Pour la promotion de l’artisanat consacré à l’habillement dans la sous région, des artisans maliens et sénégalais, contre vents et marées, ont initié il y a quelques année, une semaine sénégalo-malienne de l’habillement. L’évènement qui est à sa 6ème édition, a réuni une centaine de commerçants, dans une foire commerciale dédiée aux tenues vestimentaires produites par les maîtres artisans de la sous région. L’exposition qui va durer jusqu’au 10 mai 2014, regroupe des artisans venus de 11 pays, essentiellement de l’Afrique de l’Ouest. La cérémonie de lancement présidée par le Premier ministre Moussa Mara, a enregistré l’intervention de Mme Berthé Aissata Bangali, ministre de l’artisanat et du tourisme. Elle a salué l’initiative d’organisation de cette rencontre qui célèbre l’intégration des Peuples. « Cette intégration s’est toujours traduite par l’exposition vente des produits artisanaux, des conférences débats et des manifestations artistiques et culturelles », a-t-elle indiqué. Avant de rappeler que depuis 2005, artisans maliens et sénégalais proposent des produits et se rencontrent autour des problématiques de promotion et de développement de l’artisanat. Mme le ministre a salué la détermination de la Chambre de métiers de la commune V du District de Bamako et de la Fédération nationale des professionnels de l’habillement du Sénégal. « Ces deux organisations ont vite compris que les rencontres interprofessionnelles sont des cadres féconds de partages d’expériences », a-t-elle déclaré. Avant de dire que l’impact de la semaine sénégalo-malienne de l’Habillement n’est plus à démontrer en termes de retombées économiques et de resserrement des liens de fraternité et d’amitié. Pour tout cela, Mme le ministre dira que des structures comme l’UEMOA, saluent cette initiative de par sa capacité à apporter une plus value à l’artisanat. Elle a invité les artisans à se former et à s’équiper dans l’option de la culture d’entreprises. « Vous devez être constamment habités par le souci de performance afin d’être compétitifs dans un monde de plus en plus concurrentiel », a-t-elle conclu.
Assane Koné