondie (DEA) en droit et d’un Master en communication. Il est par ailleurs journaliste, consultant en communication, entreprenariat et chargé de cours de Droit Privé. Il est par ailleurs Directeur de Publication du journal « Le Flambeau », Directeur Général des Presses Universitaires du Mali et Président de l’Observatoire Malien pour l’Education et la Jeunesse (OMEJ).
Mamadou Macalou
C’est toujours honorable de savoir qu’il existe des gens qui ont choisi de ne pas vivre inutilement, mais de choisir un bon rôle à jouer dans leur existence. Je félicite ce jeune homme en attendant de lire le livre. Enfin, le Journaliste qui a fait l’article devrait fournir plus d’efforts pour se relire et enlever les redondances des quelques mots qu’il a certainement ajouté aux préfaces reprises presque intégralement dans l’article. Courage jeune homme….
courage!!!
Bon, google ne semble pas savoir si vous vendez votre bouquin sur le net. Ça aussi c’est dommage.
C’est bien dommage qu’il y ait zéro commentaire ici. Félicitation Monsieur Maiga, j’espère avoir un jour l’opportunité de vous lire. Je me met tout de suite à la quêtte d’un examplaire… 😀
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