Promouvoir la culture africaine : 1ère édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA) tenue à Bamako

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Du 23 au 24, s’est tenu au Palais de la Culture Amadou Hampâté Ba, les travaux de la table ronde sur la Charte de la renaissance culturelle africaine et la célébration de la 1ère édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA). Cette importante aventure pour la culture africaine a rassemblé la présence des ministres de la culture du Burkina Faso, du Congo, du Niger, du Sénégal et bien entendu du Mali sous la houlette de  N’Diaye Ramatoulaye Diallo.

 C’était également en présence du président du Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), John Ayité Dossavi ; du président de la Commission nationale d’organisation de la JMCA, Adama Samassekou ainsi que les représentants de l’UNESCO et de l’Union africaine, de plusieurs personnalités de l’Afrique, des diasporas etles afro-descendants.

En effet, en prélude à la célébration de cette 1ère édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA), s’est tenue, le mardi 23 janvier une table ronde panafricaine. Cette table ronde a permis aux participants de s’imprégner sur les grands thématiques dont la préservation et la promotion des identités culturelles africaines comme support du dialogue entre les peuples et l’édification du panafricanisme ; créativité, source de développement culturel et économique de l’Afrique ; panafricanisme culturel, diaspora et afro-descendance…, exposés par les experts en la matière. 

Retenons que cette 1ère édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA) s’inscrit principalement dans le cadre de la promotion de la Charte de la Renaissance culturelle africaine auprès de nos Etats et de son appropriation pleine et entière par les populations africaines et afro-descendantes.

Dans son mot de bienvenu, le président de la Commission nationale d’organisation, Adama Samassekou a dit que cette célébration à Bamako entend fédérer les forces et les énergies autour de la Charte de la renaissance culturelle africaine, en vue de faire des arts et de la culture un facteur véritable de développement économique et social du continent africain. Selon lui, les thématiques qui seront développés pendant cette table ronde tenteront d’apporter un éclairage sur cette question pour encourager la créativité des jeunes en particulier et déterminer le type de soutien aux acteurs culturels et aux industries culturelles en Afrique.

Le président du Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels (RAPEC), non moins, le président du Comité international de mobilisation, John Ayité Dossavi a rappelé que ladite charte se veut être un outil de coopération culturelle internationale, de préservation et de promotion du patrimoine culturel africain. Il a souligné que cette édition à Bamako est une étape importante, car c’est la concrétisation du rêve du RAPEC.

N’Diaye Ramatoulaye Diallo, la culture africaine est un vecteur qui facilite la communication, les échanges et l’intégration

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Culture du Mali, N’Diaye Ramatoulaye Diallo a déclaré qu’il est un état de fait que la Culture africaine soit un vecteur qui facilite la communication, les échanges et l’intégration. Aussi, a-t-elle soutenu, que lorsque la même culture est partagée par des peuples, elle leur offre un excellent moyen d’expression et de collaboration pour le développement. « L’Afrique souhaite déployer l’échine pour se dresser face aux notions dictées du développement en s’ancrant avec un esprit endogène dans nos cultures, nos croyances et notre intelligence », a-t-elle dit. Pour elle, c’est en cela, que l’initiative de la Journée Mondiale de la Culture Africaine et Afro-descendante est une opportunité pour lever les contrastes éventuels entre les idéaux d’hier et ceux d’aujourd’hui.

« C’est aussi une occasion unique pour l’Afrique de s’assumer en engageant l’indispensable campagne de ratification de la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine. Enfin, ces deux jours devront nous permettre de tracer les bases de la célébration de la Culture Africaine et afro-descendante partout dans le monde », a-t-elle assené. A l’en croire, il ne s’agira pas pour nous de standardiser cette célébration mais bien d’en faire un concept hétéroclite, qui malgré tout, aura une belle harmonie sur le continent et ailleurs. Elle a souhaité que cette table ronde pense les moyens de l’amélioration de l’impact de la Charte de la Renaissance Culturelle Africaine sur les politiques de développement de nos pays. « Elle met au cœur de ses préoccupations, les valeurs africaines comme fondement empirique de la construction de la citoyenneté africaine, de la revalorisation conceptuelle du panafricanisme cher au Mali et surtout elle définit l’opportunité pour nous de coopérer et de collaborer sur des questions de fonds de la culture. L’échange devra être notre ressource première pour sortir de l’ornière coloniale la pensée culturelle africaine », a-t-il souligné. Avant d’affirmer que cette manifestation permettra d’accompagner et de valoriser les promoteurs et entrepreneurs culturels d’Afrique et de sa diaspora en soutenant les initiatives de divers talents.

Par ailleurs, les travaux de la deuxième journée de cette rencontre panafricaine a porté sur la célébration de la 1ère édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA).

En effet, après la lecture du rapport par Mamadou Bani Diallo, le président du RAPEC, John Ayité Dossavi, s’est dit fier de la tenue de la célébration de cette première. Et, il a apprécié la qualité des femmes et hommes qui y ont pris part. Et de même, en plus du président de la Commission nationale d’organisation, Adama Samassekou, les autres intervenants ont bondé dans le même sens. En outre, après le message du président de la République Ibrahim Boubacar Keita lu par le ministre de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo, les ministres présents ont procédé à la signature du tableau de l’engagement pour la promotion de ladite charte. Notons qu’après l’adoption de la charte en janvier 2006 à Khartoum, il a eu seulement 12 pays qui ont ratifié dont le Mali parmi 55 pays en Afrique.

Ainsi, pour boucler cette première édition en harmonie, les participants ont visité les monuments représentatifs du panafricanisme à Bamako, assisté au spectacle des Donso chasseurs sur l’esplanade du Palais et également assisté aux spectacles sur la berge du même lieu en musique et autres divertissements.

S.B. TRAORE

Source : Le Fondement

 

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1 commentaire

  1. A chaque fois qu’approche le nouvel an, les Sifaouistes s’exitent et savent la date bien avant les interessés!
    Notons sous Sarko, ils ont fait leur période de crystal qui consistait à s’attaquer aux commerces de ceux qu’ils considèrent comme adversaire, alors que personne a touché à leurs kébabs!

    Mais on les démasque, ils sont toujours au petit soin pour leur PSG!

    U le commerce qui profite qu’aux Usulmans

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aude/carcassonne/aude-super-u-trebes-rouvre-10-mois-apres-attentat-3-mois-apres-inondations-1607821.html

    Super U maUdit

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