Promotion de l’artisanat :Vers la relecture du Code de l’artisanat au Mali

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Le secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahima Koureïchi a présidé hier jeudi 7 avril 2011, l’ouverture de l’atelier d’information et d’échanges sur le document de politique nationale de développement du secteur de l’artisanat. Une rencontre qui a permis aux décideurs d’annoncer la relecture prochaine du Code de l’artisanat au Mali.

Notre pays sera bientôt doté d’un nouveau Code de l’artisanat, en conformité avec les orientations de l’espace communautaire Uémoa (Union Economique et Monétaire Ouest africaine). L’information a été donnée au cours de la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’information et d’échanges sur le document de politique nationale de développement du secteur de l’artisanat. Comme réformes prioritaires, l’année 2011 verra la transformation du centre national de la promotion de l’artisanat en direction nationale de l’artisanat ; aussi la mise en place de l’inspection de l’artisanat et du tourisme déjà approuvé par le gouvernement depuis le mois de mars dernier ; la prise en compte de l’artisanat dans le CSCRP et la poursuite des ateliers de plaidoyer auprès du plus grand nombre d’acteurs.

Le secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahima Koureïchi a expliqué que notre artisanat a des atouts qui tranchent avec les difficultés qui freinent son développement. Il s’agit de son caractère informel, de l’insuffisance de financement, de sa mauvaise organisation et des compétences réduites de ses acteurs et du faible niveau de productivité et d’accès aux marchés.

C’est pourquoi, à l’en croire, son département a élaboré le présent document de politique nationale de développement du secteur pour palier ces insuffisances et cela grâce à l’appui technique et financier du Bureau international du travail.

A ses dires, le processus d’élaboration a débuté depuis 2003 à travers des études et des ateliers d’échanges et de concertation avec tous les acteurs concernés pour une mise à niveau avec le cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté et du projet économique et social du Mali.

A cet effet, les stratégies mises en place pour l’atteinte des objectifs sont : l’amélioration de l’environnement institutionnel, organisationnel et réglementaire du secteur ; l’accroissement de la productivité et de la compétitivité des entreprises artisanales ; la promotion, un système de financement adapté, un plan de commercialisation des produits artisanaux et le développement d’un système d’information performant sur l’artisanat. Le programme a une durée de quatre ans pour un coût total évalué à plus de 12 milliards de F CFA.

Tout en remerciant les partenaires pour leur soutien, Almamy Ibrahima Koureïchi a conclu que cet atelier d’une journée permettra au comité de pilotage de faire le point de la mise en œuvre du plan d’action durant les années 2009 et 2010 et de déterminer les actions prioritaires en 2011.

En effet, apprend-on du côté du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, depuis quelques décennies, le gouvernement du Mali s’est résolument engagé dans des politiques de réformes visant à l’édification d’une économie nationale basée sur la libre entreprise. La promotion d’un secteur privé dynamique reposant sur des entreprises compétitives et un environnement favorable au développement des affaires constitue pour lui un défi majeur. Dans ce cadre, le secteur de l’artisanat qui représente une part significative des activités économiques au Mali constitue un axe prioritaire parmi les secteurs pouvant contribuer à la création de richesses et d’emplois en vue de réduire la pauvreté au Mali.

Aliou Badara Diarra


Le Mali invité à la Maison familiale rurale – Saint-Aubin-d’Aubigné
Jeudi soir, les membres de l’association Maison familiale rurale se sont réunis en assemblée générale.
Cette année, le Mali en occupait la place d’honneur. En effet, à ce jour, il existe plus de 1 000 maisons familiales rurales réparties dans une quarantaine de pays : en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique latine dont le Mali, au Québec, à Madagascar, à l’Ile Maurice… C’est pour cette raison qu’étaient présents Magan Maïga, directeur national des MFR du Mali et Amadou Senou, président de l’union nationale malienne. Depuis plusieurs années, la Fédération départementale des maisons familiales d’Ille-et-Vilaine et la MFR de Saint-Aubin aident le Mali à implanter des structures sur son territoire.


La première MFR y a été construite en 1996. Maintenant, elle en compte six et cinq demandes sont en cours. Six cents adultes y sont en formation. « Notre association est soucieuse d’ouverture au monde, a confirmé Marie-Henriette Geffroy, la présidente. Dans ce cadre, nous soutenons les maisons familiales du Mali et nous entendons continuer à apporter notre soutien à ces associations. Elles ont créé une Union nationale le 20 mars dernier en présence du ministre malien de l’emploi et de la formation professionnelle. »
Le réseau MFR compte actuellement 430 établissements en France, 71 associations fédérales, départementales ou régionales dont deux comités territoriaux pour la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.

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