Depuis sa découverte par le grand public, la jeune dame Sadio Simaga est en train de percer dans le monde du 7ème art.
Pour preuve ses projets de films et réalisations sont en train d’être solliciter lors des grandes rencontres du cinéma en Afrique. Lors du festival Luxor en Egypte qui s’est déroulé du 21 au 28 février, dont elle a participé son projet de film ”la révolte des graffitis ‘‘ a intéressé le réalisateur tunisien, Behi Rachid. Comme c’était une formation en écriture et proposition de projet de film, son film doit être réalisé dans un pays de son choix, mais dans un délai de 3 mois à compter de la date de signature de l’accord. Sadio Simaga dit ne pas être inquiétée pour ce délai. Avant l’Egypte, son film ”les 50 ans du cinéma en Afrique de l’ouest” était au festival Vue d’Afrique au Canada, même si Sadio n’était pas présente comme les autres réalisateurs de son âge, son film est passé sur les écrans.
Pour ce qui du workshop de Marrakech qui est une séance d’écrire avec proposition de projets de films, Sadio Simaga sous la houlette de Sarama film de Salif Traore ira avec son projet ”une enfance brisée”, qui parle de la vie d’une folle qui vit avec sa fille dans la rue. Les difficultés de cette vie dans la rue est retracée dans un long métrage de 52 minutes. C’est ce projet que Sadio Simaga va amener au Maroc. Elle doit quitter Bamako le 31 Août prochain mais la séance d’écriture commence le 2 septembre et prendra fin le 15 du même mois. Un autre film de la jeune réalisatrice intitulé ”les 50 ans du cinéma au Mali’‘ retenu déjà pour le prochain fespaco sera au Togo pendant le mois de septembre.
Ce moyen métrage parle du cinéma malien, ses difficultés ses hauts et bas, avec ses étalons du Yennenga. A coup sûr, Sadio Simaga peut compter parmi les relèves sûres du cinéma malien. En tout cas c’est une bonne débutante. Qui doit être soutenue et encouragée, comme le fait déjà Sarama films de Salif Traoré, l’un des grands cinéastes de notre pays.
Kassim TRAORE