La culture lorsqu’elle est considérée au sens le plus large, se définit comme tout ce qu’il est possible de transmettre, de partager et d’apprendre.Elle peut être associée à un groupe d’individus par exemple la nation, à une communauté ou à un groupe d’âge. Tandis que la nature se transmet par hérédité, la culture se transmet par héritage.C’est un domaine réel de notre vie quotidienne qui mérite une grande attention. Le manque d’attention et de protection fait perdre à la culture ses repères. Il s’agit d’éviterpour le Mali d’aller à cette phase. C’est,cette tâche difficile mais tout de même exaltante qui est confiée à Madame N’Diaye Ramatoulaye par le Président IBK en tant que Ministre de la culture.
Heureusement qu’elle a su saisir l’enjeu d’une telle mission dont l’impact positif n’est pas toujours vu au prime à bord. Mais ce qui est ressenti généralement par la société c’est son impact négatif. C’est pourquoi, il ne suffit pas d’être Ministre de la République, mais il faut le devenir c’est ce que la Ministre Mme N’DIAYE continue de faire. De 2014 à maintenant la culture s’est portée mieux au Mali avec les nombreux festivals ressuscités, les initiatives prises par elle pour protéger la patrimoine culturel du Mali en zone de conflits soutenus par les partenaires Techniques et Financiers y compris l’action de sauvegarde des manuscrits. Ces documents de Tombouctou sont d’une très grande valeur pour l’humanité et bénéficieront d’un financement de l’union Indienne à concurrence de 250 millions de Francs. Cet acte est une doigté de notre Ministre de la culture qui mène un combat au quotidien afin que nous soyons nous même au Mali. Elle est dans le même combat et la même logique que ce dicton du philosophe Aristote qui disait ceci : connais-toi, toi-même et devient qui tu es. N’a-t-on pas l’habitude de dire que celui qui perd sa culture perd également son identité voir son âme. Sans tapage et avec humilité elle mène son travail avec efficacité et réalisme sa mission sans se faire accompagner par les griots politiques dont certains hommes politiques louent le travail de propagande pour amplifier le petit fait du jour.Si pour les autres domaines de la gouvernance,les indicateurs sont bien définis, pour le domaine de la culture, ils sont moins perceptibles par le néophyte car elle constitue un domaine très vaste, et transversal d’où la difficulté de perception des indicateurs d’évaluation. Le crédit revient à la femme qui est véritablement à l’œuvre et dont le visage et couvert de sueur et de poussière et qui s’efforce vaillamment de vaincre. Sa place ne sera jamais avec ces âmes froides et timides qui ne connaissent ni victoires, ni défaites. Chapeau à cette Amazone qui ne parle pas de sa tigritude mais agit.
Badou S KOBA